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Comment revenir à notre unité en Dieu

Pour donner suite à notre dernière séance (cliquer ici pour la visionner), nous vous proposons plusieurs exercices : 

Selon Kenneth Wapnick, nous n’avons pas de multiples relations particulières, mais une seule : celle avec notre ego.

Dès l’instant où nous choisissons l’ego (la particularité) pour guider nos pensées, toutes nos relations avec autrui suivront le même modèle. Elles seront toutes dominées par nos besoins personnels de nous valoriser (ou de nous dévaloriser) et de nous déculpabiliser en accusant les autres (ou de nous culpabiliser en nous jugeant nous-même). 

La première étape pour retrouver l’unité est de percevoir l’universalité de cette unique relation avec notre ego : nous percevons tout le monde à travers le filtre de notre ego. En réalité, nous ne voyons que notre propre ego chez les autres. 🙂

Prenons donc conscience cette semaine que:

Chez Kenneth Wapnick, cet apprentissage est celui qu’il appelle reconnaître notre parfaite « sameness », notre similitude identique avec les autres.

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En nous réside également la présence du Saint-Esprit et du Christ, et il nous est demandé de percevoir cette présence partout chez les autres. Engageons-nous dans la leçon 161 (que nous vous recommandons de lire intégralement), qui nous encourage à transcender notre perception corporelle des autres pour découvrir l’étincelle éclatante du Christ en chacun d’eux.

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Kenneth Wapnick évoque les autres comme des « parties détachées » (split-off parts) de notre propre esprit. Entraînons-nous cette semaine à percevoir les autres comme des parties de nous-mêmes, non pas de notre petit esprit particulier, bien sûr, mais de notre Soi intemporel. Nous ne pouvons pas dire bonjour à un étranger (il n’y en a pas !), mais uniquement à des parties de notre propre être oubliées depuis longtemps.

À présent, essayons de nous en souvenir à chaque rencontre :

Lisons ce texte du Cours plusieurs fois cette semaine pour nous inspirer: 

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Le Cours est catégorique: nous n’avons jamais véritablement quitté notre demeure céleste en Dieu (c’est d’ailleurs tout le principe de l’Expiation dans le Cours). Nous y sommes à chaque instant, même quand une partie de notre esprit semble vivre dans ce monde de folie.

Méditons en profond silence sur cette idée tout au long de cette semaine, nous offrant des moments d’évasion totale de ce monde et nous rappelant qu’à chaque instant, nous sommes toujours au Ciel, enveloppés dans la paix éternelle de notre Père qui nous aime et nous protège à jamais. 

Cette entrée a été publiée le février 1, 2024. 1 commentaire

Transformer nos relations

NB: Cliquez ici pour lire une meilleure présentation de cet article.

Pour donner suite à notre dernière séance, nous vous proposons un ensemble d’exercices. Nous vous invitons à en choisir un ou deux pour cette semaine et à essayer de le pratiquer pour opérer un véritable changement dans votre esprit. 

Les relations prennent une importance particulière dans le curriculum d’Un cours en miracles. Elles deviennent le moyen de guérir notre esprit de ses erreurs. 

Du fait de nous croire séparés de l’Unité parfaite de Dieu, nous nous croyons également séparés d’autres personnes. Malgré notre séparation physique avec autrui, nous restons joints dans l’esprit. De ce fait, trouver cette unité avec l’autre devient la façon dont nous allons guérir notre esprit de l’illusion de séparation. Une relation dévouée à la satisfaction de nos besoins et à la projection de notre souffrance renforce la séparation; elle s’appelle une relation particulière. Une relation qui a pour but de retrouver la similitude, la fraternité et l’union avec l’autre est ce que nous appelons une relation sainte.   

a) Essayons de transformer nos besoins en préférences. Au lieu de penser « Il me faut… Il/elle doit… », disons « Je voudrais bien ceci, je préfèrerais que cela se passe comme ça, mais si cela ne se produit pas, je ne me sentirai pas lésé-e et je resterai en paix. »

b) Cherchons à satisfaire tout à fait nos besoins dans la richesse de notre Esprit joint au Christ en nous. Disons « Si mes besoins ne sont pas satisfaits, je vais essayer de retrouver un sentiment de joie et de satisfaction au fond de mon propre Esprit. Toute la reconnaissance, l’approbation, la valorisation, le confort et l’abondance qu’il me faut se trouvent à l’intérieur de mon propre Esprit. »
 

a) Cherchons à trouver la vraie cause de notre souffrance dans notre choix d’avoir voulu nous sentir séparés de l’Amour de Dieu. Prenons responsabilité pour ce sentiment de mal-être et nourrissons alors nos besoins de l’intérieur, dans la présence de Jésus et du Saint-Esprit (revisionner la séance 7).

b) Cherchons à trouver l’innocence de l’autre au-delà de son ego, la trace du Christ en lui/elle (revisionner la séance 8).

c) Cherchons à comprendre la souffrance de l’autre au-delà de son comportement dérangeant.

d) Comprenons que sa souffrance est la même que la nôtre. Nous nous ressemblons davantage que nous ne sommes différents.
Alors, explorons, cette semaine, nos manières d’être identiques à ceux qui nous dérangent. Nous partageons aussi le même besoin de pardon et de lien avec l’Amour de Dieu. 

Nous guérir avec l’innocence

Pour donner suite à notre dernière séance, nous vous proposons l’exercice suivant.

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Notre thème : Elever notre esprit vers l’innocence en chacun

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A la veille de Noël, il est naturel de ressentir des inquiétudes face aux situations stressantes, aux pressions du moment. 

Selon Un cours en miracles, tout problème, tout stress et toute contrariété émergent dans notre esprit lorsque nous oublions notre lien avec notre Source en Dieu.

Eprouver cette innocence fondamentale, qu’elle manifeste en nous ou en autrui, c’est rétablir la vérité dans notre esprit.
C’est rétablir la paix pour nous tous.
C’est dissiper tout malaise dans notre esprit, et nous soulager du fardeau de la culpabilité.
C’est enfin être libéré de toute erreur et faute. 

