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Ces enseignements prennent toute leur force dans notre esprit lorsque nous les pratiquons entre les séances.
Notre fiche pratique
pour cette semaine
Notre thème :
Transformer l’habitude de la contrariété
« Cette semaine, j’observe le paradoxe de mes contrariétés habituelles et je m’accompagne vers la douceur. »
Bonjour à tous,
Pour donner suite à notre dernière séance, nous vous proposons les idées suivantes.
PREPARATION
« Malgré toutes mes bonnes intentions, quelque chose me ramène toujours à ressentir la tension et la contrariété. Que puis-je faire? »
Chère amie, cher ami,
Cette semaine, nous allons examiner de plus près le paradoxe humain de vouloir la paix et pourtant faire la guerre.
« Je veux vraiment la paix de Dieu. » (leçon 34 du Cours)
Voilà un souhait universel : vouloir être plus heureux, éprouver un profond sentiment de grâce et de félicité.
Pourtant, comme nous l’avons vu lors de notre dernière séance, il arrive souvent que le moindre contretemps provoque en nous un sentiment d’agacement, le moindre regard hostile une réaction désobligeante.
Il nous arrive même d’être conscient de nos réactions excessives ou incontrôlées sans pouvoir nous empêcher de continuer sur notre lancée.
Où sont alors passées nos bonnes intentions? Qu’est devenu notre désir profond de connaître la paix de Dieu?
Quel est cet « élastique » qui nous renvoie à la tension chaque fois que nous voulons intégrer la paix et la douceur dans notre esprit?
Une nouvelle phase dans notre programme:
traverser notre résistance au Cours
Depuis trois mois, nous travaillons assidûment sur cette instruction de notre guide Jésus dans le Cours:
Pardonne toutes pensées qui s’opposeraient à la vérité de ta complétude, de ton unité et de ta paix.
(Leçon 99.10)
Les pensées dont il parle, qui s’opposent à cette vérité, sont le manque, la particularité et la culpabilité.
Vous les reconnaîtrez peut-être comme nos piliers 2, 3 et 4 de ce programme?
Nos pratiques, depuis le mois de février, nous ont permis de progresser avec le pardon et la transformation de ces trois dimensions de la séparation dans notre esprit.
En faisant ces exercices, vous avez sans doute remarqué la rapidité avec laquelle les « mauvaises habitudes » reviennent.
Nous aurons besoin d’en savoir plus sur ce phénomène si nous voulons tirer le meilleur parti de notre engagement avec le Cours.
Comme nous l’avons vu lors de notre dernière séance, l’attraction à notre contrariété provient de notre attachement à notre soi particulier.
C’est le soi particulier qui fait écran à la paix de Dieu, et ce soi existe dans un état permanent de stress et de conflit.
Si nous voulons moins de contrariété, nous devons prendre l’habitude de moins de particularité.
Cela signifie de mettre moins l’accent sur nos souffrances, nos droits, nos besoins, nos croyances et nos jugements.
Cette habitude à notre contrariété, et son attirance pour elle, nous conduisent – à notre insu – à défendre ce soi particulier avec toutes ses perceptions personnelles.
C’est l’explication pour cet « élastique » qui nous ramène à notre expérience très personnelle du conflit et de la contrariété.
Nous pouvons maintenant nous inviter à regarder, à ressentir et à gérer différemment ces moments de tension et d’inconfort.
Nous devons cesser d’insister sur notre souffrance quand nous ne nous sentons pas bien, même si cela peut nous sembler paradoxal.
Il ne s’agit pas d’arrêter d’avoir mal (impossible pour le moment)…
Mais il s’agit plutôt de cesser d’insister sur le mal en lui-même. Il s’agit de cesser de justifier que nous avons raison d’avoir mal …
Et de commencer à insister sur la présence de l’amour … même si les événements autour de nous ne semblent pas correspondre à cette perception …
Une tension permanente est là … observons-là.
Mais ne soyons plus aussi convaincus de sa véracité ni de son importance.
Elle est peut-être juste le signe d’un point de résistance à franchir.
Mai est le mois de la guérison profonde, pour commencer à nous détourner plus résolument de nos contrariétés et nous tourner tendrement vers la paix présente.
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PRATIQUE :
« Cette semaine, je deviens plus attentif à la tension présente dans chaque situation et je décide de privilégier la paix à la place. »
Aujourd’hui,… ce matin, ce soir, … nous allons prendre conscience d’une tension, d’un écran de stress dans le fond de notre esprit.
C’est la tension ontologique, i.e. le fait d’avoir choisi pour identité un faux soi séparé qui contredit la vérité de notre Soi uni.
Ce mal-être n’a pas de source précise rattachée à un événement particulier … il est juste là, tout le temps, en permanence.
Et nous y sommes bien plus attachés que ce que nous croyons.
Ce ne sont pas nos véritables pensées qui alimentent ce sentiment.
Et l’esprit qui le ressent n’est pas notre véritable esprit.
Tout est faux.
Le soi que tu as fait n’est pas le Fils de Dieu. Par conséquent, ce soi n’existe pas du tout. Et tout ce qu’il semble faire et penser ne signifie rien. Il n’est ni bon ni mauvais. Il est irréel, et rien de plus que cela.
(L-pI.93.5)
Et pourtant ça semble tellement réel, et tellement « nous »!
Cette semaine, pour défaire notre résistance à la paix, nous décidons de prendre conscience de cette tension de fond et de commencer à la transformer avec la plus grande tendresse:
« Cette tension qui me suit partout et qui prend parfois la forme d’une contrariété particulière n’est que ma peur de lâcher mon soi particulier.
Je commence à comprendre que je ne peux pas avoir la paix et insister sur les expériences de ce petit soi.
Je prépare le terrain pour la venue de la paix.
Je préfère la paix maintenant à la place de tout ce qui occupe mon esprit.
Je n’accorderai pas trop d’importance à cette contrariété.
La paix est toujours dans mon Esprit juste.
Je peux ressentir plus de paix si c’est vraiment mon souhait. »
Sous les fondements ténébreux de l’ego se trouve la mémoire de Dieu, et c’est cela dont tu as réellement peur. Car cette mémoire te rétablirait immédiatement à ta juste place, et c’est cette place que tu as cherché à quitter. Ta peur de l’attaque n’est rien en comparaison de ta peur de l’amour. …
Tu te rends compte qu’en enlevant le noir nuage qui l’obscurcit, ton amour pour ton Père te pousserait à répondre à Son Appel et à bondir jusqu’au Ciel.
Car au plus profond de toi, plus loin que les fondements de l’ego et bien plus fort qu’ils ne le seront jamais,
il y a ton amour pour Dieu, qui brûle d’un feu intense, et Le Sien pour toi.
(T-13.III.2 Section La peur de la rédemption)
Très bonne semaine de pratique,
Bernard et Patricia
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Isabelle Moreau
Merci Isabelle; Très bonne continuation, Bernard