Au-delà du corps, le Soi et la Joie

Ces enseignements prennent toute leur force dans notre esprit lorsque nous les pratiquons entre les séances.

Notre fiche pratique
pour cette semaine

Notre thème :

Une vision joyeuse qui dépasse la matière

« Cette semaine, je commence à adopter la vision heureuse de Jésus : voir l’Esprit en l’autre au-delà de sa personne. »

« Le Christ en toi n’habite pas un corps.
Or Il est en toi.
Et ce doit donc être que tu n’es pas au-dedans d’un corps. 

(T-25.in.1:1-9)

Lectures suggérées pour cette semaine:
« Au-delà du corps » Chapitre 18 section 6
Leçon 121 paragraphes 10-13


Bonjour à tous,

Pour donner suite à notre dernière séance, nous vous proposons les idées suivantes.

PRÉPARATION

Question:
« Le Cours nous parle de ce monde comme d’une illusion.
Mais comment atteindre ce niveau de perception très élevé?
Cela me semble vraiment être hors de ma portée. »

Chers amis,

Nous poursuivons doucement notre ascension vers les sommets de l’Esprit, là où la perception se détache peu à peu de la matière, pour nous rapprocher de l’Unité parfaite de Dieu.

Le monde que tu vois est l’illusion d’un monde. Dieu ne l’a pas créé, car ce qu’Il crée doit être éternel comme Lui-même. 
(C-4.1:1-5)
Selon le Cours, le monde que nous percevons n’est qu’une image sophistiquée projetée en trois dimensions. Le vrai monde est immatériel, et notre véritable identité est elle aussi purement spirituelle. 
Assieds-toi tranquillement, regarde le monde que tu vois, et dis-toi : « Le monde réel n’est pas comme cela. Il n’y a pas d’immeubles et il n’y a pas de rues où les gens vont seuls et séparés. Il n’y a pas de magasins où les gens achètent une liste interminable de choses dont ils n’ont pas besoin. Il n’est pas éclairé par une lumière artificielle, et la nuit ne tombe pas sur lui. Il n’y a pas de jour qui se lève, puis s’enfuit. Il n’y a pas de perte. Rien n’est là qui ne brille, et brille à jamais. »   (T-13.VII.1:1-7)

Cette vision paraît si élevée comparée à notre perception ordinaire.
Heureusement, Jésus ne nous demande pas d’atteindre ce niveau de conscience. 🙂

Il n’attend certainement pas de nous, que, du jour au lendemain, nous envisagions la réalité purement non-physique malgré les apparences concrètes de ce monde.
Il ne nous demande pas de douter de la réalité de notre voiture ou de notre café chaud ou de notre gaufre au sucre – OUF!. ; )

Il nous demande simplement de remettre en question certaines perceptions; notamment celles que nous prenons pour d’immuables vérités…
Comme, par exemple, cette petite croyance tenace d’être un corps. 🙂

Ce n’est pas là une croyance anodine, nous sommes bien d’accord!
Mais l’idée que nous ne soyons qu’un corps n’est néanmoins qu’une simple croyance.

Aussi réel et concret qu’il puisse sembler être, le corps n’est, au fond, qu’une image tangible à laquelle nous nous identifions.

Selon le Cours, l’esprit ne peut pas être « dans » le corps:

L’esprit … ne peut pas demeurer au-dedans d’un corps.   (leçon 167.6)

Oui, cela peut ébranler notre notion d’identité personnelle, celle qui commence toujours par ce petit nom que nous donnons à notre corps. 

Mais c’est précisément l’intention de Jésus.
Il veut nous enseigner un autre nom, une nouvelle identité, celle du Christ.
Nous ne sommes pas ces petites personnes que nous croyons être mais le majestueux Soi intemporel, une extension de la Pensée de Dieu.

De même que l’ego voudrait limiter au corps la perception que tu as de tes frères, de même le Saint-Esprit voudrait délivrer ta vision et te laisser voir les Grands Rayons qui irradient d’eux, si illimités qu’ils vont jusqu’à Dieu. (T-15.IX.1:1-7)
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Nous nous appelons par notre nom, ce qui a évidemment une grande utilité dans l’illusion  surtout pour se faire rembourser par la Sécurité sociale, par exemple! 🙂
Mais ce nom particulier a beaucoup moins d’importance sur notre chemin d’éveil.

Pour accéder à la conscience de Jésus, il nous faut l’entendre nous murmurer un nouveau nom dans notre esprit …

« Tu es (prénom) le Christ »:
Tu es Jacques le Christ,
Marie le Christ,
Emmanuel le Christ,
Sophie le Christ. 
  

C’est ainsi que nous pouvons doucement commencer à imager et imaginer la présence d’un autre « nous » derrière notre apparence physique personnelle.

Nous sommes tous ensemble la présence du Christ.
Nous la voyons d’abord émerger individuellement, en cherchant à percevoir le Christ en l’autre, puis collectivement, en reconnaissant cette même lumière en chacun de nous.

