Archives

Oublions ce monde ! :-)

Notre pratique pour la semaine :
« Oublions ce soi, oublions ce monde »


Le Ciel lui-même s’atteint les mains vides et l’esprit ouvert, qui viennent avec rien pour trouver tout et le réclamer comme leur.  (L133)

Bonjour à tous,

Lors de notre dernière séance, nous avons compris que vider notre esprit de toutes nos préoccupations et venir « les mains entièrement vides à notre Dieu » est une méditation du Cours qui peut nous emmener tout en haut de l’échelle de la paix et du bonheur. 
 

C’est dans la gratitude et la reconnaissance que nous venons, les mains vides, le cœur et l’esprit ouverts, ne demandant que ce que Tu donnes.   (L306)


Suite à cette séance, nous vous invitons cette semaine à prendre de la distance avec l’ensemble des questions de votre vie, vos conditions, vos circonstances, vos histoires et vos blessures, à vous déposer sereinement en vous dépourvu de toute préoccupation, et à vous reposer dans la présence douce et aimante de Dieu.

Pensez-y au moins une fois par jour cette semaine :
 

« Dans le silence de mon esprit, bien au-delà de toutes mes questions, c’est là où je trouverai enfin la paix de Dieu. » 


Très bonne semaine de pratique!
Bernard et Patricia

PRIERE

Je sens l’Amour de Dieu en moi maintenant

Leçon 189
    Aujourd’hui nous dépassons les illusions en cherchant à atteindre ce qui est vrai en nous, à sentir sa tendresse qui englobe tout, son Amour qui nous connaît aussi parfaits que lui-même, sa vue qui est le don que son Amour nous accorde…  

Fais simplement ceci : Sois calme et mets de côté toute pensée de ce que tu es et de ce qu’est Dieu ; tous les concepts que tu as appris au sujet du monde ; toutes les images que tu as de toi-même. Vide ton esprit de tout ce qu’il pense être vrai ou faux, ou bien ou mal, de toute pensée qu’il juge digne, et de toutes les idées dont il a honte. Ne t’accroche à rien. N’apporte avec toi aucune pensée que le passé t’a enseignée, ni aucune croyance que tu as jamais apprise auparavant de quoi que ce soit. Oublie ce monde, oublie ce cours, et viens les mains entièrement vides à ton Dieu.   (W-pI.189.7:1-5)

Qui se cache en face de moi ?

Ces enseignements prennent toute leur force dans notre esprit quand nous les pratiquons entre les séances.

Notre pratique pour la semaine:
« Qui se cache en face de nous? »

« Je ne vois jamais mon frère tel qu’il est, car cela est bien au-delà de la perception. » L335

Bonjour à tous,
Suite à notre dernière séance, nous vous invitons cette semaine à regarder la personne en face de vous au-delà de la façon dont elle se présente à vous.

Comme nous, cette personne pense être une « personne » … et ne pense pas être autre chose. Mais elle est pourtant bien autre chose aussi!

Le visage en face de nous cache un esprit bien plus grand que la personnalité que nous voyons chez lui/elle. Notre dernière méditation est destinée à nous aider à trouver cette autre identité en l’autre, au-delà de tous les défauts que nous voyons habituellement en lui/elle.

Pensons-y … une autre identité, bien cachée sous l’apparence de cette personnalité particulière…

Cherchons le Soi en l’autre, cette semaine.
Le trouver, c’est nous souvenir du Christ en nous.  

Très bonne semaine de pratique!
Bernard et Patricia


PS: Pour ceux qui ont assisté à notre dernière séance, nous avons prolongé la méditation de fin pour y inclure la présence de Jésus, notre Guide.
Nous vous invitons donc à refaire cette méditation  en prenant les mains de votre Guide pour terminer notre programme sur le Bonheur et de retourner dans le monde avec lui à vos côtés. 


Je choisis de voir l’impeccabilité de mon frère. (L335)

Le pardon est un choix.
Je ne vois jamais mon frère tel qu’il est, car cela est bien au-delà de la perception.
Ce que je vois en lui est simplement ce que je souhaite voir, parce que cela représente ce que je veux pour vérité. C’est à cela seul que je réponds, peu importe à quel point j’y semble contraint par des événements extérieurs. Je choisis de voir ce que je voudrais regarder, et c’est cela que je vois, et seulement cela. L’impeccabilité de mon frère me montre que je voudrais contempler la mienne. Et je la verrai, ayant choisi de contempler mon frère en sa sainte lumière. (L335)

Cette semaine : prenez de la hauteur :-)

Nos pratiques pour la semaine

Bonjour à tous,

Suite à notre dernière séance, nous sommes invités à prendre de la hauteur par rapport à nos difficultés et contrariétés.

Tendresse : « Ce n’est pas grave… »
Nous essaierons donc cette semaine de trouver de la douceur et du pardon par rapport à notre difficulté de retrouver la joie…
Nous nous prendrons tendrement par la main et nous offrirons ce beau message : « Ce n’est pas grave… »
(écouter la méditation ici)

Elévation…
Puis nous prendrons une minute une fois par jour à nous élever au-dessus du champ de bataille du monde…
« Sois soulevé, et regarde-le d’un lieu plus élevé. De là, la perspective sera tout à fait différente. » (T-23.IV.5)

Quel rôle pour cette personne?
Nous chercherons aussi cette semaine à comprendre le rôle que nous avons donné à chaque personne dans notre rêve: victime, bourreau, spectateur impuissant, ami et confident, … 

« Je n’ai plus besoin d’en faire une si grande histoire »
Et nous prendrons de la distance avec nos besoins, source de conflit ou/et de tension. 

Le Christ en nous…
Nous essaierons, cette semaine, de nous souvenir de notre esprit calme dans le Christ :


« Sois soulevé, et regarde-le d’un lieu plus élevé. De là, la perspective sera tout à fait différente. » (T-23.IV.5)

Quel rôle pour cette personne?
Nous chercherons aussi cette semaine à comprendre le rôle que nous avons donné à chaque personne dans notre rêve: victime, bourreau, spectateur impuissant, ami et confident, … 

« Je n’ai plus besoin d’en faire une si grande histoire »
Et nous prendrons de la distance avec nos besoins, source de conflit ou/et de tension. 

Le Christ en nous…
Nous essaierons, cette semaine, de nous souvenir de notre esprit calme dans le Christ :

Tu es chez toi en Dieu, rêvant d’exil mais parfaitement capable de t’éveiller à la réalité. (T-10.I.2:1-6)

« Le Christ en toi reste intouché par quoi que ce soit que les yeux du corps perçoivent. … Demeure du Saint-Esprit, et chez Lui en Dieu seul, le Christ reste en paix dans le Ciel de ton esprit saint. C’est la seule partie de toi qui ait une réalité en vérité. Le reste est des rêves. »  (W-pII.6.3:1-4)


Enfin à la Maison en Dieu…
Nous pouvons aussi profiter de méditer cette belle leçon apaisante: 
 

« Père, ton Fils est en sécurité où qu’il soit, car Tu es là avec lui. Il a seulement besoin d’invoquer Ton Nom pour se rappeler sa sécurité et Ton Amour, car ils ne font qu’un. Comment peut-il avoir peur ou douter ou manquer de savoir qu’il ne peut souffrir, ni être en danger ni faire l’expérience du malheur, quand il T’appartient, bien-aimé et aimant, dans la sécurité de Ton étreinte Paternelle? »   (W-pII.244.1:1-3)

Très bonne semaine de pratique!
Bernard et Patricia

Permettons-nous d’être heureux :-)

Bonjour à tous,

Nous avançons bien sur notre chemin pour accueillir cette expérience de joie bien présente au-delà des apparences de malheur. 

Lors de notre dernière séance, nous avons entendu le chant « funèbre » de notre ego et nous avons activement cherché le chant joyeux du Saint-Esprit. 

La joie est bien ici
Nous ne sous-estimons plus maintenant l’importance de cette pratique : celle de contrecarrer notre ego et sa façon de nier la vérité. La joie est innée en le Christ en nous. Nous pouvons maintenant lui ouvrir la porte. L’ego dit « la joie n’est pas là », et nous apprenons à nier son déni de la vérité et à dire « La joie est bien ici. » Tout cela dans le plus grand respect de notre expérience de l’ego. 

Jésus nous demande : « As-tu déjà réellement pensé au nombre d’occasions que tu as eues de te réjouir, et au nombre de celles que tu as refusées ? « (T-4.IV.8:1-10) Il nous invite donc, à chaque instant, à nous demander si nous sommes en train de saisir l’opportunité présente de nous détendre et d’accepter la joie présente. 

Ces enseignements prennent toute leur force dans notre esprit quand nous les pratiquons entre les séances.

Nos pratiques pour la semaine

Exercice 1
 Quel « chant » est-ce que j’écoute à cet instant, celui de l’ego ou du Saint-Esprit? 

Exercice 2
Nous dire autant de fois que nous le pouvons dans la journée :
« La joie est bien ici. »
« Juste ici, une autre occasion de me réjouir. »

Exercice 3
Les suggestions pour stimuler notre réflexe de joie :

« Je voudrais ressentir : 

  • La joie de libérer une autre personne de mes jugements 
  • La joie de comprendre la difficulté d’autres personnes et d’entendre un appel à l’aide 
  • La joie d’avoir tort, de m’être trompé, et de ne pas m’en vouloir. 
  • La joie de lâcher prise d’une blessure ou d’une sensibilité particulière 
  • La joie d’être entièrement présent à la présence de l’amour de Dieu. »

Très bonne semaine de pratique!
Bernard et Patricia

Notre pratique pour cette semaine : trouvons les joies cachées

NB: Pour lire ce mail dans sa forme « texte riche » (et plus jolie!), cliquez ici.

