Sur le manque
Pour continuer notre étude, nous tournons vers le rapport entre l’instant saint est le concept du manque. Le manque est, selon l’un des extraits en-dessous, la « différence essentielle » entre le monde que nous avons fait et celui de la Réalité parfaite (« Dieu »). Le sentiment de séparation est le « seul manque que nous avons réellement besoin de corriger » et cela malgré les multitudes de différents besoins que nous percevons tous les jours dans nos vies. Selon ces extraits, nous nous privons nous-mêmes, or l’instant présent contient tous ce qu’il nous faut en réalité. Nous avons besoin donc d’apprendre à reconnaître que nous avons tout, ce qui se fait en méditant sur l’instant saint. Comme le deuxième extrait sous-entend, nous ne pouvons pas nous trouver dans un moment meilleur que cet instant maintenant.
Extraits:
Le sentiment d’être séparé de Dieu est le seul manque que tu aies réellement besoin de corriger. Ce sentiment de séparation n’aurait jamais surgi si tu n’avais pas distordu ta perception de la vérité, percevant ainsi un manque en toi. Si l’idée d’un ordre de besoins a surgi, c’est parce que, ayant fait cette erreur fondamentale, tu t’étais déjà fragmenté en niveaux avec des besoins différents. En t’intégrant toi-même, tu deviens un ; en conséquence, tes besoins deviennent un. Des besoins unifiés conduisent à une action unifiée, parce que cela produit un manque de conflit. (T-1.VI.2:1-5)
Alors que le manque n’existe pas dans la création de Dieu, il est très apparent dans ce que tu as fait. De fait, c’est la différence essentielle entre les deux. Le manque implique que tu te trouverais mieux dans un état en quelque sorte différent de celui dans lequel tu es. Jusqu’à la « séparation », qui est la signification de la » chute « , rien ne manquait. Il n’y avait pas du tout de besoins. Les besoins ne surgissent que lorsque tu te prives toi-même. (T-1.VI.1)
Ceux qui perçoivent et reconnaissent qu’ils ont tout n’ont aucune sorte de besoin…. Comme à chacun, tout t’a été donné quand tu as été créé. (T-1.IV.3)