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Nous approchons la fin de ce programme…
« Je clique avec gratitude«
Merci d’avance 🙏
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Thème :
Accueillir et partager l’innocence
Cette semaine, je laisse la peur se dissiper et j’accueille la joie de mon innocence.
Même après avoir parcouru un bout de chemin spirituel, après avoir pratiqué avec sincérité, il reste encore souvent en nous de l’anxiété ou de l’insécurité.
Selon Un Cours en Miracles, cette peur ne vient pas du monde extérieur, mais de la croyance que nous sommes coupables devant Dieu.
Or, nous sommes innocents.
Nous n’avons pas attaqué Dieu, et Son Amour pour nous n’a jamais changé.
La guérison est simple :
– accepter notre innocence,
– et reconnaître cette même innocence en chacun/e.
C’est ainsi que la peur se dissipe naturellement.
Pratique de la semaine
1. Me souvenir de mon innocence
Quand une inquiétude apparaît, je me rappelle doucement :
« Je suis l’œuvre de Dieu, digne d’amour et en sécurité. »
2. Voir l’innocence en l’autre
Au lieu de juger, je cherche la bonté derrière les apparences.
En reconnaissant l’innocence de l’autre, je reconnais la mienne.
Il n’y a rien à craindre. Dieu est ici et Dieu est amour.
Très belle semaine de pratique,
Bernard et Patricia 🌸
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Version complète
Ces enseignements prennent toute leur force dans notre esprit lorsque nous les pratiquons entre les séances.
Notre fiche de pratique pour cette semaine
Notre thème :
Accueillir et partager l’innocence
« Cette semaine, je laisse la peur se dissiper et je partage la joie de l’innocence. »
Tu es le pur-esprit tendrement doté de tout l’Amour, la paix et la joie de ton Père.
Il est avec toi tous les jours, comme tu es avec Lui.
(leçon 97)
Lectures suggérées:
Section :
La peur de la rédemption (T-13.III)
Leçon 190
Pour donner suite à notre dernière séance, voici quelques idées à explorer et à pratiquer cette semaine.
PRÉPARATION
« Malgré la pratique assidue des exercices dans ce programme, j’ai l’impression qu’il subsiste toujours une pointe d’anxiété qui m’empêche d’être parfaitement serein. Que puis-je faire? »
Chers amis,
Nous avons beaucoup progressé depuis nos premiers exercices dans ce programme.
Et pourtant, il nous reste une dernière étape essentielle à franchir avant d’ouvrir entièrement notre esprit à l’Amour: notre peur de Dieu.
Selon le Cours, cette peur constitue notre plus grand obstacle à la paix et au souvenir du Christ en nous.
(Lisez par exemple T-19.IV-D)
Nous sommes la plupart du temps inconscients de cette peur fondamentale.
Et pourtant, elle hante notre esprit tous les jours quand elle produit en nous de l’anxiété, de l’angoisse et de l’inquiétude.
Même la moindre pointe d’appréhension est le signe que nous ne nous sentons pas totalement en sécurité. 😦
Ce sentiment d’insécurité vient de l’idée d’avoir commis une faute grave.
C’est la culpabilité dont nous avons souvent parlé, pensant avoir attaqué Dieu.
Tant que nous nous croyons coupables d’une telle folie, il nous est impossible d’échapper à la peur de Dieu et de Son Amour:
Nul qui se voit lui-même coupable ne peut éviter la peur de Dieu. (T-30.VI.4:1-9)
Pour retrouver le sentiment d’une profonde sécurité et laisser se dissiper toute insécurité, il nous suffit de remettre en question cette croyance et d’accepter notre parfaite innocence.
Pour cela, le Cours nous offre le pardon véritable.
Ce pardon commence toujours par nous-mêmes:
Nous acceptons notre innocence … pour une faute que nous n’avons jamais pu commettre. 🙂
Tu n’as pas attaqué Dieu et tu L’aimes vraiment. (T-10.III.1:1)
Dieu n’est pas mort … quelle idée absurde!
Il est vivant, joyeux, et Il nous regarde avec un Amour parfait.
Il est ce qu’Il a toujours été: une Présence de Pur Amour, qui ne varie jamais en fonction de ce que nous pensons avoir fait.
Quel soulagement extraordinaire!
Ce que nous avons toujours supposé être un terrible péché, se dissout, laissant place à une sensation de légèreté et de fraicheur, de bonté et de beauté pure.