Bonjour à tous,

Nous avons ensemble passé un cap et ouvrons maintenant une nouvelle porte dans notre pratique. 

Cap sur la joie ! 

Derrière nos contrariétés se cachent de belles opportunités de légèreté et de bonheur. 

Notre ego nous a entrainés à profiter de notre souffrance. Enervement, tristesse, honte, anxiété … ce sont les « joies secrètes » de notre ego et nous n’en voulons plus.

Notre pratique

1) Alors, après le visionnage de notre dernière séance, nous vous suggérons de chercher la joie authentique cachée dans chaque contrariété ou baisse de moral, cette semaine. 

Nous nous sommes entraînés lors de cette séance avec trois « la joie de… »:

  • La joie de l’innocence
  • La joie d’être inoffensif
  • La joie d’être accompagné par une présence d’Amour

2) Quelles joies rencontrerez-vous cette semaine, derrière vos points de chagrin ? Il y en aura sûrement…

Ton Soi est radieux dans cette sainte joie, inchangé, inchangeant et inchangeable, pour toujours et à jamais. 
(W-pI.190.6:1-6)

3) Pour les trouver, il suffit d’identifier le « bénéfice caché » dans votre contrariété, puis d’imaginer ce que cela serait d’être libéré de ce besoin ou de ce comportement maladif. 

Attention à une possible mauvaise réaction en trouvant votre bénéfice caché!

Nous en avons parlé au cours de notre dernière séance (à la minute 18:00) et avons trouvé des guérisons pour ces conditions.  

Très bonne semaine de pratique !
 Bernard et Patricia

Soyons clairs et doux avec nos contrariétés

Bonjour à tous,

Depuis trois semaines, nous développons notre capacité à regarder le cœur de notre ego : sa façon de nous convaincre que nous sommes plus heureux en étant « malheureux »!!

C’est à dire qu’il y a toujours un bénéfice attaché à nos contrariétés.
Nous sommes, il faut bien le dire, un peu fous! Mais ce n’est pas grave. 
Plus nous arrivons à être clairs, calmes et doux avec nos contrariétés, plus vite nous retrouvons la paix intérieure.

Et voici notre travail jusqu’à notre prochaine séance : 

Etape 1:
Chaque fois que nous ressentons que la paix n’est plus avec nous, posons-nous la question : « comment cela me sert-il sur un arrière plan? »

Voici les différentes possibilités que nous avons étudiées lors de notre dernière séance
Je me sers de cette souffrance/contrariété :
* Pour me valoriser
* Pour m’innocenter
* Pour culpabiliser une autre personne
* Pour me motiver
* Pour me limiter
* Pour prouver que Dieu ne m’aime pas
* Pour exister (le « shoot » de mes émotions)

Attention : ne tombez pas dans l’auto-jugement ! 
Faites ce constat aussi légèrement et objectivement que possible (l’ego adore les soucis et adore nous culpabiliser!)

Etape 2:
Aussi vite que vous le pouvez, retrouvez la légèreté, sachant que ce n’est pas grave, et l’innocence, sachant que vous êtes toujours l’enfant parfait et chéri de votre Père. 

Replay: Vous pouvez réécouter la méditation que nous avons faite en fin de séance pour renforcer ce message de douceur. Ecouter ici  « Pardonner nos contrariétés »

Très bonne semaine de pratique !
 Bernard et Patricia

Insistons-nous un peu trop? Nous n’avons plus besoin!

Bonjour à tous,

Lors de notre dernière séance, nous avons constaté que nous pouvons, malgré nous, entretenir des pensées de souffrance au lieu de nous tourner vers notre calme sanctuaire intérieur. 

Pourquoi ferions-nous une telle chose?
Lors de cette première séance sur ce sujet, nous avons « déniché » une première « bonne raison » de préserver notre souffrance :

Vouloir souffrir pour nous innocenter et nous valoriser.

Une méditation nous a aidés à remplacer nos besoins d’ego par la vision du Saint-Esprit qui reconnaît notre parfaite innocence. 


Nos pratiques pour la semaine

1. « Est-ce que j’insiste trop sur une difficulté? »
Cette semaine, nous vous invitons à observer toute tendance à entretenir une pensée de contrariété, d’injustice ou de blessure et notre tendance à insister dessus. Nous restons bien souvent sur cette idée gênante un peu plus longtemps que nécessaire, comme pour prouver quelque chose.

2. « Est-ce que je fais cela pour obtenir de la reconnaissance? »
Est-ce que je veux que les autres me valorisent ou qu’ils voient que je fais mieux qu’eux? 

3. Nous vous invitons à répondre à cette gêne par cette méditation : 

Je n’ai plus besoin de souffrir pour obtenir l’attention ou la reconnaissance que je cherche.

« Je reconnais que ma façon de penser, dans cette situation, ne me fait pas de bien. Cela semble me valoriser et donner une raison à ma souffrance, mais je préfère maintenant être heureux. 
Je vois que je garde cette gêne pour prouver mon mérite et mon innocence. 
Je voudrais bien savoir que je n’ai pas besoin que les autres mettent une grande importance sur ma souffrance. Je voudrais trouver tout ce qu’il me faut en reconnaissance, en mérite et en qualité dans ma relation avec le Saint-Esprit et Jésus. C’est seulement avec Eux que je pourrai me sentir enfin totalement aimé, reconnu et digne de l’Amour de Dieu. »  

Leçon 93.6

 « Ton impeccabilité est garantie par Dieu.
Maintes et maintes fois, cela doit être répété, jusqu’à ce que ce soit accepté. C’est vrai. Ton impeccabilité est garantie par Dieu. Rien ne peut la toucher ni changer ce que Dieu a créé éternel. …Ton impeccabilité est garantie par Dieu, et la lumière, la joie et la paix demeurent en toi. »  

Très bonne semaine de pratique !
 Bernard et Patricia

Replay de la séance: Notre étrange attraction à la souffrance

« J’AI ENVIE DE GARDER CETTE DOULEUR POUR ME VALORISER ET M’INNOCENTER »

Avec « Enlever le martyr de notre esprit »

Bonjour à tous,

Pour toutes celles et tous ceux qui suivent notre programme sur Zoom, voici le replay de notre dernière séance. Celle-ci explore notre relation bizarre avec la paix. D’un côté nous disons la vouloir et pourtant nous nous trouvons parfois à faire tout sauf la choisir!

Dans cette séance, nous avons regardé la première d’une série de « bonnes raisons » de préserver la souffrance : nous continuons à souffrir pour nous valoriser et nous innocenter!

La séance se termine avec une méditation destinée à nous aider à accepter notre parfaite innocence et notre valeur exceptionnelle, ce qui nous permettra d’abandonner cette façon de garder la souffrance pour la reconnaissance et la valorisation.

Voici la vidéo de la séance: https://youtu.be/E-7XJ4f9IeI

Voici des extraits pertinents:

Sincèrement, qui voudrait vraiment être comme Jésus? https://youtu.be/v0CWaj0H45Y

Témoignage : Je n’y arrive pas ! Comment enlever la pression et arrêter de se juger https://youtu.be/dmzIR0tQXYA

Méditation pour enlever le « martyr » de notre esprit et être enfin en paix https://youtu.be/S2x_h0JSl1g

Inversons notre schéma !

BONJOUR A TOUS,

Peut-être que vous avez visionné notre dernière séance « Installons un schéma de guérison « (https://www.youtube.com/watch?v=TNeenjdLC9s).

Nous vous avons préparé alors deux exercices pour cette semaine pour continuer votre expérience de cette séance.

(Si vous souhaitez recevoir ces envois directement dans votre boîte mail, vous pouvez vous inscrire ici: https://uncoursenmiraclesenfrance.us6.list-manage.com/subscribe?u=2751b18ddcbbc72967d8df7d7&id=820110acd6)

Lors de notre dernière séance, nous avons appris à inverser notre schéma d’ego pour trouver une sorte de « contre-schéma ».

Pour chaque message de l’ego en nous, le Christ en nous propose sa version de la vie. Dans Sa perception, le monde redevient un lieu de sécurité et de justice. Quand nous comprenons les événements du monde sur un plan plus large, celui de la Filialité endormie, alors tout devient plus clair.

Les autres ne sont ni méchants ni injustes. Ils sont confus et souffrants et méritent notre patience et notre compréhension. Notre sentiment de manque et d’insécurité ne viennent plus des situations contrariantes mais de notre choix de séparation d’avec l’Amour de Dieu.

Cette semaine alors entraînons-nous à :

1. DEVENIR PLUS CLAIR par rapport à notre schéma, notre façon particulière de ressentir la vie à travers l’ego. Quel est votre ressenti général de la vie ?

2. INVERSER CES MESSAGES avec d’autres messages venant de notre esprit juste lié à celui du Saint-Esprit.

Proposons-nous un autre ressenti de la vie, à l’opposé de celui que nous ressentons habituellement :

* de la confiance au lieu de la peur,

* de l’amicalité au lieu de la méfiance,

* du pardon au lieu du ressentiment,

* du lâcher-prise à la place de l’obsession

* de la souplesse au lieu de la rigidité.

Très bonne semaine de pratique !

Bernard et Patricia

Des pratiques pour dissoudre les ombres dans l’esprit

Bonjour,

Depuis plusieurs semaines, nous envoyons à notre liste d’abonnés des « travaux pratiques » pour la semaine, à la suite de nos cours sur Zoom. Voici les suggestions d’exercices pour les deux semaines passées.

Si vous souhaitez recevoir ces envois régulièrement, vous pouvez vous inscrire ici.

