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Bonjour à tous,
Pour donner suite à notre dernière séance (cliquer ici pour la visionner), nous vous proposons plusieurs exercices :
Comprendre qu’il n’existe qu’une seule relation particulière:
celle avec notre ego !
Selon Kenneth Wapnick, nous n’avons pas de multiples relations particulières, mais une seule : celle avec notre ego.
Le concept de soi embrasse tout ce que tu regardes, et rien n’est en-dehors de cette perception. (T-31.V.15:1-10)
Dès l’instant où nous choisissons l’ego (la particularité) pour guider nos pensées, toutes nos relations avec autrui suivront le même modèle. Elles seront toutes dominées par nos besoins personnels de nous valoriser (ou de nous dévaloriser) et de nous déculpabiliser en accusant les autres (ou de nous culpabiliser en nous jugeant nous-même).
La première étape pour retrouver l’unité est de percevoir l’universalité de cette unique relation avec notre ego : nous percevons tout le monde à travers le filtre de notre ego. En réalité, nous ne voyons que notre propre ego chez les autres. 🙂
Prenons donc conscience cette semaine que:
Je ne vois que mon propre ego chez cette personne. Et chez celle-là, et celle-là aussi. Je ne suis pas en train de voir d’autres personnes mais seulement des variations de moi-même. Il n’y a que « moi »!
Chez Kenneth Wapnick, cet apprentissage est celui qu’il appelle reconnaître notre parfaite « sameness », notre similitude identique avec les autres.
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Cela nous conduit à l’étape suivante :
l’unique relation sainte
En nous réside également la présence du Saint-Esprit et du Christ, et il nous est demandé de percevoir cette présence partout chez les autres. Engageons-nous dans la leçon 161 (que nous vous recommandons de lire intégralement), qui nous encourage à transcender notre perception corporelle des autres pour découvrir l’étincelle éclatante du Christ en chacun d’eux.
Choisis un frère, symbole de tous les autres, et demande-lui le salut. Vois-le d’abord aussi clairement que tu le peux, sous la même forme à laquelle tu es habitué. Vois son visage, ses mains et ses pieds, ses vêtements. Regarde-le sourire et vois les gestes familiers qu’il fait si fréquemment.
C’est cela que les yeux du corps voient en celui que le Ciel chérit, que les anges aiment et que Dieu a créé parfait. C’est cela qui est sa réalité. Et dans la vision du Christ sa beauté se reflète sous une forme si sainte et si belle que tu pourrais difficilement t’empêcher de t’agenouiller à ses pieds. Or tu vas plutôt prendre sa main, car tu es comme lui dans le regard qui le voit ainsi.
Demande-lui ceci, pour qu’il te rende libre:
Donne-moi ta bénédiction, saint Fils de Dieu. Je voudrais te contempler avec les yeux du Christ, et voir ma parfaite impeccabilité en toi.
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Un pas de plus :
chacun représente une « partie détachée » de nous
Kenneth Wapnick évoque les autres comme des « parties détachées » (split-off parts) de notre propre esprit. Entraînons-nous cette semaine à percevoir les autres comme des parties de nous-mêmes, non pas de notre petit esprit particulier, bien sûr, mais de notre Soi intemporel. Nous ne pouvons pas dire bonjour à un étranger (il n’y en a pas !), mais uniquement à des parties de notre propre être oubliées depuis longtemps.
À présent, essayons de nous en souvenir à chaque rencontre :
« Tu fais partie de moi-même, et je voudrais maintenant t’accueillir comme une partie chère à mon cœur, car c’est ainsi que j’ai envie de m’aimer moi-même. Je ne peux que m’aimer moi-même avec chaque rencontre. »
Lisons ce texte du Cours plusieurs fois cette semaine pour nous inspirer:
Quand tu rencontres qui que ce soit, souviens-toi que c’est une sainte rencontre. Comme tu le vois, ainsi tu te verras toi-même. Comme tu le traites, ainsi tu te traiteras. Ce que tu penses de lui, tu le penseras de toi-même. N’oublie jamais cela, car c’est en lui que tu te trouveras ou te perdras. Chaque fois que deux Fils de Dieu se rencontrent, une nouvelle chance de salut leur est donnée. Ne quitte jamais personne sans lui avoir donné le salut et sans toi-même l’avoir reçu. Car je suis toujours là avec toi, en mémoire de toi. (T-8.III.4:1-8)
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Tout en haut de l’échelle,
reposons-nous dans le souvenir du Ciel
Le Cours est catégorique: nous n’avons jamais véritablement quitté notre demeure céleste en Dieu (c’est d’ailleurs tout le principe de l’Expiation dans le Cours). Nous y sommes à chaque instant, même quand une partie de notre esprit semble vivre dans ce monde de folie.
Méditons en profond silence sur cette idée tout au long de cette semaine, nous offrant des moments d’évasion totale de ce monde et nous rappelant qu’à chaque instant, nous sommes toujours au Ciel, enveloppés dans la paix éternelle de notre Père qui nous aime et nous protège à jamais.
Tu es chez toi en Dieu, rêvant d’exil mais parfaitement capable de t’éveiller à la réalité. Est-ce ta décision de le faire ? (T-10.I.2:1-6)
Tu as atteint la fin d’un voyage très ancien sans t’être encore rendu compte qu’il était terminé. (T-18.VIII.13:1-8)
Il n’est pas besoin d’aide pour entrer au Ciel car tu ne l’as jamais quitté. (C-5.1:1-9)
Très bonne semaine de pratique!
Bernard et Patricia