Puisse ce Noël nous révéler la perfection cachée dans l’esprit de chacun.

Malgré la bêtise de l’être humain, malgré son égoïsme, sa difficulté à partager, à écouter et à s’ouvrir aux autres, nous pouvons toujours discerner son innocence et sa beauté originelles. 

Qui est notre « sauveur » ?

Suite à notre dernière séance, nous vous proposons les exercices suivants.

Notre thème : Nous sommes entourés par nos « sauveurs »

Un cours en miracles nous propose un chemin de guérison simple, radical mais pas facile ; c’est en effet le souvenir de notre Identité parfaite au sein du Christ qui fera disparaître nos illusions de particularité, de séparation et de dualité. 

Regardons cette idée d’un plus près 
Nous n’avons jamais quitté notre véritable état d’unité parfaite, incluant tout et chacun autour de nous.
De ce fait, nous partageons avec tous cette même unité.
Logique, non? 
Ceux que nous considérons comme « les autres » ne sont pas séparés de nous (dans l’esprit) et sont l’exact reflet de ce que nous sommes. Et cela malgré les différences parfois importantes que nous percevons. 

Pour trouver notre magnificence en Dieu, il nous suffit donc de la chercher en la personne qui vient de s’asseoir en face de nous. 🙂

Faisons un effort particulier cette semaine pour nous souvenir que, caché dans l’esprit de l’autre personne (et pas dans son corps!), se trouve un être rayonnant de beauté et de bonté. 

Nous renforcerons notre désir de trouver cette beauté en nous souvenant qu’elle nous appartient aussi.
C’est notre Beauté que nous trouverons cachée en l’Autre!
Trouvons-la!

Toute réaction de ma part en constatant les agissements d’autres personnes m’enseigne une leçon importante.

Le Christ en nous ne réagit pas face aux autres … parce qu’il les connaît profondément. Il ne serait jamais surpris ou déçu par quoi qu’ils fassent. Il les aime, c’est tout.
Et nous ne nous critiquerons pas de ne pas être aussi parfait que le Christ en nous; c’est un long apprentissage, c’est le chemin! 🙂

Mais nous pouvons commencer par constater l’ensemble de nos réactions et nous dire :

Insister sur les différences entre nous est la façon principale dont nous nous séparons des autres, et aussi du Christ en nous. A un niveau plus profond – et pas si difficile à trouver – nous partageons exactement les mêmes attitudes et les mêmes états d’esprit que les autres.

Faisons un effort particulier cette semaine pour identifier les caractéristiques qui nous gênent particulièrement chez les autres, pour les dépasser, en répétant :

Effectivement, nous constatons tous beaucoup de résistance à faire cet exercice. Nous ne souhaitons même pas le faire jusqu’au bout, bien souvent, pour nous éviter de faire face à Jésus qui, lui, sait aimer là où nous n’aimons pas. 

En effet, nous pouvons refuser l’amour de Jésus justement parce que nous ne voulons pas être bons comme lui!
Nous pouvons même préférer rester méchants, critiques et égoïstes pour insister sur notre différence avec lui (Jésus).
Tel est notre attachement à notre particularité! 🙂 

« Une fois que nous aurons pardonné cette personne, nous serons comme Jésus » … et c’est justement cette étape que nous ne voulons pas encore franchir.
Patience! 

Cette entrée a été publiée le décembre 14, 2023. 1 commentaire

Aimons le monde tel qu’il est

Suite à notre dernière séance intitulée, « La vraie nature de ce monde », nous vous proposons les exercices suivants.

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Notre thème : Une autre réalité sous-jacente au monde

Le Cours nous enseigne que notre véritable « chez nous » n’est pas dans ce monde, mais dans un autre. Avec douceur et tendresse cette semaine, envisageons la possibilité que ce monde, avec ses drames et ses conflits incessants et insolubles, ne soit pas la véritable réalité. Il se pourrait qu’en considérant cette possibilité, nous entrevoyions la douceur d’un autre monde réservé pour nous…

Dans cet autre monde dont le Cours nous parle, nous sommes déjà parfaitement « chez nous ». Même ici, nous pouvons commencer à ressentir cet autre état d’être derrière les apparences et les expériences de douleur et de manque. Regardez la méditation « Tout est déjà guéri et en paix » pour approfondir ce sentiment. 

Nous lisons dans le Cours « Rien ne sert de se lamenter sur le monde » (leçon 23), cela parce que le monde est produit par l’esprit et n’a pas une existence indépendante de l’esprit. La paix inébranlable est présente à chaque instant et dans chaque scène du monde. Reposons-nous cette semaine. Le monde a besoin de notre acceptance et de notre accueil, non de nos exigences, de notre jugement ou de notre indignation. Vous pouvez aussi regarder cette très courte vidéo pour vous inspirer

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Principe : « Il n’y a rien à craindre »

NB: Cliquez ici pour lire une meilleure présentation de cet article.

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Suite à notre dernière séance intitulée, « Il n’y a rien à craindre », nous vous suggérons ces simples pratiques et lectures du Cours pour la semaine à venir.

Lors de notre dernière séance, nous avons appris que la peur peut prendre trois aspects distincts: 

Et nous pouvons ainsi nous interroger : « Mais comment vais-je pouvoir déjouer toutes ces peurs? »

A cette question, le Cours nous offre une merveilleuse réponse qui nous remplit d’espoir: 

Chaque fois que nous craignons de perdre un être cher ou une situation importante, ou craignons de voir surgir en nous un monstre venu de notre obscurité intérieure, ou craignons encore de nous fondre entièrement dans la présence de Dieu, écoutons cette voix venue de notre Guide et entendons notre grand Frère nous réconforter par ces mots : 

Si la peur se manifeste, rassurons-nous que cette inattaquable Présence demeure en nous.

Et si notre peur prend trop d’ampleur, accueillons-là comme nous l’avons fait lors de la méditation du 20 novembre, intitulée « Transformer la douleur par l’attention bienveillante » (visionner ici). 

L’attention douce qui guérit

Nous changeons légèrement de cap cette semaine, en nous penchant sur un autre aspect de notre pratique d’Un cours en miracles, plus orienté vers notre ressenti.