Exercices pour la semaine du 20 avril basés sur cette vidéo :

1) Dissoudre nos obstacles en quatre méditations

Cette semaine, nous proposons de nous entraîner avec les quatre méditations de notre dernière séance pour nous aider à réduire quatre points de résistances importantes au bonheur :

  1. Malgré ce que mon ego me dit, je n’ai rien à craindre à être heureux.
  2. Un nouveau soi heureux m’attend
  3. Nous voulons de tout cœur la magnifique perception du Saint-Esprit
  4. Il n’y a rien à craindre à m’approcher de l’Amour de Dieu, je ne disparaîtrai pas. 

Cliquer pour refaire les quatre méditations en vidéo

2) Être amical avec tout !

« Il n’est rien qui ne t’appelle avec tendresse pour être ton ami. » Ces mots du Cours nous invite à ressentir cette amitié et, à notre tour, à ressentir le désir d’être ami avec tout. Nous cultivons le ressenti d’être amical cette semaine, avec les autres, et surtout avec tout ce qui se passe en nous. 

Cliquer pour revoir la méditation sur l’amicalité 

Bonne semaine !

Exercices pour la semaine du 27 avril basés sur cette vidéo :

À la suite de notre dernière séance, voici trois exercices pour renforcer votre accès au bonheur et à la paix:   

1. Votre « schéma » 
Nous vous proposons de prêter attention à votre « schéma », à l’ensemble de vos perceptions, vos croyances, vos ressentis, vos émotions, vos sensibilités et vos réactions. Quelle est la déclaration principale dans votre esprit par rapport à votre vie ? « La vie est… » « Je suis… » Si votre esprit n’est pas avec le Christ, alors il est avec l’ego et ce schéma ne sera pas très joyeux ou constructif. NB : C’est normal et ce n’est pas grave !

2. Votre « atmosphère intérieure » 
Nous vous suggérons d’être attentif/attentive au ressenti général que votre schéma produit, ce que nous pouvons appeler une sorte d’atmosphère intérieure. Quelle est votre atmosphère ou votre ambiance intérieure ? Tranquille pas tranquille, confiante ou anxieuse, innocente ou honteuse et embarrassée, ouverte ou fermée, aimante ou méfiante, joyeuse ou triste etc.

3. L’atmosphère du Christ en vous
Essayez cette semaine dans chaque situation de ressentir ce qui pourrait être l’atmosphère et l’ambiance de votre esprit en Christ.

Etendez votre main, et vous toucherez le Christ. Il est juste là… Et il prêtera sa paix, sa bonté et sa force avec vous… 

Bonne semaine !

Ce parfum insaisissable du bonheur

L’amour aussi dresserait un festin devant toi, sur une table couverte d’une nappe immaculée, dans un jardin tranquille où l’on n’entend jamais d’autres sons que des chants et de joyeux et doux murmures.   
Un cours en miracles chapitre 19.IV-A.16:1


 
Reconnaissez-vous ce parfum qui commence à se sentir dans l’air ?
Le paysage blanchi par le gel et l’air froid matinal donnent place à une matinée ensoleillée, baignée par un soleil plus fort du mois de mars.
Les oiseaux commencent tout timidement à s’activer ; dans nos campagnes on peut les entendre chanter de bonne heure le matin…
Quelques pissenlits affichent leurs têtes jaunes et les champs verdissent doucement.
Le printemps arrive.
 
Pour beaucoup, le printemps est un moment de bonheur, une célébration de la nature et du vivant.
Quel est vraiment ce parfum de bonheur ?
Est-t-il vraiment lié à une saison, à des arbres vêtus de leurs feuilles tendres, aux fleurs sauvages qui remplacent les étendues marron de feuilles sèches, à l’air odorant et épicé qui chasse l’air froid de l’hiver ?
Ou bien ce sentiment de bonheur est-il encore autre chose ?
 
Depuis sept semaines, nous nous sommes interrogés sur l’origine de ce sentiment, celui d’être heureux.
Être détendu, confiant, en paix, joyeux, quel en est la clé ?
(Pour visionner les replays, cliquez ici)

Nous étudions actuellement notre plus grand pouvoir, i.e. cet état d’esprit qui permet au bonheur de revenir, peu importe nos circonstances de vie.
Selon Un cours en miracles, nous possédons tous la capacité exceptionnelle de transformer notre expérience de chaque situation.
Nous pourrions connaître la paix à chaque instant si nous le souhaitions.
La joie n’est jamais si loin.  
Il suffit de revenir en soi pour trouver son sanctuaire de paix.
Le parfum du bonheur intérieur … et il n’a pas de saison.
Il est de tous les temps.
 
Les trois étapes (joignez-vous à nous ce soir pour vous entraîner)
Voici les trois étapes qui nous emmènent vers plus de bonheur selon le Cours:

1) DECISION : Je veux vraiment être heureux
Face à une situation contrariante, prenons la décision ferme de ressentir davantage de paix, de légèreté et de joie : « Je veux vraiment être heureux, même ici dans cette situation. Je préfère vraiment être heureux. »

2) LÂCHER PRISE : Je ne veux plus croire en cela. 
Identifions puis lâchons prise de l’émotion et de l’interprétation qui nous bloquent et nous figent dans la peur, la lourdeur et la contrariété :
« Je ne veux plus avoir raison car je veux être heureux ».
« Quelle est la croyance qui me bloque ? Car elle n’est pas juste. »

3) NOUVELLE PERCEPTION : La paix entoure cette situation. 
Adoptons et intégrons une nouvelle perception de la situation, ensemble avec Jésus ou le Saint-Esprit, qui nous libèrera la voie vers le pardon, la paix et le bonheur. 
« Dans cet instant et à jamais, je suis l’Enfant aimé de Dieu. »
Peu importe ce que j’ai fait ou n’ai pas fait, ce que les autres ont fait ou n’ont pas fait, peu importe la condition à laquelle je dois faire face, ou à laquelle d’autres que j’aime doivent faire face, Dieu nous entoure entièrement de son amour et veut que nous soyons réconfortés, heureux et en paix.   

*  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  * 

Venez pratiquer avec nous chaque lundi (ce soir!)
Nous serons heureux de partager ces enseignements avec vous, si le cœur vous en dit.
Assistez en live (ce soir à 20h30, code 983790) ou regardez ici les séances en replay.

Contribuer ici à ces enseignements
offerts sans abonnement sur la base de vos contributions.

Chaleureusement,
Bernard et Patricia 

Nouvelles vidéos

Pardonner la véritable cause de notre souffrance

Replays de la séance du jeudi 3 février

Bonjour,

Je vous mets ici le replay de notre séance d’hier soir, ainsi que quelques extraits de cette séance. Je pense que l’introduction à la séance d’hier soir (15 premières minutes) donne une explication synthétique du pardon comme moyen de guérir la souffrance et la séparation dans notre esprit. Si vous n’avez pas le temps d’écouter toute la séance, je vous suggère de faire les extraits. Merci à tous pour une belle soirée!

Replays:

Pardonner la véritable cause de notre souffrance

Extraits:

Introduction à la méditation du pardon

Le pardon identifie la pensée de séparation derrière notre souffrance

Méditation : La douceur pour une pointe minime d’irritation

Newsletter : La déception avec soi-même

Pour lire cette newsletter dans la version originale (avec une meilleure mise en page,) CLIQUER ICI.

La paix, pas facile à trouver ?
Une distinction essentielle : 
Nous n’avons pas besoin d’être « sans pensées négatives ».
Nous avons juste besoin d’apprendre à ne pas vouloir les garder et à accepter l’Amour envers nous-mêmes.
Bonjour à toutes et à tous,

« Ce n’est pas facile de trouver la paix et la bienveillance dans ce monde! J’ai tellement de pensées non-aimantes… » 😦

Nous avons souvent entendu ce message récemment, notamment de la part de beaucoup d’étudiants sur ce chemin spirituel. Et pourtant, ces mêmes personnes disent savoir qu’il est possible de pardonner et d’aimer, même quand tout ne va pas bien.

I. Pas besoin d’être parfait

D’un côté, nous constatons la colère en nous, le jugement, le manque, la peur et la tristesse… de l’autre côté, la Sérénité, la Liberté et la Plénitude que nous savons présentes.

Cette contradiction fabrique du stress et, plus délétère, du jugement de nous-mêmes sur notre incapacité à être bienveillants quand nous souhaiterions tellement l’être dans nos cœurs.

Depuis trois séances, nous travaillons pour nous souvenir d’une vérité absolument essentielle sur notre chemin :

Nous n’avons pas besoin d’être parfait.
La pratique d’Un cours en miracles ne nous demande pas de n’avoir aucune pensée ou expérience négative (des « pensées impures »).

Quelle bonne nouvelle ! Nous pouvons venir à l’instant saint avec toutes nos « pensées impures » (voir la citation ci-dessus). Plus besoin de nous « purifier », de nous racheter, de nous excuser ou nous justifier pour accueillir la guérison.

On nous demande juste de ne pas vouloir garder de telles pensées négatives, nos jugements, rancœurs, blessures et émotions douloureuses.

Il suffit de venir à l’instant saint – cet instant même – avec l’envie forte de ressentir la paix et de lâcher prise de notre souffrance et de nos accusations.

II. Constater l’imperfection
avec une immense Bienveillance

En lisant le Cours, nous apprenons que le problème n’est pas dans le contenu de notre esprit – les pensées, les émotions et les croyances spécifiques. Ce qui empêche notre éveil à la paix parfaite est le fait de vouloir garder ce qui est dans notre petit esprit. C’est notre attachement au petit esprit (i.e. à chacune des petites pensées qui le constituent), qui enferme notre esprit dans la souffrance.

