« Dans la quiétude je voudrais regarder le monde, qui ne fait que refléter Tes Pensées et les miennes aussi. Que je me souvienne qu’elles sont les mêmes, et je verrai la douceur de la création. »
Commentaire:
Cette belle leçon, comme tant d’autres, cherche à nous emmener vers les plus hauts sommets de l’esprit en nous montrant ce que nous faisons pour rester en bas, dans les abîmes de ce monde. Il nous suffit de voir nos pensées d’auto-condamnation et de jugement (nos ‘péchés’), puis de comprendre leur insignifiance, comprendre qu’elles ne sont pas du tout ‘féroces’. Nous ne voyions pas la douceur de la création parce que notre esprit se focalisait sur l’idée du péché, sur notre péché, que nous voyions en suite à l’extérieur sur les épaules des autres, par l’effet de la projection.
Mais notre perception est fausse. Les idées de mal et de péché provenaient simplement de la croyance en notre séparation d’avec l’Amour. C’est en dissipant cette croyance que nous faisons disparaître notre sentiment de péché et d’exil. Alors nous voyons notre parfaite innocence, un état de perfection et d’impeccabilité partagé par tous et par tout. Une fois dissipée l’ombre de notre culpabilité, le monde apparaît maintenant baignant dans une lumière éclatante, et nous respirons enfin la douceur de la création.
La mise en pratique:
Concrètement, cela veut dire que quand nous entendons une information dérangeante au journal télévisé le soir, et que nous ressentons de la tristesse, du dégoût, de la peur ou de l’horreur, nous devons d’abord nous rappeler que, d’une façon ou d’une autre, nous devons avoir tort (« Préfères-tu avoir raison ou être heureux ? » T-29.VII.1:9).
Car la douceur de la création est là, quelque part, malgré les tragédies de ce monde et malgré les puissantes émotions qu’elles suscitent en nous. Cette étape est essentielle. Nous ne pourrons pas accéder à une autre perception et à une autre expérience du monde si nous continuons à renforcer et à justifier notre perception actuelle, qui est désastreuse. Il va falloir que nous arrêtions de nous faire mal!
Puis nous nous suggérons que le mal que nous ressentons n’est pas le mal « là-bas » mais le mal ici, en nous. En moi. Chacun doit apprendre à se dire:
« C’est mon mal. La douleur que je ressens vient d’un puissant sentiment de péché et de culpabilité que j’ai entretenu et que je renforce au moyen de ces images à la télé. Mais ce n’est pas grave. Voilà ce que je dois finalement comprendre: ce sentiment de mal-être n’est fondé sur rien, absolument rien. (Ceci est le principe de l’Expiation du Cours.) L’Amour m’entoure et m’accepte pleinement à chaque instant. Ce même Amour entoure et accepte totalement chaque personne dans ces scènes tragiques à la télé. »
Voilà le miracle. Le mal n’est pas le mal une fois qu’il est vu correctement; la tragédie n’est plus une tragédie une fois que nous retournons vers l’Amour.
Le monde n’a pas réellement changé, mais notre expérience du monde, elle, a complètement changé. La Douceur sous-jacente est apparue, révélant la dimension céleste que nos pensées de séparation avaient si longtemps dissimulée.
NB: Souvenez-vous que le Dieu du Cours n’est pas le Dieu de la Bible, mais une présence d’amour parfait et intemporel, incapable de juger, condamner ou de faire une différence entre un être et un autre.
Oui, c’est tout simplement magnifique. La lecture de ce livre m’apporte graduellement de belles émotions de lumière et de légéreté… Mon égo apprécie également, reste t-il un égo purifié au Fils de l’Homme?
Puisse la douceur de la création être tout ce que je vois !