Extraits d’Un cours en miracles

Un cours en miracles est un livre qui nous présente une vision unique du monde et de l’esprit, dans un langage poétique et hautement symbolique. Vous en trouverez quelques extraits ici sur cette page. Vous pouvez trouver d’autres extraits, sur le thème de la non-dualité, sur la page Non-dualité.

« Leçon 182 : Je serai calme un instant et rentrerai chez moi : Dans ce monde où tu sembles vivre, tu n’es pas chez toi. Et quelque part dans ton esprit, tu connais que c’est vrai. Un souvenir de chez toi continue de te hanter, comme s’il y avait un endroit qui appelait ton retour, bien que tu ne reconnaisses pas la voix, ni ce que c’est que cette voix te rappelle. Or tu sens comme un étranger ici, d’un ailleurs tout à fait inconnu… Nous parlons aujourd’hui pour quiconque parcourt ce monde, car il n’est pas chez lui… »

« Écoute – tu saisis peut-être comme une allusion à un état ancien pas tout à fait oublié ; vague, peut-être, mais aussi étrangement familier, comme une chanson dont le nom est depuis longtemps oublié, et les circonstances dans lesquelles tu l’as entendue complètement effacées de ta mémoire. Ce n’est pas tout le chant qui t’est resté mais seulement un petit brin de mélodie, qui ne se rattache ni à une personne ni à un lieu ni à rien de particulier. Mais cette petite partie suffit pour que tu te souviennes combien ce chant était beau, comme le cadre dans lequel tu l’as entendu était merveilleux et combien tu aimais ceux qui étaient là et l’écoutaient avec toi.  »  (T-21.I.6:1-3)

« Les notes ne sont rien. Pourtant tu les as gardées en toi, pas pour elles-mêmes mais comme le doux souvenir de ce qui te ferait pleurer si tu te souvenais combien cela t’était cher. Tu pourrais te souvenir, pourtant tu as peur, croyant que tu perdrais le monde que tu as appris depuis. Et pourtant tu sais qu’il n’y a rien dans le monde que tu as appris qui te soit même moitié moins cher que cela. Écoute et vois si tu te souviens d’un chant ancien que tu connaissais il y a si longtemps et qui t’était plus cher que toutes les mélodies que tu t’es enseigné à chérir depuis. »   (T-21.I.7:1-5)

« Au-delà du corps, par-delà le soleil et les étoiles, passé tout ce que tu vois et pourtant vaguement familier, il est un arc de lumière dorée qui s’étire devant toi en un grand cercle resplendissant. Et tout le cercle se remplit de lumière sous tes yeux. Les bords du cercle disparaissent, et ce qui est à l’intérieur n’est plus du tout contenu. La lumière s’étend et recouvre tout, allant jusqu’à l’infini et brillant à jamais, sans rupture ni limite nulle part. À l’intérieur tout est joint en parfaite continuité. Il n’est pas possible non plus d’imaginer qu’il pourrait y avoir quoi que ce soit à l’extérieur, car nulle part cette lumière n’est pas. »   (T-21.I.8:1-6)

« L’amour souhaite être connu, complètement compris et partagé. Il n’a pas de secrets, rien qu’il voudrait garder à part et cacher. Il marche en plein soleil, les yeux ouverts et calme, avec un sourire accueillant et une sincérité si simple et si évidente qu’il est impossible de mal le comprendre. »

« Rien de ce que tu peux faire ne peut changer l’Amour éternel. »

« Chacun a éprouvé ce qu’on pourrait appeler le sentiment d’être transporté hors de lui-même. Ce sentiment de libération dépasse de beaucoup le rêve de liberté qui est parfois espéré dans les relations particulières. C’est le sentiment d’une réelle évasion hors de toute limitation. Si tu considères ce que ce « transport » entraîne réellement, tu te rendras compte que tu perds soudain toute conscience du corps tout en te joignant à quelque chose d’autre en quoi ton esprit s’élargit jusqu’à l’englober. Il devient une partie de toi quand tu t’unis à lui. Et les deux deviennent entiers, lorsque ni l’un ni l’autre ne sont perçus comme séparés. »

« Ce qui se passe réellement, c’est que tu as abandonné l’illusion d’une conscience limitée tout en perdant ta peur de l’union. L’amour qui la remplace instantanément s’étend et s’unit à ce qui t’a libéré. Tant que cela dure, tu n’es pas incertain de ton Identité et tu ne voudrais pas La limiter. Tu t’es échappé de la peur pour entrer dans la paix, en acceptant simplement la réalité sans lui poser de questions. »