Et la différence est essentielle. 
Nous n’avons pas besoin de chasser chaque pensée ou attitude négative de notre esprit, mais simplement de devenir très conscient(e) de la raison pour laquelle nous les gardons : pour renforcer la dualité et la séparation et pour nous éloigner de la paix de l’Unité parfaite.

Devenu(e) conscient(e) de cette motivation maladive, et des conséquences désastreuses sur notre paix intérieure, nous pouvons faire le choix naturel d’en lâcher prise. La paix s’offre alors à nous plus naturellement que le conflit.

Pour cela, nous devons nous entraîner à accueillir toutes nos pensées dans la plus grande bienveillance, sans plus aucune place pour notre jugement.

III. Notre travail récent – la pratique de la paix 

Nos dernières séances sur Internet nous ont donné l’opportunité d’observer tout ce que nous gardons dans notre « sac de pensées négatives », pour basculer de l’esprit qui juge et qui a peur, vers l’esprit qui accueille et qui aime, sans condition.

Nous accueillir tel que nous sommes.
Voilà un pas essentiel à faire dans notre avancée vers la Paix.

C’est un travail essentiel que
chacun devrait entreprendre dans sa vie.
Un dévouement à soi-même pour ressentir la bienveillance, non pas envers d’autres personnes (ça viendra après) mais envers nous-mêmes.
Nous espérons que vous allez bien. Nous vous encourageons à garder confiance en vous et en votre capacité à avancer sur ce chemin de paix et d’éveil, cette année, dans un monde en mouvement constant.
Dans la paix,
Bernard et Patricia
PS : Voici la liste des séances récentes qui présentent ce travail de bienveillance envers nous-mêmes. Dans l’ordre chronologique :
1. S’entourer de bienveillance pour pouvoir avancer
2. Accepter notre humanité
3. Une acceptation infinie
————————————————————-
Vidéos ajoutées récemment
sur notre chaîne YouTube

Séance : S’entourer de bienveillance pour pouvoir avancer
Extraits de cette séance
Vous n’êtes pas seul(e)
Bien vivre notre contradiction intérieure
« Je voudrais pouvoir… » arrêter de juger, etc.
Notre plus grande erreur
Pourquoi nous continuons à garder notre contradiction

Séance : Accepter notre humanité
Extraits de cette séance
Méditation : Nous sommes véritablement aimés et aimables
Notre ligne directrice : avoir des difficultés sans nous y attacher

Séance : Une acceptation infinie
Extraits de cette séance
Nous ne pouvons pas purifier l’esprit dualiste (l’ego)
Ne cherchez pas à vider votre sac de pensées impures


Comment trouver une vidéo particulière?
Chercher par « playlist » ou par série
Séries

La paix dans l’adversité (pendant le premier confinement)
La douceur continue (printemps 2020)
Rencontre avec le Grand Soi (automne 2020)
Renforcer notre pouvoir de décision (série actuelle)
Extraits de séances 2020 
Extraits de séances 2021

Playlist par sujet :
Ateliers : Guérir notre histoire de souffrance
La santé, le corps, la maladie et l’esprit
Pardon et lâcher prise
Comprendre le monde différemment
La psychologie non-dualiste
Les relations personnelles

Complot, Covid et Compassion

Bonjour,

Nous venons d’envoyer une nouvelle newsletter à notre liste d’abonnés (cliquer ici pour vous inscrire) avec un article « Complot, Covid et Compassion » qui détaille les enseignements récents que nous avons donnés sur la vérité derrière les sujets explosifs qui dominent l’actualité, tels que le complotisme et les théories de l’effondrement. Nous avons aussi présenté un cours sur la signification symbolique du Covid pour notre époque, tant sur le plan personnel que social et collectif.

Vous pouvez lire la newsletter ici: https://mailchi.mp/d2bc91fa20e3/xnuphl9io3-1786246

Nous espérons que vous allez bien et continuez à trouver de la paix et de la joie, même pendant ces temps mouvementés,

Bernard et Patricia

PS: Si vous trouvez le confinement un peu lourd et difficile, vous pouvez toujours venir nous « voir » chaque lundi (ce soir!) et chaque jeudi à 20h30 pour faire partie de notre groupe de discussion en ligne. Lien d’accès. Code: 421683

 

Liste des vidéos récentes que nous avons mises sur notre chaîne YouTube:

Le message codé du corona virus pour notre époque
Le sentiment de ne pas être digne de l’Amour
Notre complot contre l’Amour (et l’Amour qui nous sourit doucement)
Arrêter les non-dits et améliorer la communication avec notre Sagesse intérieure
Je me sens très vulnérable depuis le Covid, pourquoi?
Je ne suis pas vraiment en paix, comment faire?
Bernard, tu nous pousses trop loin!
Cultiver une double vision : notre apparence humaine ET notre réalité spirituelle
Entretien sur le complotisme et l’effondrement
Cours sur la métaphysique du complotisme et la restriction des libertés
On ne nous demande pas d’avoir des pensées pures
Qu’est-ce que la maladie
Comment gérer les émotions fortes

Article dans notre récente newsletter

La paix, un « complot » pour l’ego

Pour revenir au bon sens de l’Amour en nous

Bonjour !

Et si on commençait cette lettre en vous demandant…
Comment-allez vous ?

Balayés par les événements actuels qui nous incitent à regarder constamment vers l’extérieur, il est très facile d’oublier de se poser cette toute simple question sur notre intérieur …

« Comment est-ce que je vais ? » 

Et pourtant, notre paix intérieure commence avec cette simple prise de conscience.
« Suis-je bien? »
« Où est ma paix intérieure? »
« Où est la joie dans la vie? »

Nous espérons que vous allez bien dans cette époque troublée et que vous trouvez les ressources pour rester confiant(e) et pour connaître des instants de bonheur et de joie. Oui, il est possible de ressentir de la joie, malgré tout ce qui se passe.

Vous imaginez bien qu’il ne s’agit pas d’une joie béate et inconsciente mais bien consciente dont nous parlons. Cela veut dire que nous nous informons, que nous suivons les actualités mais que nous ne perdons pas de vue qu’il y a toujours autre chose qui se passe en même temps.

Nous souvenir d’un monde de beauté et de grâce
Le livre de philosophie spirituelle « Un cours en miracles » nous rappelle que nous vivons un monde d’apparences dont le but est de recouvrir un autre monde, plus réel que celui-ci et qui est notre véritable Demeure. Selon le Cours, notre objectif est de nous servir de tout ce qui se passe dans ce monde, sur le plan personnel et mondial, pour nous souvenir de cet autre Monde de beauté et de grâce.

Cela ne veut pas dire que c’est facile, mais le simple fait de nous souvenir que ce Monde réel est là peut déjà nous aider à ressentir un calme, présent derrière le chaos apparent. Il y a toujours un moyen de ressentir plus de paix.
Prenez une grande inspiration… oui, faites-le maintenant, allez-y… et chuchotez cette question à votre esprit:

« Est-ce que je peux ressentir juste un peu plus de paix à cet instant ? »

Être plus vigilant pour la paix que pour les interprétations extérieures
Il peut être difficile d’ouvrir cette porte vers la Paix quand nous restons trop longtemps avec les interprétations des événements empruntées des médias . Notre attention peut être accaparée par les informations, réelles ou fausses, qui cherchent à nous faire croire telle ou telle explication des crises actuelles.

La vérité de l’Unité au-delà des théories de tout genre
Nos cours récents sur Zoom nous ont permis d’observer spécifiquement nos réactions par rapport aux événements récents dans le but de nous guider, non pas vers plus d’anxiété et de colère, mais vers l’Unité et l’Amour.

*  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  
Trouver le moyen d’interpréter le monde 
par le prisme de l’Unité et de l’Amour
nous aidera à découvrir la paix et la joie
toujours présentes dans notre esprit
et dans l’esprit de chacun.
 
*  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  * 

Le complotisme, l’effondrement et la restriction de nos libertés
Nous avons récemment mis en ligne plusieurs vidéos traitant ce sujet « explosif ». Vous êtes plusieurs à nous avoir demandé de l’aide pour retrouver la paix dans ce domaine. Bernard en a notamment discuté par téléphone avec un ami particulièrement troublé par les théories de conspiration, ce qui a donné lieu à un enregistrement de cette conversation, pleine de douceur et de bon sens (à écouter ici). Notre objectif n’est pas de confirmer ou de démentir ces théories, mais de mettre notre anxiété et notre colère en perspective. Il y a un sens à tout cela. 

Une conspiration, oui, mais pas celle dont on parle souvent
Notre gêne personnelle quant aux questions de conspiration, de domination et d’injustice, ne vient pas de ce que nous voyons dans le monde et dans les médias.
Un cours en miracles nous apprend qu’il y a une autre cause. C’est notre rapport faussé à notre Source spirituelle, Dieu, qui est à l’origine de notre sentiment de faiblesse et d’insécurité, de notre suspicion et de notre colère. C’est alors dans le lien vertical et spirituel, et non pas dans le lien horizontal et corporel, que nous éprouvons un conflit puissant.

Notre esprit séparé et individualisé (l’ego) est en conflit avec Dieu (l’Unité) et cherche à « conspirer » contre Lui pour ériger son propre royaume.
Puis, par projection, l’ego accuse Dieu d’une conspiration contre lui et de vouloir reprendre l’indépendance qu’il Lui aurait volé.
Incapable de faire face à cette guerre intérieure insupportable, nous projetons tout ce conflit sur l’écran du monde extérieur comme si notre peur et notre colère venaient des événements actuels et des acteurs mondiaux.

*  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  
Il y a bien une conspiration,
celle de notre ego contre Dieu.Et la Paix, qui sourit doucement et tendrement à l’ego, planifie notre retour tranquille à la Maison. 