Depuis quelques semaines, nous cherchons la cause exacte de notre expérience. Nous nous penchons maintenant sur la manière dont nous nous accompagnons dans l’expérience que nous avons de ce monde; autrement dit, sur la manière dont nous accueillons cette expérience : sommes-nous critiques ou bienveillants à notre égard?

Nous cherchons tous avec ardeur la paix intérieure.
Nous avons appris, dans nos dernières vidéos, comment trouver et comment lever nos obstacles pour atteindre cette paix et nous avons défini une méthode pour cela (voir cette méditation). 

Néanmoins, nous nous retrouvons souvent bloqués dans cette démarche par notre inconfort à pratiquer cette méthode.

Nous pouvons, en effet, la trouver déstabilisante, voire effrayante, parce qu’elle nous révèle une forme d’obscurité intérieure que nous préfèrerions sans doute ne jamais découvrir!

Pourtant, pour progresser, nous devons apprendre à accueillir chaque aspect de notre esprit, avec douceur, tendresse et approbation.

Deux exercices simples guideront notre cheminement cette semaine :  

Dans la continuité de notre travail récent pour « défaire » le système de pensée nocif de l’ego, nous aspirons à « reconstruire » un nouveau système de pensée, en nous rappelant notre Soi, notre esprit dans le Christ.

Toute pensée empreinte de joie, de légèreté et de contentement nous reconnectera à cette vérité intérieure. 

A plusieurs reprises dans la journée, imprégnez-vous de la certitude, qu’au-delà des conflits et des catastrophes de ce monde, une expérience authentique de paix et de joie perdure.

Cela ne s’appréhende pas du point du vue de notre monde temporel mais du point de vue de l’Eternité. En vérité, nous appartenons à une réalité supérieure, celle du « Ciel » selon le langage du Cours.

Souvenez-vous, plusieurs fois par jour, de cette vérité pour vous offrir une pause bienfaisante de ce monde. 

« Au-delà des apparences, la lumière, la paix et la joie demeurent en moi. »

Et en pensant aux personnes de votre entourage, notamment celles qui vous contrarient, dites-vous :
« Au-delà des apparences, la lumière, la paix et la joie demeurent en vous aussi. »

Cela vaut aussi bien pour toutes celles et tous ceux que vous ne connaissez pas et dont les actions peuvent vous causer du chagrin:

« Au-delà des apparences, la lumière, la paix et la joie demeurent aussi en vous. »

Cette semaine, cultivons une manière aimante d’accompagner notre expérience immédiate.

Développons notre capacité d’accueillir tous nos ressentis et toutes nos émotions, aussi difficiles semblent-ils être.
Cette pratique nous aidera grandement à guérir notre esprit, en nous libérant de la peur liée à ce que nous craignons trouver dans nos pensées.

L’ego nous a convaincus que des dangers imminents sont à craindre dans notre esprit et il nous interdit d’y retourner.
La section du Cours, « La peur de regarder au-dedans » (Ch21.IV) parle spécifiquement de cette ruse de l’ego. Nous y lisons:

Il est maintenant temps de faire confiance, de nous savoir forts et aimants devant ce que nous craignons découvrir. 

Une fois par jour cette semaine, confrontez une émotion ou une réaction vive face à un événement actuel ou un souvenir.
En méditation, explorez cette expérience pour dissiper la peur et pour augmenter votre capacité d’accueil.

Pour cela, laissez-vous simplement immerger dans cette émotion ou ce ressenti. Prenez conscience de son ampleur dans votre esprit.
Il s’agit de rester avec l’expérience elle-même et d’échapper au mental.
Ne cherchez pas à comprendre l’émotion, sa cause, ne tentez pas de la justifier ou de l’expliquer, n’essayez pas de la fuir ou de la transformer en quelque chose d’autre.

La guérison vient progressivement et sûrement, en diminuant l’émotion lorsque vous portez une attention aimante sur celle-ci.
Cette attention aimante est celle de la présence de Jésus qui vous accompagne tout au long de cette démarche et qui ne vous quittera pas pendant cet exercice, comme il le souligne dans la leçon 70:

Les trois étapes pour apaiser le conflit

Pour donner suite à notre dernière séance de lundi soir (le 13 novembre), que vous pouvez visionner en cliquant ici, nous vous proposons d’appliquer concrètement nos propos grâce aux pratiques suivantes.

Visionner la vidéo qui correspond à cet exercice:
Méditation: Les trois étapes

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Exercice:
Je transforme une situation inconfortable avec la vision juste en 3 étapes

Chaque situation peut m’aider à peaufiner ma perception spirituelle et m’apprendre à voir la réalité apaisante au-delà des apparences.

Prenons un exemple…

Quelle situation spécifique, en ce moment, peut produire en moi des sentiments désagréables?
Quelle situation ou quel événement me fait réagir intérieurement?
Je vois des choses qui me gênent, certes.
Mais qu’est-ce qui me gêne vraiment? 
Est-ce vraiment ce qui se passe … ou plutôt la façon dont je regarde ce qui se passe?

Constater que j’ai une perception douloureuse d’une situation est la première étape pour transformer mon mal-être. 
Mais ce que je vois est filtré par mon esprit dans le but spécifique de produire une certaine perception douloureuse.
Cette conscience me permet d’aller à la prochaine étape… 312EAC

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Ma perception est orientée pour produire une expérience douloureuse, parce qu’au fond de moi, je garde une image souffrante de ma propre identité.

En réalité, je ne souffre pas de ce qui se passe au-dehors de moi mais de ce qui se passe au-dedans de mon esprit.

L’idée que je me suis séparé de l’Unité de Dieu et de son Amour parfait me fait très mal. 
Je me sens abandonné, exilé, rejeté, vulnérable, manquant et faible. 
Ceci est ma condamnation sur moi-même dont parle la leçon 198. 
Ce n’est pas étonnant que je réagisse mal à ce que je vois! 
Tout me rappelle cette terrible pensée de séparation. 