« Afin de voir, tu dois reconnaître que la lumière est au-dedans, pas au-dehors. Tu ne vois pas à l’extérieur de toi, et l’équipement pour la vue n’est pas non plus à l’extérieur de toi. Une partie essentielle de cet équipement est la lumière qui rend possible de voir. Elle est toujours avec toi, rendant la vision possible en toutes circonstances. »

« La douleur est une fausse façon de voir. Lorsqu’elle est ressentie sous quelque forme que ce soit, c’est une preuve de tromperie de soi. Ce n’est pas du tout un fait. Il n’est pas une forme qu’elle prend qui ne disparaisse quand elle est vue correctement. »

« La grâce est l’acceptation de l’Amour de Dieu dans un monde de haine et de peur apparentes. Par la grâce seule, la haine et la peur disparaissent, car la grâce présente un état tellement opposé à tout ce que le monde contient que ceux dont l’esprit est éclairé par le don de la grâce ne peuvent pas croire que le monde de la peur est réel. »

« La grâce est l’aspect de l »Amour de Dieu qui ressemble le plus à l’état qui règne dans l’unité de la vérité. C’est l’aspiration la plus élevée du monde, car elle conduit au-delà du monde entièrement. Elle est au-delà de l’apprentissage, or c’est le but de l’apprentissage, car la grâce ne peut venir jusqu’à ce que l’esprit se prépare à la véritable acceptation. La grâce devient inévitable instantanément chez ceux qui ont préparé une table où elle peut être doucement déposée et reçue de plein gré ; un autel propre et saint pour le don. »

« Rêve tendrement de ton frère qui est sans péché et s’unit à toi en sainte innocence … Rêve aux gentillesses de ton frère au lieu de t’attarder dans tes rêves sur ses erreurs. Choisis ses prévenances comme objet de tes rêves, au lieu de faire le compte des blessures qu’il a données. Pardonne-lui ses illusions et rends-lui grâce de toute l’aide qu’il a donnée et ne balaie pas ses nombreux dons parce qu’il n’est pas parfait dans tes rêves. »

« En heureuse bienvenue, j’ai la main tendue vers chaque frère qui voudrait se joindre à moi afin d’aller au-delà de la tentation [du jugement], et dont le regard se porte avec une fixe détermination vers la lumière qui luit au-delà avec une parfaite constance. »

« Tu t’identifieras avec ce en quoi tu te pense en sécurité. Quoi que cela puisse être, tu croiras que cela ne fait qu’un avec toi. Ta sécurité réside dans la vérité et non dans les mensonges. L’amour est ta sécurité. La peur n’existe pas. Identifie-toi à l’amour, et tu es en sécurité. Identifie-toi à l’amour, et tu es chez toi. Identifier-toi à l’amour, et trouve ton Soi. »

« L’ego fait les illusions. La vérité défait ses rêves mauvais en les dissipant par sa lumière. La vérité n’attaque jamais. Elle est, simplement. Et par sa présence, l’esprit est rappelé de ses fantasmes, s’éveillant au réel. Le pardon invite cette présence à entrer et à prendre sa juste place au-dedans de l’esprit. Sans le pardon l’esprit est enchaîné, croyant en sa propre futilité. Or avec le pardon la lumière luit à travers le rêve de ténèbres, lui offrant l’espoir et lui donnant le moyen de se rendre compte de la liberté qui est son héritage… »

« Le pardon met fin au rêve de conflit ici. Le conflit doit être résolu. Il ne peut être évité, mis de côté, nié, déguisé, vu ailleurs, appelé d’un autre nom ou caché par quelque tromperie, si l’on veut s’en échapper. Il doit être vu exactement tel qu’il est, là où l’on pense qu’il est, dans la réalité qui lui a été donnée et avec le but que l’esprit lui a accordé. Car alors seulement ses défenses sont levées, et la vérité peut luire sur lui tandis qu’il disparaît. »

« Le pardon est un choix. Je ne vois jamais mon frère tel qu’il est, car cela est bien au-delà de la perception. Ce que je vois en lui est simplement ce que je souhaite voir, parce que cela représente ce que je veux pour vérité… »

« Le pardon est le moyen désigné pour la fin de la perception. La connaissance est rétablie une fois que la perception est d’abord changée, puis fait place entièrement à ce qui reste à jamais au-delà de sa plus haute portée. Car les vues et les sons ne peuvent servir, au mieux, qu’à rappeler le souvenir qui réside au-delà d’eux tous… »

« Je ne suis affecté que par mes pensées. Il n’est besoin que de cela pour que le salut* vienne au monde entier. Car dans cette seule pensée chacun est enfin délivré de la peur. Maintenant il a appris que personne ne l’effraie, que rien ne peut le mettre en danger. Il n’a pas d’ennemis et il est à l’abri de toutes choses extérieures. Ses pensées peuvent l’effrayer, mais puisque ces pensées appartiennent à lui seul, il a le pouvoir de les changer et d’échanger chaque pensée de peur contre une pensée heureuse d’amour… »
* Le salut, dans la philosophie du Cours, est l’éveil du rêve de la séparation et de la dualité.