*  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  

*  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *

Le message symbolique du Covid pour notre époque clic
La médecine chinoise à notre secours
Le Covid n’est pas un cadeau du Ciel, mais il peut (malgré lui) nous aider à le retrouver!
Le Cours nous apprend que le monde est « une image extérieure » de notre véritable « condition intérieure » (T-21.in.1:1-12). Ainsi, il suffit de décoder cette image extérieure pour comprendre les limitations et les croyances erronées que nous avons acceptées.

Le corona virus agresse nos voies respiratoires, message important pour nous dans notre relation avec le « Souffle de Dieu ». Dans une vidéo récente, nous avons présenté quatre messages symboliques du corona virus, tirés de la médecine chinoise, qui pourraient nous aider, personnellement et collectivement, à guérir notre rapport avec l’Unité, l’Amour et Dieu.

Voir la vidéo « Le message symbolique du corona virus »
Message 1 : Réintégrer l’intérieur avec l’extérieur par le souffle
Message 2 : La fin de l’oppression et de la suffocation en acceptant notre innocence
Message 3 : L’Amour qui effacera notre profonde tristesse
Message 4 : La guérison de notre relation avec l’autorité paternelle

*  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  

Tout comme notre mentor, Kenneth Wapnick, nous essayons de vous aider à retrouver le souvenir de la Réalité resplendissante de votre esprit. Nous espérons que vous percevez, dans la spiritualité d’Un cours en miracles et dans nos enseignements, des aides pertinentes pour dénicher les obstacles dans l’esprit et ouvrir une porte vers l’Amour déjà présent en vous.

Tendrement,
Bernard et Patricia
  

Je me sens très vulnérable depuis le Covid, pourquoi ?

Bonjour, 

Nous avons ajouté quelques nouvelles vidéos suite à nos séances hebdomadaires sur Zoom, que nous partageons ici avec vous. Vous y trouverez des méditations pour retrouver le calme en période de grande émotion (colère, tristesse, peur…), un cours sur la joie comme moyen de guérison, et des réponses à des questions sur le chemin spirituel qui nous concernent tous.

Pour participer à ces séances chaque lundi et chaque jeudi à 20h30, un seul lien et un seul code:

https://zoom.us/j/93073369140?pwd=ZjN0RnFZVUM0ZFNpQis4TXR2b1hsQT09

Code : 421683

Bon visionnage !

Bernard 

 

Cette entrée a été publiée le novembre 1, 2020. 1 commentaire

La paix et les virus

Le but de ce  texte est d’offrir un moyen constructif et simple de réfléchir au coronavirus et commencer à retrouver la paix intérieure, avec la lecture de quelques passages d’Un cours en miracles. D’autres textes suivront prochainement avec quelques exercices pratiques et une tentative d’explication des crises mondiales, selon le Cours.

Cliquer pour la version PDF téléchargeable à partager

__________________________________

La paix et les virus

– Bernard Groom

Je te promets que tout ira bien.

Comment ça tout ira bien ?

Oui, tout ira bien.

Non, mais tu n’as pas vu ce qui se passe dans le monde ?

Oui, et j’insiste, en réalité, tout va bien et tout ira bien.

Mais dans quel monde tu vis, toi ?

Justement, c’est peut-être là que nous pouvons commencer…

Même si elle semble improbable, nous pouvons néanmoins imaginer ce genre de conversation entre deux personnes : l’une qui suit les informations, ce qui est bien naturel, c’est-à-dire qui prend pleinement conscience de la nature des événements ; l’autre qui ne regarde pas uniquement ces données critiques. La différence ? Cette dernière porte son attention autant à l’intérieur que vers l’extérieur. Elle n’est pas inconsciente de ce qui se passe dans le monde. Mais pour elle, il y a aussi autre chose.

Au-dedans, un autre monde ouvre sa porte…

Là, de l’autre côté, pour songer à une petite rêverie, nous rencontrons un guide au regard doux et bienveillant, qui nous invite à nous asseoir avec lui et à méditer quelques minutes sur ce nouveau monde insoupçonné et, à première vue, assez remarquable. Nous prenons conscience maintenant d’être assis dans un champ verdoyant, entourés de fleurs sauvages et d’herbes odorantes, la scène la plus tranquille et apaisante qui soit. Un ciel serein d’un horizon à l’autre avec seulement quelques gros nuages blancs qui traversent lentement l’intense bleu. Une magnifique journée ensoleillée nous invite ici à nous reposer. Assis là dans ce lieu de paix, rien ne viendra perturber notre calme. Aucune menace ne s’élèvera. Aucun danger n’existe.

Ce splendide monde intérieur est entièrement en dehors de tout ce qui peut se produire dans le monde des catastrophes sanitaires et économiques. Et ce monde intérieur est entièrement réel, davantage même que l’univers physique auquel nous croyons si fermement. Ce n’est pas une fuite futile et imaginaire ou du déni poussé à l’extrême. C’est simplement le souvenir de la dimension de notre grand Esprit-Un au-delà du monde de notre petit esprit séparé.

Si nous le souhaitons, nous pouvons quitter ce bas monde et nous retrouver dans cette dimension de paix et de sécurité. Selon Un cours en miracles, il suffit seulement d’un simple changement d’esprit.

Un simple changement d’esprit ? demandez-vous incrédule. Mais comment ?

Malgré les défis pressants et notre difficulté à nous en détacher, une partie de notre esprit reste à jamais dans cet endroit intérieur de sécurité. En prendre conscience est la première étape pour y retourner. Si l’on pense qu’un tel endroit n’existe pas, aussi réel qu’il soit, on ne pourra pas en faire l’expérience. Y croire et s’en souvenir comme d’une vérité, c’est déjà faire le premier pas sur le chemin.

Un cours en miracles nous fait une promesse que cet autre monde de paix est bien réel. Il suffit d’ouvrir notre livre bleu pour trouver des passages dont la beauté et l’inspiration coupent net à tous les arguments de notre petit esprit. Nous nous rendons compte qu’il y a bien une partie de nous qui sait que ce vaste jardin intérieur est vrai, malgré ce que nos yeux montrent dehors.

L’amour aussi dresserait un festin devant toi, sur une table couverte d’une nappe immaculée,

dans un jardin tranquille où l’on n’entend jamais d’autres sons

que des chants et de joyeux et doux murmures.

(UCEM T-19.IV-A.16:1)

Une partie de nous, le Soi, demeure à jamais dans cet endroit de parfaite sécurité, bien au-delà du monde.

Mon Soi est saint au-delà de toutes les pensées de sainteté que je conçois maintenant. Sa pureté étincelante et parfaite est bien plus brillante que toutes les lumières que j’ai jamais contemplées. Son amour est illimité, d’une intensité qui tient toutes choses en lui, dans le calme d’une certitude tranquille. Sa force ne vient pas des impulsions brûlantes qui font bouger le monde mais de l’Amour sans borne de Dieu Lui-même. Comme mon Soi doit être bien au-delà de ce monde, et pourtant comme il est près de moi et proche de Dieu ! 

 (UCEM W-pII.252.1:1-5)

Comme une prière, nous pouvons nous imaginer parler à une présence d’Amour parfait, à Dieu, en nous souvenant que nous sommes pour toujours son Enfant, son « Fils » chéri et adoré.

Père, Tu Te tiens devant et derrière moi, à mes côtés,

à l’endroit où je me vois moi-même et partout où je vais.

Tu es dans toutes les choses que je regarde, dans les sons que j’entends

et dans chaque main qui se tend pour prendre la mienne.

En Toi le temps disparaît, et le lieu devient une croyance in-signifiante.

Car ce qui entoure Ton Fils et le garde en sécurité est l’Amour même.

(UCEM W-pII.264.1:1-7)

Loin de chercher à expliquer les aspects métaphysiques de l’épidémie actuelle, la plus simple démarche que nous pouvons entreprendre maintenant est de revenir à la Source. « La santé est la paix intérieure » pouvons-nous lire dans Un cours en miracles. Protégeons donc tout d’abord notre paix intérieure, c’est cela donner à notre système immunitaire spirituel les moyens de défendre ce qui nous est vraiment le plus cher : notre lien à l’Amour.

La paix est là autour de nous. Revenons à cet instant saint pour la retrouver.

Ici, maintenant…

 

Article: Ne me dis pas que la souffrance est une illusion!

Cliquer ici pour la version PDF

Ne me dis pas que la souffrance n’est qu’une illusion !

L’échelle de la conscience selon Un cours en miracles

Cette phrase est le début d’un échange entre Bernard Groom et un ami du Cours, qui cherchait comment surmonter l’intense souffrance qu’il ressentait face à la maladie de sa mère. Avec sa permission, nous diffusons ce que nous lui avons écrit pour l’aider à comprendre sa souffrance grâce au point de vue du Cours. En effet, nous trouvons que cet échange montre bien avec quelle pédagogie et quelle tendresse le Cours nous fait gravir les barreaux d’une sorte d’échelle de la conscience, depuis notre expérience brute jusqu’à l’ouverture d’une dimension de sécurité et de paix en nous, au-delà de ce monde.

*  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *

Bonjour Fred,

Tu m’as posé cette question :
Le monde, le corps, la matière…sont neutres!!! Ils servent soit l’ego (l’esprit faux), soit l’Esprit Saint (l’esprit juste). Ce que le cours appelle « illusion » signifie « mal-perception » de l’ego. Question: la douleur physique du corps, est-ce une illusion? Je ne peux pas l’accepter ou le croire. S’en convaincre serait entrer dans une forme de déni. La souffrance de ma mère (dans son lit d’hôpital) est difficilement supportable et me renvoie à mon incapacité à l’aider. Cette impuissance face à la douleur de l’autre, comment le Cours l’appréhende-t-il?
Merci pour cet éclairage.