Mais est-ce que je suis vraiment séparé de ma Source en Dieu (l’Unité parfaite).
Me poser cette question d’une façon sincère m’emmène à la prochaine étape…

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Plus j’écarte mes erreurs de perception…
Et plus j’entends la voix de la sagesse en moi, celle de Jésus ou du Saint-Esprit, plus je comprends que …

Cette conscience changera du tout au tout l’expérience que j’ai de cette situation difficile. 

Le fait de savoir que je suis toujours profondément aimé par la Source de l’Amour me remplit de confiance, de paix, de force et de tendresse. 

Je peux apaiser ma souffrance, je peux arrêter de juger, je peux commencer à accepter la situation telle qu’elle est, i.e. simplement une autre condition dans ce monde de dualité.  

Je peux maintenant partager, par l’esprit, cette vision guérisseuse avec tous ceux impliqués dans cette situation. 

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Très bonne semaine de pratique!
Bernard et Patricia

Je renforce ma perception juste

Pour donner suite à notre dernière séance de lundi soir (le 6 novembre), que vous pouvez visionner ici, nous vous proposons d’appliquer concrètement nos propos grâce aux pratiques suivantes.

Pour donner suite à notre dernière séance de lundi soir (le 6 novembre), que vous pouvez visionner ici, nous vous proposons d’appliquer concrètement nos propos grâce aux pratiques suivantes.

Une fois par jour cette semaine, en pensant à une situation potentiellement dérangeante, j’observe mes pensées et mes réactions pour déceler une certaine contradiction:

Je ne juge pas ce comportement.
Je comprends que cela vient du fait de vouloir définir l’Amour de Dieu comme je voudrais qu’il soit, au lieu de l’accepter tel qu’il est.
L’Amour de Dieu est parfait, accessible et totalement impartial.
Un amour imparfait, limité et partial conviendrait à mon ego qui préfère croire dans un monde de victimes et de bourreaux, un monde dans lequel mon ego peut juger et évaluer celui qui mérite et celui qui est indigne de cet amour.

Cette semaine, je prends le temps d’observer les jugements et les conclusions que je tire en regardant le monde. Quand mes conclusions produisent un mal-être en moi, alors mes perceptions n’ont pas été guidées par mon esprit juste (par le Saint-Esprit) mais par mon ego. Mes perceptions sont sélectives et produisent toujours l’expérience souhaitée par mon ego. Mon esprit juste me guidera toujours vers la paix; mon ego m’emmènera toujours vers la peur et le conflit. 

Où, dans mon passé, à quel moment est-ce que je considère les autres spécifiquement responsables pour le mal-être que je ressens aujourd’hui? Une telle pensée contient un oubli important :
Ne plus ressentir la paix dans mon coeur veut dire que je me suis coupé de l’amour de Dieu dans mon esprit.

Méditation: J’écoute cette méditation cette semaine pour corriger cette erreur dans mon esprit. 

Plusieurs fois cette semaine, je m’observerai mal réagir à une situation et j’essaierai de ressentir que je refuse alors l’aide et la présence de l’Amour de Dieu. Or, cette situation ne m’empêche pas d’être en paix si je le souhaite. Je m’inviterai immédiatement à ressentir l’étreinte chaleureuse de cet Amour qui aime toutes les personnes impliquées dans cette situation. 

Méditation: J’écoute une fois cette méditation cette semaine pour devenir conscient que je suis l’acteur principal dans ma vie.  

Les 6 pratiques clés

Il existe en chacun, dans son for intérieur, un lieu qui reste à jamais totalement inchangé et inaffecté par ce qui se passe à l’extérieur. C’est un lieu d’un amour parfait, d’une sécurité absolue et d’une plénitude complète. Peu importe le nom que nous donnons à cette dimension de l’esprit, que ce soit le Ciel ou une Présence comme Dieu ou le Christ.  

Dans la confusion de notre pensée de séparation, nous pensons être ces petits sois individualisés. Or, notre inchangeable Identité reste parfaitement intacte, unie et à jamais intégrée dans l’Unité parfaite de Dieu et de son Amour. 

L’ego voudrait nous faire croire que nous devons, tous les jours, faire face à une multitude de problèmes. Or, selon le Cours, il n’en existe qu’un seul … qui n’est même pas un vrai « problème » puisque déjà résolu! Notre seul problème est d’oublier la réalité de notre Soi majestueux et parfait au sein de l’Unité parfaite de Dieu.  

L’ego voudrait nous faire croire que nous sommes seuls à gérer les problèmes de notre existence. Or, à chaque instant nous sommes accompagnés par de puissantes Aides; par la présence de Dieu dans le Saint-Esprit et par la présence du Christ, en notre grand frère Jésus. Nous pouvons nous reposer sur Eux pour faire de meilleurs choix et voir plus clairement dans toute situation où la paix semble faire défaut.  

Malgré la multitude de différentes émotions et ressentis que nous éprouvons tous les jours, le Cours nous apprend que seul deux états d’esprit sont possibles: l’amour ou la peur. Un choix pour l’amour produit l’ensemble des expériences positives que nous connaissons (paix, sécurité, fraternité, bonté etc); un choix pour la peur est la cause de toutes les expériences destructrices que nous connaissons (colère, culpabilité, tristesse, manque, jalousie, rancoeur etc).  

Le monde nous enseigne que nous sommes victimes; le Cours nous enseigne que nous sommes tout puissants parce que notre esprit contient la présence de Dieu. L’amour de Dieu reste toujours le choix que nous pouvons faire dans toute situation. Nous sommes ainsi entièrement responsables de notre expérience, qu’elle soit agréable ou désagréable. 

Le lieu de tous les pouvoirs : l’esprit décideur

Pour donner suite à notre dernière séance de lundi soir (le 23 octobre), que vous pouvez visionner ici, nous vous proposons d’appliquer concrètement nos propos grâce aux pratiques suivantes:

Ceci est un principe clé et incontournable d’Un cours en miracles : toute notre expérience du monde découle de notre choix fondamental pour l’ego ou pour le Saint-Esprit. Autrement dit, pour l’esprit juste ou pour l’esprit faux, pour l’amour ou pour la peur.