« Nul ne désire la douleur. Mais il peut penser que douleur est plaisir. Nul n’éviterait son bonheur. Mail il peut penser que la joie est douloureuse, menaçante et dangereuse. Chacun recevra ce qu’il demande. Mais il se peut qu’il se méprenne sur ce qu’il veut, l’état qu’il voudrait atteindre. Alors que peut-il demander dont il voudrait quand il le reçoit. Il a demandé ce qui l’effraiera et lui apportera de la souffrance. Soyons résolus aujourd’hui à demander ce que nous voulons réellement, et seulement cela, afin que nous passions cette journée sans peur et sans confondre la douleur avec la joie ni la peur avec l’amour… »

« Qui n’utilise que la vision du Christ trouve une paix si profonde et tranquille, si imperturbable et entièrement inchangeable, que le monde n’en contient pas l’équivalent. Les comparaisons se taisent devant cette paix. Et le monde entier s’en va en silence tandis que cette paix l’enveloppe et le porte doucement à la vérité, et plus jamais il ne sera la demeure de la peur. Car l’amour est venu et a guéri le monde en lui donnant la paix du Christ. »

L’unité est simplement l’idée que Dieu est. Et dans Son Être, Il embrasse toutes choses. Aucun esprit ne contient autre chose que Lui. Nous disons :  » Dieu est « , puis nous cessons de parler, car dans cette connaissance les mots sont in-signifiants. Il n’est pas de lèvres pour les prononcer et pas de partie de l’esprit suffisamment distincte pour ressentir qu’il est maintenant conscient de quelque chose qui n’est pas lui-même. Il s’est uni à sa Source. Et comme sa Source même, il est simplement.   (W-pI.169.5:1-7)

« Tu n’a pas perdu ton innocence. C’est après elle que tu languis. Voilà le désir de ton cœur. Voilà la voix que tu entends et voilà l’appel qui ne peut être nié… »

« Le pardon est la grande délivrance du temps. C’est la clé pour apprendre que le passé est terminé. La folie ne parle plus. Il n’y a pas d’autre enseignant est pas d’autre voie. Car ce qui a été défait n’est plus. »

Tu es le rêveur du monde des rêves. Il n’a pas d’autre cause et n’en aura jamais. Rien de plus effrayant qu’un rêve futile a terrifié le Fils de Dieu et lui a fait penser qu’il avait perdu son innocence, nié son Père et fait la guerre contre lui-même. Le rêve est si effrayant, il semble si réel, qu’il ne pourrait pas se réveiller à la réalité sans une sueur de terreur et sans un cri de peur mortelle, à moins qu’un rêve plus doux ne précède son réveil et ne permette à son esprit plus calme d’accueillir, et non de craindre, la Voix qui appelle avec amour pour le réveiller ; un rêve plus doux, dans lequel sa souffrance est guérie et où son frère est son ami. Dieu a voulu qu’il s’éveille doucement et avec joie, et Il lui a donné les moyens de s’éveiller sans peur.   (T-27.VII.13:1-5)

« Qui, se tenant sur une rive lointaine, peut se voir en rêve de l’autre côté d’un océan, jusqu’en un lieu et en un temps depuis longtemps disparus? Ce rêve peut-il être une réelle entrave à là où il est réellement ? Car cela est un fait, qui ne change pas quels que soient ses rêves. »

« La paix est impossible pour ceux qui regardent la guerre. La paix est inévitable pour ceux qui offrent la paix. Comme il est facile, alors, d’échapper de ton jugement du monde ! … Maintenant la question est différente. Ce n’est plus :  » La paix peut-elle être possible en ce monde ?  » mais plutôt :  » N’est-il pas impossible que la paix soit absente ici ?  »

« Ce n’est pas le monde qui fait que la paix semble impossible. C’est le monde que tu vois qui est impossible. »

« En réalité tu es parfaitement inaffecté par toutes les expressions du manque d’amour. »