Tes questions sont très justes et peuvent donner lieu, si tu le veux, à un travail profond. Tu mets le doigt sur quelque chose qui pourrait sembler être une sorte d’incohérence ou une impossibilité dans la logique du Cours (et dans d’autres spiritualités aussi, d’ailleurs): Comment comprendre la douleur physique dans un monde censé être une illusion? Comme tu le dis, il faut se méfier d’une forme de déni, cruel, et manquant gravement de compassion, dans lequel on peut facilement tomber. On tombera dans ce genre de déni pour éviter de faire face à la douleur devant nous, terrifié par ce qu’on voit et par les pensées que ça suscite en nous.

Il ne faut certainement pas essayer de se convaincre que la douleur n’existe pas.
Je crois qu’une solution à ce problème doit s’exprimer avec des niveaux de réponses. Un niveau pour notre première expérience de la souffrance d’une autre personne, puis une autre réponse après un certain temps, puis encore une autre réponse à la fin. Et le Cours nous donne ces différents niveaux de réponse. Tu en as cité une : « Ce n’est qu’une illusion, une « mal-perception » de l’ego etc. » Je crois que c’est une réponse qui vient plus tard, après un travail préalable. On ne peut pas intégrer ce genre d’idée face à quelqu’un qui souffre. C’est impossible. Mais en utilisant la métaphore d’une échelle, on pourrait trouver le moyen de comprendre la douleur et transformer notre désarroi en compassion puis en paix.

En passant, je voudrais dire qu’il faut se méfier de penser que le Cours n’a qu’une seule réponse à ce genre de drame, quand il semble dire que la douleur n’est qu’une illusion (ce qu’il ne dit pas vraiment). Sinon on risque de ressentir de la frustration et de la colère envers le Cours et son auteur. On pourrait ensuite l’accuser de ne rien comprendre du monde ici et, par extension, penser que son cours ne marchera jamais.

L’ECHELLE

Au début :
Je vois quelqu’un dans une très grande douleur physique.
Tout d’abord, on fait tout ce qu’on peut pour la personne sur le plan matériel et physique pour soulager ses douleurs.
Puis on se met à s’aider soi-même à gérer ses émotions, ses pensées et ses réactions.
Je ressens l’extrême douleur de la personne, je ressens la mienne et mon sentiment d’impuissance.
Je pourrais aussi ressentir de la culpabilité et de la colère, envers la maladie, envers la personne souffrante, envers moi-même pour mon incapacité à l’aider. Envers Dieu pour avoir permis de telles horreurs. Je pourrais ressentir une très grande tristesse, et même de la dépression.
Il faut se laisser ressentir toutes ces choses, c’est très important. Ce n’est pas le moment d’essayer « d’être spirituel ». Ni de faire sa propre psychothérapie.
Il faut juste vivre la situation normalement, comme une personne normale. Il n’y a absolument rien de mal à éprouver de telles émotions et à avoir de telles pensées. On nous apprend dans notre enfance que la colère est mauvaise, on nous invite à la réfréner, sous peine de subir la désapprobation de nos parents. On nous apprend que les émotions fortes sont à proscrire. Mais il y a des situations dans la vie où on doit juste se laisser aller, se laisser être traversé par ces expériences qui, de toute façon, sont parfois incontrôlables.

Puis petit à petit, on commence à observer, simplement observer ses émotions et ses réactions. On ressent leur intensité, leur « couleur », leur ressenti, ce qu’elles font dans son corps. On prend conscience pleinement de l’expérience de ces réactions. On observe et on ne juge pas. On accueille, on accepte que ces émotions soient là en nous, que de toute façon, on n’a pas le choix, elles sont là. On ne peut faire que les accepter avec bienveillance, sans les contredire, sans les juger, sans les exclure, sans vouloir qu’elles ne soient pas là, sans chercher à les chasser ou à les justifier ou à les expliquer. Juste être présent à ses réactions, ses pensées et ses émotions.

Cette étape nous aidera à commencer à nous placer dans une autre partie de notre esprit, un endroit plus calme, plus retirée de l’urgence de la situation.
Dans cet endroit d’observation bienveillante, je peux commencer à m’accompagner dans cette situation difficile.

C’est un moment-clé dans la vie de cette personne, et dans la mienne aussi. C’est un moment très important.

Je suis face à mes peurs et à mon sentiment d’impuissance. Je pense à la vie, à la mort, à Dieu, à l’injustice, à l’amour, à l’abandon. A plein de choses auxquelles je ne pense pas normalement.

Je découvre soudain plein d’émotions que je ne pensais pas avoir, avec une telle intensité d’expérience dont je n’ai pas l’habitude. Je ne me reconnais plus ou je commence à me comprendre autrement, d’une manière nouvelle.

En me permettant de ressentir l’extrême douleur émotionnelle de la situation, à un moment, je peux ressentir le besoin de trouver une autre solution, une sortie de cette impasse. Car si je continue avec ces émotions, même en les observant avec bienveillance, je serai vidé, épuisé, desséché par l’expérience. Je ne pourrai plus continuer. Il va venir un moment, même en prenant du recul et en observant, où je vais devoir chercher une autre solution. Je vais vouloir trouver un soulagement plus durable, plus fiable et plus solide à cette douleur. Une vraie explication de la situation, qui va m’aider à y trouver un sens utile et profondément thérapeutique.

Une telle explication existe. Mais pour l’entendre, il faut être préparé. Il faut vouloir cette explication. Et il ne faut pas la vouloir simplement pour ne pas faire face à ses émotions, pour arrêter la douleur. Il faut d’abord accepter, accueillir, regarder et accompagner son expérience avec la douleur, la tristesse et la colère. Sinon ça ne marchera pas.

Puis on peut commencer à entendre un autre message:
La souffrance physique n’est pas entièrement ce qu’elle paraît.

La souffrance physique semble être une horreur venue d’ailleurs, imposée sur nous par une volonté extérieure et maléfique ou par une réalité impitoyable et insane. Par une existence débile et cruelle.
Ce n’est pas toute l’histoire. Il y a une autre explication de la souffrance, mais tout d’abord, quelques remarques sur l’expérience de la douleur.

Tu sais qu’un très grand nombre de personnes souffrent tous les jours de maladies graves. Mais toutes ces personnes ne vivent pas leur douleur de la même façon. Il y a des gens qui la vivent très mal. Ils ressentent la douleur d’une façon extrêmement aiguë. Chez eux, on trouve souvent une réflexion psychique sur la douleur: ceci est en train d’arriver à « moi ». « Je » suis en douleur. C’est « ma » douleur. Ils la vivent d’une façon très personnelle et intime. Elle est au centre de leur expérience, la préoccupation majeure de leur existence. La douleur peut être vécue de cette façon très personnelle et intériorisée. Mais ce n’est pas la seule façon d’éprouver la douleur.

D’autres personnes la vivent différemment, avec plus de recul et de détachement. La douleur est présente, mais ce n’est pas « leur » douleur. C’est juste « la » douleur. Ils la vivent avec plus d’équanimité, avec une intensité plus relative. Avec une sorte de stoïcisme, on pourrait dire. C’est ce qui arrive dans la vie, ils sont capables de dire. C’est grave, mais pas si grave non plus, on peut les entendre dire aussi. C’est la vie… elle est comme ça, et ce n’est pas si mauvais.

Ces gens là peuvent vivent leur douleur avec compassion et bienveillance, avec acceptation et douceur, et une vraie qualité d’adaptation à leur nouvelle condition. Il y a des choses qu’ils ne peuvent plus faire. C’est comme ça. Cela ne les empêche pas de continuer à trouver un peu de joie et de bonheur dans la vie. Ce genre de personne existe réellement et ils ne sont pas si rares que ça. Ils sont une inspiration et nous remplissent d’émerveillement. Ils peuvent même avoir une pensée de compassion pour nous qui les regardons souffrir avec impuissance, avec toute notre colère et notre culpabilité. Nous pouvons nous sentir bien dans leur présence, apaisés, nourris, malgré leur condition très grave.

Enfin, une autre explication pour la souffrance.
Le monde ici n’est pas ce qu’il semble. Les êtres viennent sur terre pour avoir une expérience de séparation d’avec leur identité réelle, qui, elle, demeure dans une unité d’esprit parfaite, immatérielle et intemporelle.

Le fait de venir ici sur terre est donc une façon d’accepter un champ d’expérience séparé de l’unité, séparé aussi d’un bien-être parfait où la douleur est impossible et inconnue.

Le fait de venir ici est donc une façon d’accepter d’avoir des expériences de mal-être et de souffrance. La souffrance est inévitable sur terre.
Plus encore, la souffrance est le moyen par lequel nous faisons perdurer notre expérience de séparation individuelle d’avec l’Unité.

Nous pouvons insister sur la souffrance, la gardant proche de notre conscience, pour pouvoir augmenter l’expérience d’individualité et de séparation.