C’est par la suite, une fois que nous avons fait notre choix (que nous oublions aussitôt!) que nous percevons le monde, l’interprétons selon notre filtre intérieur, puis ressentons telle ou telle chose selon notre perception.

Notre perception se fait toujours en fonction de la projection de notre choix fondamental de peur ou d’amour. Mais ce choix reste presque toujours totalement inconscient: nous sommes seulement conscient de l’effet de notre perception, pas de son origine.

Cette semaine, essayons de rester attentif à ce choix inconscient en intégrant ces mots:

Ceci est un principe TRES dérangeant et nous pouvons nous attendre à avoir une contre-réaction forte. C’est désagréable parce que le système de pensée de l’ego est fondé sur l’idée qu’il est possible d’être une victime de ce monde. Et le Cours voit les choses autrement: « Je ne suis pas une victime du monde que je vois. » Leçon 31.

Cette entrée a été publiée le octobre 27, 2023. 1 commentaire

ENTRE DEUX EMOTIONS : l’amour ou la peur

Pour donner suite à notre dernière séance de lundi soir (le 16 octobre), que vous pouvez visionner ici, nous vous proposons d’appliquer concrètement nos propos grâce aux pratiques suivantes:

Dans ce monde, il est impossible de nier la réalité de la personne que nous semblons être. Or, le Cours nous assure que cela n’est pas notre réalité. Notre Réalité reste à jamais le parfait Christ en nous. Plusieurs fois par jour, pendant quelques jours, parcourez l’ensemble de vos sentiments, ressentis, émotions, pensées, opinions et plus généralement l’ensemble de tout ce qui occupe votre esprit et dites-vous:

Nous vous invitons à faire cette méditation au moins une fois au cours de cette semaine, pour vous aider dans cette pratique: cliquer pour visionner.

Cette semaine, soyons plus conscients de nos instants d’anxiété. Comprenons que seul notre petit soi (imaginé) pourrait ressentir l’insécurité et c’est toujours pour écarter la présence de l’amour.

Faisons le choix d’avoir une pensée d’amour, de sécurité, de douceur et de force pour changer notre reflexe automatique et inconscient de choisir la peur.

Exercice: Dans une situation spécifique cette semaine, dans laquelle vous ressentez la peur ou une menace, faites l’effort, pour contrer ce sentiment, d’inviter une présence de sécurité et d’amour. Entraînez-vous avec cette méditation pour vous aider: cliquer pour visionner
Dans le temps, nous pouvons entièrement transformer notre esprit par ce simple exercice.

Bien comprendre l’unité de Dieu

Deux suggestions de pratique pour cette semaine basées sur notre dernier cours en ligne:

Notre thème :
Bien comprendre et appliquer l’unité de Dieu au quotidien

Suite à notre séance de lundi soir (9 octobre), que vous pouvez visionner ici, nous vous proposons de réfléchir aux pratiques et questions suivantes:

Le danger, l’injustice, la cruauté et le manque semblent nous entourer de partout. Cette semaine, tout en constatant les dures réalités de ce monde (comme la guerre en Israël, entre autres), souvenons-nous qu’il existe, au-delà de ces scènes, une présence unifiée et unifiante, celle de Dieu, celle de l’Amour parfait. Cherchons à avoir confiance que malgré l’insanité de l’homme, une Présence saine et juste nous entoure, nous berce et nous supplie de rentrer en nous pour La retrouver.  

Nous lisons dans le Cours que le Christ est « le lien qui te garde un avec Dieu et qui garantit que la séparation n’est pas plus qu’une illusion de désespoir, car l’espoir demeurera à jamais en Lui. Ton esprit fait partie du Sien, et le Sien du tien. » (L-pII.6.2:1-5) Cela nous donne un grand espoir de pouvoir retrouver ce lien en nous et de nous savoir bercés dans l’étreinte aimante de Dieu.

Nous continuons à lire que le Christ en nous « reste intouché par quoi que ce soit que les yeux du corps perçoivent ». Cette semaine, pensons à une situation de stress personnel et passons quelques minutes par jour à vouloir retrouver le calme et la clarté de cet esprit du Christ dans cette situation:

« Dans cette situation avec cette personne, je voudrais retrouver le calme et la clarté du Christ en moi. »

Embrasser pleinement la simplicité du Cours

Quatre suggestions de pratique pour cette semaine
basées sur notre dernier cours en ligne (voir la vidéo ici)

Suite à notre séance de lundi soir (2 octobre), que vous pouvez visionner ici, nous vous proposons de réfléchir aux pratiques et questions suivantes:

Le Cours nous apprend que la vérité est, sans que nous puissions y changer quoi que ce soit. Autant que cela puisse sembler déstabilisant pour certains, il y a aussi là un aspect très apaisant. Nous n’avons plus besoin de définir la réalité par nos opinions, nos jugements et nos perceptions. Il nous faut simplement suivre la voix du Saint-Esprit maintenant pour connaître à chaque instant sa perception. Cette semaine, nous nous reposons dans cette bonne nouvelle que nous n’avons pas à déterminer la vérité – fini le stress de nous croire les créateurs de l’univers! 

Chaque situation complexe cache une simplicité réconfortante. Cherchons, cette semaine, dans nos situations compliquées, l’étonnante simplicité cachée derrière, selon le Cours. Revenons à l’intérieur, pour y découvrir le calme dans lequel tous les problèmes peuvent redevenir de simples « situations » anodines à régler. « Derrière cette situation complexe, il y a une problématique simple à résoudre. »

Selon le Cours (leçon 79), il n’y a pas une multitude de problèmes mais un seul et unique problème auquel nous faisons face. La croyance dans la séparation d’avec l’Amour de Dieu et dans le fait d’être devenu un soi fautif, est notre seul problème. Cette semaine, essayons de voir, derrière les apparences d’une multitude de problèmes, une seule cause à notre désarroi: notre sentiment de ne plus être notre Soi joint avec le Christ dans l’Amour de Dieu. Acceptons cet Amour cette semaine, et voyons tous nos problèmes se radoucir et devenir de simples situations à gérer, sans effets et sans conséquences sur l’Amour de Dieu en notre esprit. 