C’est alors que nous découvrons l’unité de Dieu dans la révélation de notre lumière partagée, celle de notre esprit en Christ.

Jésus nous a enseigné le pardon pour opérer cette transformation profonde de notre perception.

Le mal de l’ego réside dans l’autre qui nous contrarie, certes, mais ce mal dissimule simplement la bonté profonde de son Soi divin.
En dépassant nos jugements et nos attaques dirigés vers le corps de notre frère, nous révélons son esprit en Christ, ce qui nous permet de nous unir avec lui.

L’absence de foi est la perception d’un frère comme un corps, et le corps ne peut pas être utilisé dans un but d’union. Si, donc, tu vois ton frère comme un corps, tu as établi une condition dans laquelle il devient impossible de t’unir à lui. (T-19.I.4:1-6) 

Car deux frères ne peuvent s’unir que par le Christ, Dont la vision les voit ne faisant qu’un.   (T-22.I.7:1-6)

Cette semaine, nous nous exercerons à reconnaître une réalité spirituelle en l’autre, qui remplacera progressivement notre perception habituelle de sa personne physique.

C’est ainsi que nous élèverons notre regard vers la conscience de l’unité, tout en restant présent dans la dualité.

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PRATIQUE :

« Cette semaine, je ne resterai pas fixé sur ma perception très corporelle de l’autre, mais je chercherai le bon en lui, qui me mènera vers le Christ.« 

Pratique 1 – Voir au-delà de l’apparence physique de l’autre, vers le Christ en son esprit. 

Lors de notre dernière séance, nous avons commencé à nous détacher de la vision du corps comme s’il n’était que l’unique réalité de l’autre.

Au lieu de focaliser notre attention sur son apparence, ses mimiques, gestes, paroles et actions, nous avons cherché à percevoir le bon en l’autre: un acte de générosité, un instant de gentillesse sincère, un moment de tendresse, un regard inspiré et spirituel…

N’en doutons pas, il n’y a pas que l’ego en l’autre, aussi méchant ou égoïste puisse-t-il nous sembler être.
La bonté et la grâce du Christ résident aussi en lui.

En maintenant notre esprit figé sur les actes et les paroles spécifiques des autres, l’ego tente de fixer notre esprit dans la séparation.

Nous ne donnerons pas raison à l’ego cette semaine. 

Faisons un effort particulier pour élever notre perception au-delà de cette simple forme physique, afin de nous ouvrir à une nouvelle réalité.
Le monde réel, purement spirituel et magnifiquement beau, est caché derrière toutes ces apparences matérielles.

Comme lors de notre méditation, trouvons une qualité chez une personne que nous aimons peu, et amplifions-là jusqu’à ce qu’elle devienne tout ce que nous retenons et pensons d’elle. Tout le reste en elle ne devient alors que de simples erreurs passagères dans ce monde de dualité, compréhensibles et pardonnables.

Nos petits efforts pour transformer la vision que nous avons d’une seule autre personne cette semaine, seront récompensés bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer.

La vision du Christ a une seule loi.
Elle ne regarde pas un corps
en le prenant pour le Fils que Dieu a créé.
Elle contemple une lumière au-delà du corps ;
une idée au-delà de ce qui peut être touché,
une pureté non ternie par les erreurs,
les fautes pitoyables et les pensées effrayantes de culpabilité
venues des rêves de péché. Elle ne voit pas de séparation.
Et elle regarde chacun, chaque circonstance,
tous les événements et tout ce qui arrive,
sans le moindre affaiblissement de la lumière qu’elle voit.  

(W-pI.158.7:1-5)

Pratique 2 – S’offrir une joie intérieure à la place d’une tristesse extérieure. 

Lors de notre dernière séance, nous avons également évoqué comment développer une nouvelle perception du monde qui serait basée sur la joie. En effet, Jésus nous enseigne que notre fonction dans ce monde est d’être heureux — non pas d’un bonheur mondain, mais d’une joie profonde, née de la reconnaissance de notre pureté et de notre innocence véritables

Cette semaine, engageons-nous à ressentir cette joie intérieure. Accueillons la joie d’être enfin libre de toute idée de péché et de culpabilité, de faute ou d’imperfection. Libérons ce monde de toutes nos attentes et de tous nos jugements ; il ne pourra jamais nous donner ce que nous cherchons.

Je partage la Volonté de Dieu du bonheur pour moi, et je l’accepte pour fonction maintenant – leçon 102

Sois heureux, car ta seule fonction ici est le bonheur.
Arrête-toi fréquemment aujourd’hui pour te dire que tu as maintenant accepté le bonheur pour ta seule fonction.

Très bonne semaine de pratique,
Bernard et Patricia

Malgré toute cette Lumière, n’oubliez pas la matière ici!! ; )

… vos contributions,
même ponctuelles,
changent notre réalité ici!
; )

Avec beaucoup d’humour, de légèreté et de tendresse, nous vous remercions de vous joindre à nous par cette vision très réaliste aussi ! : )

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