La souffrance devient ainsi un moyen par lequel nous avons l’impression de « vivre ». « Je » suis souffrant. « J’ai » très mal. C’est « ma » douleur. Cette façon très personnelle et intime d’éprouver la souffrance est le signe d’une dépendance à la souffrance pour exister en tant qu’un être séparé. « Tu ne peux pas enlever ma souffrance, je ne te laisserai pas faire. » « Ne me dis pas que ma souffrance n’est pas si grave! » pouvons-nous imaginer répondre à ceux qui veulent nous aider à prendre du recul.
On retrouve cette dynamique d’esprit partout sur terre. C’est tout à fait normal. Nous ne quittons pas l’Unité parfaite pour venir sur terre pour que tout se passe merveilleusement bien. Si nous voulions une paix inébranlable et un bonheur inépuisable, nous resterions dans l’Unité!
La douleur et la souffrance sur terre sont inévitables. La question est : comment allons-nous les vivre ?
Nous pouvons les vivre en insistant sur le côté très personnel de notre expérience, ce qui va beaucoup augmenter l’intensité de la douleur. C’est exactement ce qui font beaucoup de gens – parce que c’est pour cette raison qu’ils ont décidé de venir sur terre.
Ou ils peuvent se servir de la douleur pour faire un travail intérieur et apprendre qu’ils n’ont plus besoin de souffrir. La douleur peut être présente, mais ils ne sont pas obligés de la vivre aussi mal. Ils peuvent la vivre plus sereinement avec plus de détachement.
Le fait est que beaucoup de gens ne font pas ce choix. Ils ont besoin dans cette vie de s’identifier avec la douleur et même de l’accentuer pour pleinement vivre l’expérience de la séparation. C’est seulement après l’avoir vécue d’une façon extrêmement intense qu’ils pourraient peut-être être motivés pour faire le choix de vivre leur douleur autrement.

A l’instant que nous commençons à nous poser des questions importantes sur notre douleur et sur notre façon de la vivre, nous pouvons commencer à entrevoir la possibilité que la douleur et la souffrance ne soient pas tout ce que nous avons toujours pensé. Notre esprit s’ouvre et une autre idée peut naître: rien n’est en train de se passer comme nous le pensions.

Le haut de l’échelle
En effet, en haut de l’échelle, nous pouvons commencer à ressentir la présence d’une autre vérité: la paix est toujours présente.
Malgré notre douleur, parfois très intense, la paix est toujours là. Et dans cette paix, il y a aussi sérénité, bien-être et bonheur. Il y a même de la joie.
Nous avons la capacité de prendre une telle distance psychologique avec notre condition physique et avec notre douleur que nous pouvons commencer à ressentir la présence d’autre chose, une autre dimension de la réalité où rien n’est en train de souffrir. Ou la douleur et la souffrance ne sont plus présentes.
Ceci n’est pas le déni mais l’ouverture de l’esprit à une autre dimension de la réalité.
La douleur est bien réelle et présente dans le petit esprit. Mais dans le grand Esprit, il y a autre chose.
La paix est là.

C’est seulement à ce niveau-là que nous pouvons commencer non pas à comprendre mentalement (ce qui est impossible) mais à ressentir cette magnifique promesse que le monde de la souffrance n’est qu’une illusion. Qu’il n’est pas réel.

La souffrance est bien réelle ici, il ne faut pas le nier. Mais elle n’est pas réelle là-bas, dans notre Grand Esprit. C’est seulement quand on s’ouvre entièrement à notre grand Esprit que nous pouvons voir l’inconsistance de la douleur sur terre. Mais pas avant.

Trois petites choses que j’ai envie d’ajouter…
Tu peux bien imaginer que tout le monde ne veut pas accepter cette vision de la souffrance. La raison est due à notre investissement dans la souffrance, qui sert un rôle encore extrêmement important pour nous tous. Sans la souffrance, ce monde disparaît en importance. Puisque je pense toujours faire partie de ce monde et ne me suis pas encore réveillé à une autre possibilité, je ne veux pas disparaître (avec ma perception du monde) et je vais donc insister sur la réalité et l’importance de la souffrance. « Tu ne peux pas dire que la souffrance n’est pas réelle et n’est qu’une illusion! » Cette personne a tout à fait raison. La souffrance est bien réelle… dans ce monde. Mais ce monde n’est pas tout ce qu’il y a. La difficulté est que, dans l’autre monde, le soi personnel n’existe pas.

Nous ne pouvons pas nous imposer ces idées. Nous pouvons seulement y réfléchir et prendre notre temps pour les considérer. Parfois elles vont nous sembler complètement loufoques, même le signe d’une grande instabilité mentale. Mais petit à petit, à force de prendre conscience de l’intensité de notre propre souffrance, nous pouvons chercher une autre réponse. Petit à petit, nous gagnerons en confiance que nous n’allons pas disparaître en ouvrant notre esprit à d’autres réalités. Notre vie va simplement devenir plus grande et perdre les limites que nous lui avons imposées.

Autre chose…
La personne souffrante dans ton entourage est en l’occurrence ta maman. Si nous sommes déstabilisés par la douleur des personnes malades en général, cela est encore plus bouleversant quand c’est une proche, voire un parent ou un enfant, qui est concerné.

Nous nous servons de la douleur pour nous enraciner et nous identifier avec le monde de la séparation, comme nous l’avons dit. Mais nous nous servons aussi de nos relations dans ce but. Une fois séparé de notre Source, nous avons besoin d’autres personnes pour nous aider à pallier le manque que nous ressentons. Quand ces personnes particulières tombent malades, nous sommes puissamment affectés par leur souffrance mais aussi par le spectre de leur disparition. Nous sommes frappés par deux niveaux de peur: la peur de la douleur de la personne, et la peur de la perdre. Il ne faut pas sous-estimer l’intensité de ces expériences qui nous touchent en plein cœur de notre croyance d’être ces individus qui existent séparés d’une dimension plus grande de la vie.

Et enfin…
Une tentation, en face de quelqu’un qui souffre, est d’essayer d’imaginer leur douleur. De ressentir leur douleur comme si c’était la nôtre. S’il y a un aspect de compassion ici, ceci peut aussi entraîner une projection de notre propre peur de la douleur sur la personne malade. C’est-à-dire que je n’ai pas vraiment peur de leur souffrance mais de la mienne, si jamais je me trouvais dans la même situation.

Nous ne pouvons pas savoir ce que c’est la capacité de la personne souffrante de gérer sa situation. Le risque est alors que nous leur imprimions nos limites sur eux. Ils ont peut-être plus de ressources que nous le pensons. Peut-être qu’ils peuvent même trouver le moyen de prendre du recul face à leur douleur et de la vivre plus confortablement. Nous avons tous des ressources insoupçonnées pour vivre nos drames d’une façon plus sereine. Notre accès à la force intérieure, à une résilience naturelle basée sur un amour qui nous aime et sur une paix présente, nous garantit la possibilité de bien vivre les situations les plus dramatiques de ce monde. Le fait d’être conscient de notre peur que ce ne soit pas le cas va nous aider à éviter de trop projeter notre propre travail intérieur sur l’autre personne, et cela permettra de la libérer pour qu’elle puisse trouver sa propre force intérieure.

La solution
Se laisser le temps, être bienveillant avec soi-même, s’accompagner avec patience, prendre du recul, se laisser traverser par les vagues d’émotions fortes quand elles arrivent.
S’offrir des moments de répit où on se divertit, on fait autre chose, on bulle, on plane, on oublie, on regarde un film drôle, on lit un livre divertissant (pas trop sérieux).
Puis on réfléchit, on écrit, on parle de notre expérience avec une personne de confiance, de préférence qui n’offrira pas trop de conseils. 🙂

Bernard

Image: Calvin and Hobbes de l’auteur Bill Waterson

 

Cette entrée a été publiée le février 23, 2020. 1 commentaire

Avent: Comment se préparer pour accueillir l’Unité du Christ?

L’Avent: se préparer pour accueillir l’Unité du Christ selon Un cours en miracles

En ce temps  de l’Avent, selon la tradition chrétienne, nous nous préparons à la naissance de Jésus. A une époque plus ancienne, c’était un temps de pénitence, de jeûne et de sobriété. Plus récemment, l’Eglise a insisté sur les notions d’attente joyeuse et d’espérance qui caractérisent ce moment de l’année pour les croyants. Mais le mois précédant Noël se résume bien souvent à des préparatifs de fêtes de fin d’année, des projets de repas ou de vacances et des achats de cadeaux. Comment retrouver  la signification de cette tradition millénaire afin de la vivre de manière authentique ?

Le livre  Un cours en miracles enseigne une philosophie hautement spirituelle, qui utilise la terminologie chrétienne et réinterprète les symboles du christianisme pour délivrer un message d’amour, de pardon et d’unité. A la lumière de ce livre, l’Avent prend une signification particulière puisque, selon cette philosophie, nous sommes tous collectivement cet esprit du Christ, Jésus n’étant pas, pour Un cours en miracles, le seul être à incarner le Christ mais seulement un homme qui s’est souvenu de cette vérité présente en nous tous. Noël symbolise donc la naissance de cet esprit exceptionnel dans le cœur de chacun.

Selon Un cours en miracles, l’humanité dans son ensemble est issue d’un seul et unique Esprit, le Christ, où siègent l’Amour et la Paix de Dieu. Mais maintenant, un voile d’oubli cache cette vérité à la conscience de l’homme. Dans les ténèbres, loin de la lumière de notre Réalité, chacun se sent séparé et différent des autres, apeuré et méfiant, et cherche à se défendre et à satisfaire ses besoins, même aux dépens d’autrui. Pourtant, le souhait le plus cher de chacun, sans qu’il le sache, est de se souvenir de sa Réalité majestueuse, le Christ, ce qui restaurera dans son esprit la totalité de l’amour et de la joie du Ciel.

La naissance symbolique qui a lieu à la fin du mois de décembre concerne donc toute personne qui suit un chemin spirituel. Nous pouvons nous préparer à cet événement en nous rappelant l’importance du Christ pour nous. Cette Unité à laquelle nous appartenons tous nous appelle à nous souvenir de notre Réalité parfaite, où chacun est relié à tous les autres dans l’Amour. Pour cela, nous pouvons nous entraîner, pendant ce mois de décembre, à observer avec vigilance  chaque pensée qui réfute l’intégrité de cette unité. Chaque pensée de jugement ou de critique, de petitesse ou de privation et même chaque pensée de blessure et de souffrance, a pour effet de nous séparer des autres, de nous priver de l’Esprit du Christ et de nous enchaîner davantage aux expériences malheureuses.