Méditons cette semaine ce message très réconfortant de la leçon 93 qui parle d’une simple solution à un simple problème, celle d’accepter d’être toujours uni à l’amour de Dieu:

Le salut requiert que tu acceptes une seule pensée : tu es tel que Dieu t’a créé et non ce que tu as fait de toi-même. Quel que soit le mal que tu penses avoir fait, tu es tel que Dieu t’a créé. Quelles que soient les erreurs que tu as faites, la vérité à ton sujet reste inchangée. La création est éternelle et inaltérable. Ton (impeccabilité) Identité est garantie par Dieu. Tu es et seras à jamais exactement tel que tu fus créé. La lumière, la joie et la paix demeurent en toi parce que Dieu les a mises là.  
(W-pI.93.7:1-7)

Notre majestueux Soi ou notre faux soi ?

Suite à notre séance de lundi soir (25 septembre), que vous pouvez visionner ici, nous vous proposons de réfléchir aux pratiques et questions suivantes:

Méditons les magnifiques paroles du Cours qui nous promettent une autre identité, bien au-delà de celle avec laquelle nous sommes familiers. Cela nous gardera bien motivés à chercher les traces de notre Soi. Relisez les leçons 95-97 pour vous inspirer.

Observons notre obsession avec notre petit soi corporel, ses pensées et ses besoins. Ne pas nous juger du fait de centrer toute notre vie autour de notre identité en tant que corps. Nous souvenir, tout au long de la journée, que nous ne sommes pas uniquement ce corps avec ses besoins et ses préoccupations.

Relativiser l’importance et diminuer l’intensité de nos besoins; radoucir nos positions fermes pour ne pas exclure les autres de notre « cercle de paix ». 

Dans toute situation de contrariété, de doute, de peur ou de chagrin, souvenons-nous que nous avons toujours le choix entre la faiblesse de notre soi et la force du Christ, entre le conflit de l’ego et l’amour de Jésus. 

Message radical 1: Notre inchangeable demeure

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Un cours en miracles chapitre 29, section 5

Nous avons tous notre façon de gérer les messages du Cours, notamment ceux que nous considérons trop confrontant. Nous vous invitons à revisionner ce court extrait de séance et à réfléchir à la stratégie, parmi les quatre mentionnées, que vous appliquez pour gérer votre stress face à un message trop intense: 

  1. « Jamais entendu ! » Nous occultons la difficulté du message et continuons comme si nous ne l’avions pas entendu. Nous nous surprenons pourtant parfois, par la suite, en découvrant ce passage du Cours comme pour la première fois, comme s’il n’avait jamais existé auparavant dans le livre. Ou bien nous lisons un paragraphe et ne nous souvenons de rien après sa lecture. 
  2. Une application partielle avec un compromis et des exceptions: Nous nous opposons au message absolu et radical du Cours et faisons un compromis. Par exemple, dans certaines situations, nous pouvons pardonner mais dans d’autres, nous considérons cela impossible, ni même bénéfique. « Le principe n’est pas censé être exclusif – il y a tout de même quelques exceptions » nous dirons-nous. Ou bien encore, nous pouvons imaginer transformer certaines contrariétés pour y apporter la paix, tandis que d’autres, en revanche, resteront des souffrances excluant toute notion de paix possible. 
  3. Contradiction inconsciente (dissociation): Nous prétendons avoir compris un principe radical mais adoptons un comportement contradictoire (nous nous permettons, par exemple, de dire une chose mais d’en faire une autre; ou bien encore, nous parlons de pardon mais continuons à juger sans le réaliser).
  4. Grand inconfort: Nous adhérons au principe radical et sommes bien conscients de sa portée mais nous restons très inconfortables quant à ses implications dans notre vie et occultons donc notre inconfort. Notre ego nous critique pour notre difficulté à appliquer ce message. Nous souffrons de notre culpabilité sans nous laisser guérir par le message.

a) Ecoutez à nouveau la lecture (méditation) du texte « Notre inchangeable demeure ». Essayez d’imaginer ce que cela serait, pour vous, de vivre dans un tel endroit, si magnifique. Essayez de rendre réel et vivant pour vous ce ressenti, comme si vous étiez déjà là, à cet endroit , en sécurité et accompagné et essayez d’y croire vraiment.
b) Imaginez comment cela pourrait transformer votre vie si vous restiez conscient(e) de ce sanctuaire intérieur tout au long d’une journée bien affairée ou stressante. 
c) Pensez-vous réellement que ce lieu inchangeable puisse être présent tout au long de la journée et en toute circonstance? Soyez attentif(ve) à toute tendance de penser que cela ne soit pas réellement toujours possible. Essayez de dépasser votre résistance en acceptant ce message radical dans sa totalité. 
 

Pourquoi suivre une spiritualité comme Un cours en miracles ?

NB: Pour approfondir ce sujet, nous vous invitons à lire cet article « La radicalité d’Un cours en miracles« 

Nous avons eu le plaisir de vous retrouver lundi dernier, pour commencer notre nouvelle saison d’enseignement cet automne. Et nous avons abordé avec vous les étapes pour commencer cette rentrée « spirituelle ». 

En effet, si nous avons l’habitude de nous préparer pour la reprise de nos activités extérieures (travail, scolarité des enfants, cours de gym, cours de yoga, etc…), nous en oublions parfois de nous préparer de la même manière, comme un service à nous-mêmes, pour nos « activités intérieures ».

La vidéo de cette séance, pour ceux qui n’ont pas pu y assister, nous fait un bref rappel des raisons pour lesquelles nous nous sommes engagés dans une spiritualité comme celle d’Un cours en miracles.

C’est ainsi que pour cette semaine, nous vous proposons de vous interroger sur les aspects suivants:

Nous vous proposons de réfléchir sincèrement et de vous questionner sur vos raisons d’étudier le Cours et la spiritualité en générale (à noter sur une feuille de papier).