(T-10.V.10:6)
Ce pardon s’étend naturellement ensuite vers chacun/e.
Nous n’avons pas un esprit séparé: l’esprit est partagé, avec toutes ses ombres imaginées et sa lumière réelle.
(T-30.VI.4)
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Il suffit de reconnaitre l’innocence dans l’esprit d’une seule autre personne pour que notre peur commence à se dissoudre.
Dès l’instant où nous reconnaissons la beauté dans l’esprit derrière l’apparence d’un esprit séparé, notre méfiance et notre défense tombent.
L’Amour de Dieu surgit alors instantanément dans notre esprit, car nous reconnaissons en même temps notre propre dignité.
C’est la fin de la peur sous toutes ses formes.
Voici notre dernière leçon, celle de l’innocence, pour cultiver la douceur au quotidien, dans le souvenir de Dieu et de son Amour.
Commençons ! 🌸
Pratique 1 – Dissiper la peur en accueillant notre innocence
Notre première pratique pour la semaine est très simple: nous souvenir tout au long de la journée de notre innocence – et du fait qu’il n’y a rien à craindre.
Rappelons-nous, par exemple:
Tu es l’oeuvre de Dieu, et Son oeuvre est entièrement digne d’amour et entièrement aimante.
(T-1.III.2:3)
Nous pouvons également méditer cette puissante prière de la section 3 du chapitre 14, « Le choix de la non-culpabilité »:
Dis-toi donc, doucement, mais avec la conviction née de l’Amour de Dieu et de Son Fils :
« Ce que j’éprouve, je le rendrai manifeste. Si je suis non coupable, je n’ai rien à craindre. Je choisis de témoigner de mon acceptation de l’Expiation [la non-attaque sur Dieu], et non de son rejet. Je voudrais accepter ma non-culpabilité en la rendant manifeste et en la partageant. Que j’apporte au Fils de Dieu la paix qui vient de Son Père. »
(T-14.III.3:1-9)
Pratique 2 – Voir cette innocence en l’autre, au-delà de son ego
La guérison est très simple.
Pour accepter notre unité en Dieu, il nous suffit de voir Sa Beauté en chacun.
Si nous refusons de voir cette pureté en une seule personne, nous nous en privons pour nous-mêmes – car nous sommes Un.
Cette semaine, relisons souvent ce passage, pour balayer nos doutes et nous souvenir qu’en nous, comme en chacun, se trouve la même sainteté qu’en Jésus lui-même:
Peux-tu imaginer comme ils seront beaux à tes yeux ceux à qui tu pardonnes ? Tu n’as jamais rien vu d’aussi beau dans aucun fantasme. Rien de ce que tu vois ici, endormi ou éveillé, ne se rapproche d’une telle beauté. Et il n’est rien que tu estimeras autant, ni qui te sera aussi cher. Rien dont tu te souviennes et qui a fait chanter ton coeur de joie ne t’a jamais apporté même une parcelle du bonheur que cette vue t’apportera. Car tu verras le Fils de Dieu.
Tu contempleras la beauté que le Saint-Esprit aime à regarder, et pour laquelle Il remercie le Père. Il a été créé afin de la voir pour toi, jusqu’à ce que tu aies appris à la voir par toi-même. Et tout Son enseignement conduit à la voir et à rendre grâce avec Lui.
(T-17.II.1:1-9)
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« Il n’y a rien à craindre »
Il n’est pas de temps, pas de lieu, pas d’état où Dieu est absent. Il n’y a rien à craindre. (T-29.I.1:1-9)
Prendre conscience qu’il n’y a rien à craindre démontre que quelque part dans ton esprit, quoiqu’en un lieu que tu ne reconnais peut-être pas encore, tu t’es souvenu de Dieu et tu as laissé Sa force prendre la place de ta faiblesse. Dès l’instant que tu es désireux de le faire, il n’y a certes rien à craindre. (leçon 48.3)
Il n’y a rien à craindre. Comme le monde me paraîtra sûr quand je pourrai le voir! Il ne ressemblera à rien de ce que j’imagine voir maintenant. Tous ceux et tout ce que je vois se pencheront vers moi pour me bénir. Je reconnaîtrai en chacun mon Ami le plus cher. Que pourrait-il y avoir à craindre dans un monde auquel j’ai pardonné, et qui m’a pardonné ? (leçon 60.3)