Malgré les événements tragiques et les conditions déplorables de ce monde, il existe pourtant une partie de notre conscience qui ne souffre pas. Elle se trouve au-delà de nos pensées et de notre vécu ordinaire, dans une partie reculée de notre esprit, mais néanmoins toujours accessible. Le fait d’insister sur nos malheurs, notre insatisfaction, nos blessures et nos contrariétés occulte cette dimension de notre conscience, alors qu’elle recèle justement tout ce que nous cherchons véritablement. La paix et la joie du Ciel nous accueillent dans le silence de notre esprit, quand il se calme et se tourne vers l’intérieur. Nous y retrouvons, enfin, la quiétude du Christ.

Pour nous aider, Un cours en miracles nous rappelle que nous sommes accompagnés. Le Saint-Esprit, cette présence de paix qui demeure toujours en nous, attend simplement que nous Lui apportions toutes nos blessures et toute notre souffrance. Dans cet endroit intérieur de paix, nous entendrons également la voix de Jésus, celle qui a dicté Un cours en miracles à son scribe, Helen Schucman pour livrer ce message de paix au monde. Dans ce voyage de retour à notre véritable Identité, nous sommes puissamment entourés et n’avons qu’à tourner notre attention vers ces Présences sublimes pour trouver la force et la confiance d’affronter l’obscurité présente en nous.

Durant les quelques jours qui nous séparent de Noël, pensons à demander à nos grands Compagnons qu’Ils nous aident à rester vigilants, à remplacer toute pensée de ressentiment, de colère, de peur et de souffrance par le souvenir de notre Réalité resplendissante. L’Esprit d’Unité du Christ est notre véritable Identité, partagée par tous les êtres sur terre. La signification de Noël est le rappel de cette sainteté et de cette perfection, au-delà de toutes nos erreurs et de tous nos oublis. Jésus n’est pas venu pour exalter sa propre gloire mais pour nous rappeler la nôtre. Ressentons sa présence, en nous souvenant de cette perfection en nous et en la voyant dans les yeux de chacun.

« En ce Noël, donne au Saint-Esprit tout ce qui te blesse. Laisse-toi être complètement guéri afin que tu puisses te joindre à Lui dans la guérison, et célébrons notre délivrance ensemble en délivrant chacun avec nous. Ne laisse rien derrière, car la délivrance est totale, et quand tu l’auras acceptée avec moi, tu la donneras avec moi. Toute douleur, tout sacrifice et toute petitesse disparaîtront dans notre relation, qui est aussi innocente que notre relation avec notre Père, et aussi puissante. La douleur nous sera portée et disparaîtra en notre présence, et sans douleur il ne peut y avoir de sacrifice. Et sans sacrifice il doit y avoir l’amour. » 

Extrait d’Un cours en miracles T-15.XI.3:1-6

Article écrit par Bernard Groom

Ai-je le droit de « secouer le cocotier » de quelqu’un?

(Vous pouvez laisser un commentaire en bas de cet article, si vous le souhaitez)

Secouer son cocotier, oui ou non, that is the question!

Réflexions sur la pratique de la bienveillance dans les relations

Bonjour,

J’ai une toute petite question à te poser. Il m’arrive parfois de penser que j’ai envie de secouer le cocotier (au sens figuré rassure-toi) de certaines personnes proches. Je me dis que tout ça n’est pas très bienveillant….que cela manque de compassion. Puis, je me ravise et me demande : »et si, justement, il serait bienveillant d’agir de la sorte car ceci pourrait être bénéfique pour la personne ? » Que penser de cela ? Merci à toi.

Bonjour Giovanna,

Alors, pour ces personnes-cocotiers! 🙂 Vous vous êtes rencontrés pour une raison! Pour toi, c’est pour apprendre que « la colère/frustration/

contrariété/impatience n’est jamais justifiée » (extrait d’Un cours en miracles). Que chaque fois que quelqu’un m’énerve, il y a toujours, toujours, toujours une pensée de séparation qui rode quelque part dans mon esprit, et c’est alors nettement, nettement plus facile de m’énerver après cette personne que de remettre en question l’ensemble de mon expérience. QUI est énervé? Qui est cette personne? Il n’y a que mon petit soi qui peut s’énerver. Et ce petit soi existe uniquement pour me faire oublier mon grand Soi.

Mon petit soi est TOUJOURS énervé. Parfois il dit que c’est à cause des autres, parfois à cause de moi-même. Mais il est toujours dérangé. Point. Mon grand Soi n’est jamais contrarié. Qui pourrait le déranger? Il comprend la bêtise de tout le monde et ne la juge pas. Il comprend que tout le monde souffre, tout le monde est assassin, tout le monde est égoïste, et il n’attend rien de personne, surtout pas un comportement stable et censé.

Mais si je m’énerve, ceci n’est pas un problème. Ce n’est pas un crime ou un péché. Mais un signe clair que je suis dans l’erreur. C’est une opportunité pour moi de retrouver Ce qui est censé et stable dans la vie, la vraie Vie.

Cela dit, ça ne veut pas dire que m’énerver après une personne ne peut pas être une bonne chose pour l’autre. Tout comme je me sers du comportement égoïste d’une autre personne pour m’approcher de la Vérité, l’autre personne peut faire pareil avec mon énervement. Cela peut lui servir positivement. Il peut voir ça comme une opportunité de se mettre en question. Donc Il y a du juste dans ce que tu as dit. Seulement, il faut s’énerver contre l’autre de la « bonne façon » et pour la « bonne raison ». C’est à dire, en toute connaissance de ce qu’on est en train de faire. Parfois nous sommes obligés de « prétendre » de nous énerver pour percer l’inconscience et l’égoïsme de l’autre, des couches qui sont parfois imperméables à tout argument calme et raisonné.

Kenneth Wapnick notamment était obligé de prétendre d’être énervé après des ouvriers qui glandaient sur le chantier chez lui. « Will you get up and move your asses! » il paraît qu’il leur a dit. « Levez vous et bougez vos culs! » 🙂

Mais au fond de lui il était calme. Il n’était pas contrarié par leur paresse et leur manque de respect envers le client. C’était simplement la façon juste de les empêcher de continuer à rester dans leur esprit faux. Ce n’est pas rendre un service à quelqu’un, Kenneth nous l’a rappelé à plusieurs reprises, de le laisser continuer avec un comportement motivé par son esprit faux. Comme pour un petit enfant qui veut absolument traverser une route tout seul ou jouer avec un couteau, il faut trouver un moyen de l’empêcher de le faire, de percer son caprice, même si le moyen doit être ferme.

Comme avec tout, on essaie de prendre conscience de l’état de notre esprit et de l’origine, la véritable origine de nos sentiments, en gardant le schéma de la séparation en tête. Donc, il y a une réponse OUI à ta question, et une réponse NON, selon l’esprit dans lequel on est quand on secoue son cocotier! Et si jamais on réagit mal, on peut toujours reconnaître son erreur, la regretter, trouver le pardon pour soi, et recommencer.

Autre petite anecdote… parfois on doit laisser quelqu’un dans son « jus » d’esprit faux. Il ne faut pas y toucher. Kenneth avait appris cela – à ses dépens! – avec Helen Schucman. Il a voulu, un jour, l’aider avec un problème qu’elle ressassait, sans fin. Il lui a dit d’essayer de trouver la paix avec cette personne comme elle l’avait fait dans une autre situation, en pratiquant une sorte de visualisation qui avait bien marché avec cette autre personne. Le jour d’après, en arrivant chez Helen, Ken était fusillé par son regard noir. « Ne me fait plus jamais ça! » Il paraît qu’après cette méditation qu’elle avait faite, elle s’était réveillée dans la nuit avec une colère totalement débridée et n’avait pas refermé l’œil de la nuit. Il avait bien appris sa leçon et n’avait plus jamais essayé de l’aider ou de la corriger de cette façon. 🙂

Merci pour ta question !

Bernard

Question reçue sur les réseaux sociaux :

« En quoi cela est-il mauvais de secouer le cocotier ? Cela peut être fait avec douceur et bienveillance ….c’est aussi être thérapeute, non ? »

 Bonjour, 

J’espère ne pas avoir communiqué qu’il est mauvais de « secouer le cocotier », mais que tout dépend de la façon dont nous le faisons. Si nous ressentons de l’irritation qui nous donne envie de le faire, alors nous ferions mieux, en premier lieu, de régler notre erreur de sensibilité. Si nous ressentons une envie ou un besoin de secouer quelqu’un, idem, il vaut mieux que je regarde en moi pour voir pourquoi je pense que je dois être le thérapeute pour quelqu’un.

Si je ressens que secouer quelqu’un doucement et gentiment, pour son bien, vient d’un esprit de bienveillance et même de compassion, alors cela peut être tout à fait juste et bien. Mais je dois d’abord faire le tour de mon esprit pour connaître ma véritable motivation : décharger ma frustration ou être une véritable présence de bienveillance pour quelqu’un.

 

Un psychiatre peu ordinaire

(Vous pouvez laisser un commentaire en bas de cet article, si vous le souhaitez)

Interview avec Serge Tribolet
sur la nature de la pensée

Nous présentons cet article pour tous ceux qui s’intéressent à la nature de l’esprit et la pensée. Serge Tribolet était psychiatre aux hôpitaux de Paris et soutenait l’idée (pas très populaire!) que l’esprit et la pensée n’étaient pas localisées dans le cerveau, une idée clé de la vision métaphysique d’Un cours en miracles. Vous pouvez ajouter un commentaire en bas de cet article, si vous le souhaitez.

Page 1)
Page 2)
Page 3)
Page 4)
Page 5)