Vous pouvez, comme le propose l’exercice dans la vidéo, vous souvenir d’une belle expérience, douce ou/et transcendante, que vous avez vécu au cours de cet été et du ressenti que cela vous a procuré.
Vous pouvez noter cette expérience sur votre feuille de papier, pour vous souvenir du genre d’expérience que vous souhaiteriez vivre ce trimestre.
Cela scellera ainsi, au centre de votre esprit, votre intention pour les mois à venir, c’est à dire celle d’approfondir un ressenti de paix, de sécurité, de joie, de fraternité et de confiance. 

Nous vous invitons également à songer aux expériences et aux événements que vous redoutez ou appréhendez pour ce trimestre, non pas pour leur donner plus de réalité dans votre esprit mais pour prévenir la réaction que vous risqueriez d’avoir. 

Comme nous l’avons vu lors de cette séance, le Cours nous offre un ensemble d’idées puissantes et apaisantes pour nous ancrer solidement dans notre Esprit juste, là où le Christ est en nous. 
Après avoir noté sur votre feuille de papier les pensées délétères que vous risqueriez d’avoir, notez également une idée ou une phrase du Cours qui vous apportera force et soulagement.  
 

Cette entrée a été publiée le septembre 14, 2023. 2 Commentaires

Article : Où est Dieu quand l’évier déborde ?

La rentrée est là. Pour certains, tout va bien; la routine revient, les habitudes, les repères… et, pour d’autres, la rentrée peut donner du fil à retordre à notre paix intérieure.
Les sources potentielles de tensions sont nombreuses :

  • l’appréhension de reprendre un rythme de travail chargé
  • les soucis des enfants à l’école
  • les petits accidents de la vie quotidienne qui risquent d’impacter un planning bien organisé
  • un budget trop juste pour les prix qui augmentent
  • ou encore, pour d’autres, pas assez d’activités, avec un sentiment de solitude, d’échec, de dévalorisation ou d’inquiétude pour l’avenir

Le panel est large!

Cela vous parle ?
Alors vous êtes en bonne compagnie !
Nous sommes très nombreux à nous demander comment retrouver l’équilibre au mois de septembre et comment le garder tout au long de l’année.
Nous voulons bien sûr savoir « gérer » les stress de la vie… mais pas seulement.

Nous voulons bien plus que juste garder la tête au-dessus de l’eau, quand les vagues risquent de nous submerger.
En-deçà de notre simple désir d’équilibre, nous entendons un appel profond et plein d’espoir…

« Paix intérieure » « Confiance inébranlable » « Amour divin ».

Pourquoi pas ?
Pourquoi penser que nous ne sommes ici que pour « survivre » à cette rentrée, comme à toutes les autres?…
Pourquoi ne pas vraiment vivre, apprécier, et même s’épanouir, dans le tourment de la vie?

Cette vie chaotique pourrait peut-être même nous apprendre exactement ce que nous sommes venus chercher…
 
Puisque vous recevez cette newsletter, vous vous intéressez à la spiritualité et plus particulièrement à la philosophie spirituelle d’Un cours en miracles.
C’est une bonne chose !
Parce que le Cours est le genre de spiritualité qui peut nous emmener précisément là où nous cherchons à aller, à partir de là où nous sommes.

C’est-à-dire que, peu importe où nous nous trouvons sur notre chemin, le Cours peut nous aider à trouver du réconfort, du sens et de l’inspiration pour continuer. Il peut même nous aider à trouver, là dans la pagaille et au milieu du désordre de notre vie, un instant de paix profonde : 

Parfois, le simple fait de contempler des mots tels qu’ils sont cités dans cet extrait, suffit à nous transporter juste un petit plus loin que là où notre situation de stress nous maintient.
Nous respirons, juste pour un instant, un air plus calme et plus frais, et nous nous détendons à l’idée qu’une autre réalité existe, là où tous nos problèmes ont déjà été résolus. 

Et parfois … nous avons besoin d’une aide bien plus concrète… bien plus pratique !

 Où est Dieu quand l’évier déborde… voici une petit histoire que nous avions envie de partager avec vous :
Nous étions au téléphone avec une amie l’autre jour, et cette amie avait besoin de parler un peu pour décharger, car « sa tasse était déjà bien pleine » : sa mère âgée habite chez elle. Ce jour-là, notre amie avait dû l’emmener en urgence à l’hôpital car ses douleurs lombaires étaient devenues insupportables. Notre amie a déjà une vie très chargée : elle travaille avec des personnes âgées, malades, se rend à leur domicile… Sa voiture lui joue régulièrement des tours; tantôt elle démarre, tantôt elle ne démarre pas, sans qu’on sache vraiment pourquoi, sans qu’on arrive à cerner le problème. Tous les jours, elle bataille pour respecter le planning… et gérer les aléas.

Ce jour-là, elle est rentrée tard à la maison et a dû s’atteler à quelques tâches ménagères que sa mère accomplissait normalement. Et alors que nous discutions pour avoir quelques nouvelles, et que notre amie commençait sa «soirée ménage», pour rattraper un « trop plein » de lessive… un autre « trop plein » s’est soudainement déversé et répandu partout dans la maison… et d’un coup notre amie s’est écriée: « Mais c’est quoi cette pagaille ! »

Nous avons alors entendu notre amie « jurer » et « incendier » sa machine à laver! Il y avait de l’eau partout  le bac, dans lequel la machine devait déverser les eaux usées, était en train de déborder… L’évacuation était bouchée… le bac à graisse était encore plein, malgré les demandes répétées qu’elle avait accomplies auprès de son propriétaire, des mois auparavant, pour nettoyer et vider le système d’évacuation!! 

Nous sommes restés en ligne pour chercher « ensemble » une solution d’appoint!!   

Comment notre spiritualité est-t-elle censée nous aider dans de tels moments ?

« Je pourrais voir la paix au lieu de cela. »

La clé de la Paix :
Facile à dire ! … mais sur le coup… l’eau débordante… le trop plein d’eau et d’émotions… Toutes les circonstances semblaient être réunies pour qualifier ce moment de catastrophique!

Mais le simple fait de nous suggérer que la paix est une option, bien que vague et momentanément a priori inaccessible, peut être très aidant.
Il y a toujours « autre chose » qui se passe en même temps que la scène qui se déroule devant nous.
La « pagaille » de la vie n’est pas tout ce qu’il y a.