« La paix est un attribut en toi. Tu ne peux pas la trouver au-dehors. »

« La maladie est une forme de quête extérieure. La santé est la paix intérieure. Elle te permet de rester inébranlé face au manque d’amour venant du dehors et capable, par ton acceptation des miracles, de corriger les conditions qui procèdent du manque d’amour en autrui. »

« Il n’y a rien à l’extérieur de toi. A la fin, c’est cela que tu dois apprendre, car c’est te rendre compte que le Royaume des Cieux t’est rendu. »

« Le Ciel n’est ni un lieu ni une condition. C’est simplement la conscience d’une parfaite Unité, et la connaissance qu’il n’y a rien d’autre : rien en dehors de cette Unité, et rien d’autre au-dedans. »

« Les esprits sont joints ; les corps ne le sont pas. Ce n’est qu’en assignant à l’esprit les propriétés du corps que la séparation semble possible. Et c’est l’esprit qui semble être fragmenté, privé et seul. Sa culpabilité, qui le garde séparé, est projetée sur le corps, qui souffre et meurt parce qu’il est attaqué pour tenir la séparation dans l’esprit et l’empêcher de connaître son Identité. »

« Tu peux tendre la main et toucher au Ciel. Toi dont la main est jointe à celle de ton frère, tu as commencé à tendre au-delà du corps, mais pas à l’extérieur de toi, pour atteindre ensemble votre Identité partagée. »

[Le corps] « ne te limite pas pour la simple raison que tu ne voudrais pas qu’il le fasse. Tu n’es pas réellement « soulevé hors » de lui : il ne peut pas te contenir. Tu vas où tu voudrais être, en y gagnant, et non perdant, un sentiment de Soi. En ces instants de délivrance des restrictions physiques, tu éprouves en grande partie ce qui se passe dans l’instant saint : la levée des barrières du temps et de l’espace, l’expérience soudaine de paix et de joie et, par-dessus tout, le manque de conscience du corps, et de questionnement quant à savoir si tout cela est possible ou non. »

« L’attraction de la culpabilité produit la peur de l’amour, car jamais l’amour ne poserait même un regard sur la culpabilité. C’est la nature de l’amour de ne regarder que la vérité, car là il se voit lui-même, avec quoi il voudrait s’unir, dans une sainte union et dans la complétude. »

« De même que l’amour doit regarder passé la peur, de même la peur ne doit pas voir l’amour. Car l’amour contient la fin de la culpabilité, aussi sûrement que la peur en dépend. L’amour n’est attiré que vers l’amour. Parce qu’il passe complétement sur la culpabilité, il ne voit pas la peur. »

« Dans la paix qui rayonne en toi est la pureté parfaite où tu fus créé. Ne crains pas de regarder la belle vérité en toi. Regarde au-travers du nuage de culpabilité qui trouble ta vision et pose ton regard passé les ténèbres sur le saint lieu où tu verras la lumière. »

« Aucune illusion que tu lui as jamais reprochée n’a touché son innocence en aucune façon. Sa pureté rayonnante, entièrement intouchée par la culpabilité et entièrement aimante, brille au-dedans de toi. Regardons-le ensemble et aimons-le. Car dans l’amour de lui et ta non-culpabilité. Mais regarde-toi, et la joie et la reconnaissance pour ce que tu vois banniront à jamais la culpabilité. »

« Sans défenses, tu deviens une lumière que le Ciel reconnaît avec gratitude pour sienne. Et elle te conduira sur les voies désignées pour ton bonheur selon l’ancien plan, commencé à la naissance du temps. Ceux qui te suivent joindront leur lumière à la tienne, qui en sera augmentée jusqu’à ce que le monde soit illuminé de joie. Et c’est avec joie que tes frères déposeront leurs défenses encombrantes, qui ne leur servaient à rien et ne pouvaient que terrifier. »

« Bien que tu sois un seul Soi, tu fais l’expérience d’un soi qui est double : à la fois bon et mauvais, aimant et haïssant, esprit et corps. Cette impression d’être divisé en opposés induit des sentiments de conflit, aigu et constant, et conduit à des tentatives frénétiques pour réconcilier les aspects contradictoires de cette perception de soi. Tu as cherché maintes solutions de ce genre, et aucune n’a marché. Les opposés que tu vois en toi ne seront jamais compatibles. Un seul existe. »

« Ton unité est celle de toute la création. Ta parfaite unité rend le changement en toi impossible. Tu n’acceptes pas cela et tu ne te rends pas comptes qu’il doit en être ainsi parce que tu crois que tu t’es déjà changé. »