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Ces enseignements prennent toute leur force dans notre esprit lorsque nous les pratiquons entre les séances.
Notre fiche pratique
pour cette semaine
Notre thème :
De la bonté pure, pour soi-même et pour chacun
« Cette semaine, je vois le monde à travers l’innocence pure – la mienne. »
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Bonjour à tous,
Pour donner suite à notre dernière séance, nous vous proposons les idées suivantes.
PRÉPARATION
Jésus voudrait que je mette mon petit soi de côté et que j’accepte mon Soi parfait à la place.
Mais sa bonté et sa pureté semblent au-delà de ma portée.
Comment puis-je faire ?
Chers amis,
Ça y est, après cinq mois à nous entraîner avec les principes du Cours, nous arrivons au carrefour, point de décision : un choix simple s’impose.
Continuer à nous identifier étroitement à notre ego — mesquin, méfiant et méchant — ou nous rapprocher de notre majestueux Soi en Christ qui correspond à notre véritable Identité.
Lors de notre dernière séance, nous avons parlé de l’innocence pure qui appartient à notre Soi, celle que Jésus nous demande maintenant d’accepter comme la nôtre.
S’il en parle aussi fréquemment et avec autant d’insistance dans le Cours, c’est parce que c’est la voie qui nous élève vers notre Soi parfait.
L’innocence est comme une porte d’entrée vers cette réalité intérieure.
Une difficulté avec le mot innocence ?
Comment vous sentez-vous avec cette idée d’innocence, cette impeccabilité (le fait d’être totalement « sans péché ») dont Jésus parle ?
Y a-t-il quelque chose d’inconfortable dans cette idée de sainteté, d’une perfection si pure qu’elle ne permet aucune exception, aucun vice ou déficience ?
Si c’est le cas, c’est normal. Nous sommes si proches de l’ego que nous pensons qu’un tel niveau de pureté est bien au-delà de notre portée — voire même inconcevable.
Souvenez-vous, la culpabilité — comme la contrariété dans la séance 17 et dans cet extrait vidéo — est toute une identité, celle du petit soi, d’où notre difficulté d’en lâcher prise.
Dire non à la culpabilité, c’est dire non au petit soi, à « moi ».
Soyons attentifs à ce possible refus intérieur dont Jésus parle, et gardons notre esprit ouvert à ses paroles.
Commençons donc à gravir l’“échelle de la sainteté” avec quelques idées simples mais puissantes.
Tout d’abord, nous pouvons neutraliser l’idée de nos erreurs passées, toutes celles dont nous nous souvenons et qui voudraient “prouver” que la bonté ne peut exister en nous:
(T-8.III.7:1-10)
Réfléchissons plus attentivement à l’idée que toutes nos erreurs passées sont défaites.Jésus parle d’une condition d’absolution — un mot fort, mais parfaitement approprié pour désigner notre Identité:
Dans une partie réelle, vivante et actuelle de notre esprit, nous sommes des êtres d’une perfection éblouissante.
Sans exagération. 🙂
Arrêtons-nous cette semaine… et réfléchissons à cela.
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PRATIQUE :
« Cette semaine, je me permets d’être totalement pardonné et innocent de toute faute.
Je regarde le monde à travers mon innocence. »
Pratique 1 – Contemplons notre beauté (oui !), soyons doux avec nous-mêmes
Nous avons tellement l’habitude d’être durs avec nous-mêmes.
Notre sévérité n’est pas méritée.
C’est la stratégie de l’ego pour nous empêcher de regagner la conscience de notre Soi.
Il y a en nous quelque chose de profondément et éternellement bon.
Nous avons le devoir d’accepter cette bonté : c’est notre réalité.
Mettons derrière nous tout rêve de petitesse (voir la section « Petitesse versus immensité » T-15.III).
Essayons de ressentir cette bonté dans chaque geste, chaque respiration, chaque activité.
Ne nous jugeons plus pour l’heure à laquelle nous nous réveillons,
pour notre “tête” du matin, pour la façon dont nous nous préparons pour la journée,
pour l’organisation de notre vie, pour la condition de notre logement,
pour nos finances, nos choix passés, ou notre avenir incertain.
Acceptons le don le plus précieux que Dieu puisse nous faire…
notre parfaite innocence et sainteté.
Soyons doux et tendres avec nous-mêmes toute cette semaine.
Aussi doux et tendres que Jésus l’est avec nous…
Notre Soi le mérite.
Vous le méritez.
Peu importe ce que notre petit soi nous crie comme reproches, n’oublions pas d’être profondément gentils et respectueux envers nous-mêmes.
Rappelons-nous qu’au-delà de nos erreurs, de nos maladresses et de nos manquements,
il y a en nous une présence d’une beauté éblouissante.
Pratique 2 – Commençons à regarder toute chose avec tendresse et douceur
La façon dont nous nous voyons — notre concept de soi — détermine entièrement notre expérience du monde :
« Ton concept du monde dépend de ce concept de soi. » (T-31.V.11:1-6)
« Le monde que tu vois… est le témoin de ton état d’esprit, l’image extérieure d’une condition intérieure. » (T-21.in.1:1-12)
Tu dois regarder au-dedans avant de regarder au-dehors. En regardant au-dedans, tu choisis un guide pour ta vue. Ensuite tu regardes au-dehors et tu vois ses témoins. Voilà pourquoi tu trouves ce que tu cherches. Ce que tu veux en toi-même, tu le rendras manifeste, … (T-12.VII.7:1-11)
Dans chaque difficulté, notre innocence est la seule chose qui nous manque:
nous ne pouvons pas refuser la vérité de notre innocence tout en nous proclamant coupables et indignes.
Nous sommes tels que Dieu nous a créés : l’Enfant parfait d’un Père parfait.
Nous n’avons pas pu nous changer.
Nier cela, c’est simplement une folie vaine.
L’accepter, c’est retrouver la clarté de l’esprit juste.
« Ma sainteté brille d’une vive clarté aujourd’hui. » (Leçon 285)
Aujourd’hui, je m’éveille avec joie, m’attendant à ce que ne viennent à moi que les choses heureuses de Dieu.
Je demande qu’elles seules viennent, et je me rends compte qu’à mon invitation répondront les pensées auxquelles elle a été envoyée.
Je ne demanderai que des choses joyeuses, dès l’instant où j’accepterai ma sainteté.
Car à quoi me servirait la douleur, quel but remplirait ma souffrance, et comment le chagrin et la perte me seraient-ils utiles, si l’insanité me quitte aujourd’hui et qu’à la place j’accepte ma sainteté ?
Bernard et Patricia
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