Dans la vie, il y des éviers bouchés, des routes bloquées, des voies professionnelles inaccessibles, des maladies incurables, des relations compliquées…
Et il y a la paix éternelle, la paix de Dieu, qui reste toujours totalement présente.
Parfois, le simple parfum de l’idée de paix venant à notre esprit peut nous aider.
Parfois, il faut soutenir cette idée par une respiration lente et profonde.

La clé de l’accompagnement:
Parfois aussi, cela aide de savoir que nous ne sommes pas tout seuls…

La clé du pardon:
Et parfois, cela aide de nous pardonner pour la situation dans laquelle nous nous trouvons :

Ce soir-là, nous avons pu trouver ensemble les mots pour alléger et même rire de la situation et des circonstances difficiles…        
Nous avons ensemble ressenti la présence d’autre chose, camouflée derrière les apparences…

Devant l’évier, dans la voiture ou dans la cour d’école

Faire la vaisselle ou la lessive, conduire la voiture, remplir un tableur… appeler la maîtresse d’école… toutes ces activités tellement « banales » sont autant d’opportunités lumineuses pour nous rapprocher de cette lumière que nous cherchons tant. 

La Paix au milieu de la pagaille, c’est possible!

Cette entrée a été publiée le septembre 14, 2023. 3 Commentaires

Pratique : Trois scénarios d’été et comment apprendre avec

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Bonjour à tous,
C’est l’été et nous faisons des projets de vacances ou simplement des sorties ponctuelles pour nous faire plaisir et nous divertir.

Est-ce que tout se passera parfaitement bien? Nous ne pouvons jamais en être sûr.
Mais nous pouvons être sûr d’une chose! …

Quels que soient les événements qui se présenteront, nous pourrons tout bien gérer si nous nous préparons un peu à l’avance. 

Voici les préparations que nous vous proposons, basées sur notre dernière séance:

1) L’émerveillement et la gratitude pour transformer la déception ressentie face à nos insatisfactions (prestations, climat…)

L’ego persiste à nous faire croire que nous sommes constamment en situation de manque et avec des besoins à l’infini. 

Court-circuitons ce discours en nous focalisant sur quelque chose que nous apprécions particulièrement et qui remplit notre esprit et nos sens d’émerveillement. Cela nous reconnecte avec le profond bien-être que nous ressentons dans l’amour de Dieu. Il existe toujours de bonnes raisons de ressentir la gratitude car l’amour est toujours présent. 

Utilisons ces moments délicats pour nous sentir dans l’abondance de Dieu. 

2) De l’équanimité et de l’élévation pour transformer un événement désagréable 
L’ego insiste toujours sur le fait que nous sommes victimes. Trouvons une façon d’échapper à cette prison en nous élevant au-dessus de la situation et de son aspect parfois dramatique. Prenons un peu de recul en devenant l’observateur de ce qui se passe, et découvrons ainsi la paix toujours présente derrière cet événement. L’équanimité est la nature du Christ en nous qui peut tout observer avec sérénité. 

3) Du pardon et de la fraternité pour faire face aux gens « désagréables »
L’ego insiste que nous sommes différents de « ces autres », renforçant ainsi le sentiment de séparation. 

Contredisons l’ego en trouvant ce qui nous relie à ces personnes. Il y a sûrement un peu de bon en eux, cherchons-le … car le Christ est aussi bien en eux qu’en nous. Trouvons la légèreté dans nos rapports avec les autres et ressentons pour eux de la fraternité – nous faisons tous la même erreur de nous croire séparés de Dieu. Et nous sommes tous toujours liés dans l’amour du Christ. 
 

Très bonne semaine de pratique!
Bernard et Patricia

Quand la nature devient un symbole de la perfection de Dieu

« Le pardon transforme littéralement la vision et te fait voir le monde réel qui s’étire tranquillement et doucement par-delà le chaos, en enlevant toutes les illusions qui avaient distordu ta perception et l’avaient fixée sur le passé.

La plus petite feuille devient une chose merveilleuse et le moindre brin d’herbe, un signe de la perfection de Dieu. »  
(T-17.II.6:1-3)

Pratique : Ne nous fions pas à notre jugement

NOTRE PRATIQUE POUR LA SEMAINE

Ces pratiques accompagne cette vidéo (cliquer ici)

« Il est aussi certain que tu arriveras chez toi que le soleil a sa route toute tracée avant qu’il ne se lève, après qu’il se soit couché et pendant les heures de pénombre entre les deux. De fait, ta route est encore plus certaine. Car il ne peut pas être possible de changer la course de ceux que Dieu a appelés à Lui. » (W-pII.ep.2:1-6)

Bonjour à tous,

Notre dernière séance tombait l’avant-veille du solstice et nous en avons profité pour évoquer les cycles de lumière et de ténèbres sur notre chemin avec Un cour en miracles. Nous avons notamment abordé trois pratiques qui nous aideront cette semaine : 

1) Ne vous fiez pas à votre propre jugement mais demandez Lui le Sien (cf. Leçon 151)
Dans un moment de doute, essayez d’entretenir un questionnement quant à votre interprétation des événements. Il existe toujours une interprétation plus juste et plus aimante que la nôtre. 

2) Pardonnez-vous vos limitations pour faire disparaître le mal-être (cf. Leçon 193)
L’auto-critique peut venir très vite au cours d’une période un peu « down » (un peu basse, pour les non-Québécois parmi nous!). Ne laissons pas notre ego en profiter pour en rajouter une couche mais acceptons plutôt le pardon pour nos limitations. Toutes choses peuvent être une belle leçon de pardon pour nous. Il suffit de nous rapprocher de Jésus pour sentir sa présence aimante près de nous. 

Ces deux pratiques peuvent être efficaces pour changer la trajectoire d’un cycle vers l’obscurité. 

Et pour un cycle en haut de la vague…
3) N’oublions pas un peu d’humilité !
Nous pouvons en profiter pour nous rappeler que notre guide Jésus voudrait que nous continuions à rester attentifs à nos pensées et à garder nos motivations alignées avec les siennes.

Très bonne semaine de pratique!
Bernard et Patricia