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Notre thème:
Le temps est mon ami, je ne suis jamais en retard (pour Dieu!)
« Cette semaine, je me repose dans un instant d’éternité. »
« Le calme et la paix de maintenant t’enveloppent d’une douceur parfaite. » (T-16.VII.6:5)
Bonjour à tous,
Pour donner suite à notre dernière séance, nous vous proposons les idées suivantes.
PREPARATION
« Est-il possible de se sentir en paix avec le temps? »
Le temps peut être, pour beaucoup d’entre nous, source de stress et de peur.
Des échéances en tous genres, comme faire les courses ou préparer à manger pour les enfants qui arrivent, faire le ménage, arriver à l’heure au boulot, passer au garage faire réparer la voiture … tous ces petits délais du quotidien grignotent souvent notre tranquillité et notre paix intérieure.
Et puis il y a les grandes échéances, comme la mort!.. qui peuvent vraiment perturber le fond de notre esprit.
Pourtant, le temps, selon Un cours en miracles, pourrait véritablement devenir « notre ami » (oui!):
Le temps est ton ami,
si tu en laisses l’usage au Saint-Esprit. T-15.I.15:1-11
La clé réside ici dans la deuxième partie de cette phrase « si tu en laisses l’usage au Saint-Esprit »:
Cela signifie que nous arrêtions d’interpréter le temps par le filtre de notre ego.
L’ego se sert toujours du temps pour nous démontrer que nous ne sommes jamais assez bien dans le présent, tels que nous sommes, et qu’il faudrait sans doute faire une quantité de choses, plus souvent et plus vite pour s’en trouver mieux.
Il nous rappelle constamment, qu’en raison d’une erreur que nous aurions commise (qu’il n’identifie pas clairement, mais qui correspondrait au soi-disant crime de séparation d’avec Dieu), que nous sommes condamnés à toujours devoir nous rattraper, en faisant toujours plus, et plus vite.
Mais cet énoncé de base qui motive cette frénésie, n’existe même pas. Il n’y a rien à rattraper, sauf une simple erreur de pensée!… car il n’y a, en fait, jamais eu de séparation.
Le problème de la séparation, qui est réellement le seul problème, a déjà été résolu. (leçon 79.1)
Nous ne sommes pas séparés de Dieu et de son Amour.
Nous sommes toujours aussi parfaits, purs et saints que Dieu nous a créés, et « la lumière et la joie et la paix demeurent en nous » (leçon 93).
Cette erreur d’identité que nous souffle l’ego, nous pouvons donc la défaire instantanément.
Quand?
Dans l’instant présent, cet instant saint.
C’est à dire … maintenant.
Mais un « maintenant » sans stress, sans jugement, tranquille, doux et apaisant.
Le Cours nous offre cette idée magnifique liée au temps:
Ce moment, cet instant, peut devenir une miniature du Ciel, une véritable miniature de l’éternité…
L’instant saint est une miniature du Ciel, à toi envoyée du Ciel.
L’instant saint est une miniature de l’éternité. C’est un tableau de l’intemporel, inséré dans un cadre de temps.
Le Ciel tout entier réside en cet instant, emprunté à l’éternité et inséré pour toi dans le temps.
(T-17.IV.11:1-8)
Prenons quelques instants pour méditer cela… juste là, maintenant, en lisant ces mots… un instant du Ciel…
Mais attention!
Notre envie de vivre cette miniature du Ciel maintenant peut heurter un obstacle intérieur.
Kenneth Wapnick nous en a beaucoup parlé; ce n’est pas pour rien qu’il a autant évoqué, pendant plus de trente ans, le phénomène de la résistance; il a beaucoup insisté sur l’importance de réaliser ô combien nous sommes investis à résister à la paix.
Dans l’instant éternel de maintenant, nos problèmes n’existent plus (houra!).
Donc nous n’existons plus vraiment (moins houra!!). ; )
Si nous sommes attachés à nos problèmes, pour pouvoir donc exister, nous n’allons pas vouloir nous reposer dans l’instant saint (pas houra du tout!).
Lorsque nous essayons de nous reposer, maintenant, et de faire abstraction du temps et de toutes nos obligations, ne serait-ce qu’un instant, les pensées stressantes en tous genres peuvent tout de même nous envahir.
Le petit soi crie en effet « au secours », car il est né d’un problème et en a besoin pour survivre. La paix est son ennemi.
Soyons donc attentifs et surtout désireux de vivre un instant libre de nos résistances.
L’exercice en vaut la peine.
Il peut nous mener vers une nouvelle expérience du temps, vers un véritable instant d’éternité.
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PRATIQUE
1) « Jamais en retard!«
Voici une pratique très simple pour cette semaine:
lorsque nous commençons à ressentir le stress lié au temps, entrainons-nous à nous souvenir que nous ne sommes jamais en retard pour Dieu et son Amour.
Si nous nous jugeons facilement pour notre manière d’utiliser le temps, Dieu lui, ne porte aucun jugement sur nous et n’attend rien de nous, si ce n’est que nous acceptions son Amour.
Nous ne sommes jamais en retard pour ce qui est essentiel dans notre vie: accueillir toute la tendresse et la bonté de notre Père céleste.
2) « Dans cet instant, je me pose, me repose et m’affranchis de mes jugements liés au temps »
Echapper non pas au temps, mais à mes jugements liés au temps.
Nous ne pouvons pas véritablement « échapper au temps » car le temps n’existe pas.
Le temps n’est pas une chose en soi, mais un concept, la manière psychologique dont nous vivons le passage d’une série d’instants présents.
Le temps est une vaste illusion où des figures vont et viennent comme par magie. (leçon 158.4)
Nous pouvons vivre ce passage d’instants, l’esprit rempli de jugements ou l’esprit libre de tout jugement.
* Un esprit rempli de peurs et de jugements produira une expérience agitée, frénétique et culpabilisante du temps.
* Un esprit dépourvu de jugements et qui se souviendra de notre perfection intemporelle produira une expérience paisible du temps.
A chaque instant, la non-culpabilité nous appelle vers un instant libéré du temps, affranchi de tout jugement.
Quand vous essaierez à nouveau de « vivre cet instant présent », essayez alors de le vivre en désamorçant toute pensée critique ou de jugement envers qui que ce soit ou quoi que ce soit, et essayez d’imaginer un état d’être totalement dépourvu de toute culpabilité, libre.
Le Saint-Esprit ne voit que la non-culpabilité, et dans Sa douceur Il voudrait délivrer de la peur et rétablir le règne de l’amour. (T-14.V.10:8)
L’état de non-culpabilité n’est que la condition dans laquelle ce qui n’est pas là a été enlevé de l’esprit désordonné qui pensait que ce l’était. (T-14.IV.2:2)
« Prends l’instant même et imagine que c’est tout le temps qu’il y a »
Une fois par jour cette semaine, passons un moment « hors du temps »:
Commence à t’exercer dans l’usage du temps que fait le Saint-Esprit comme aide à l’enseignement vers le bonheur et la paix. Prends l’instant même, maintenant, et imagine que c’est tout le temps qu’il y a. Rien ne peut t’atteindre ici qui vienne du passé, et c’est ici que tu es complètement absous, complètement libre et entièrement sans condamnation. À partir de cet instant saint dans lequel la sainteté est née à nouveau, tu avanceras dans le temps sans crainte et sans sentiment de changement avec le temps. (T-15.I.9:1-7)
Faites vous l’immense bonheur de vivre ces moments « complètement absous, complètement libres et entièrement sans condamnation ».
Voici l’éternité dans le temps, une véritable miniature du Ciel…
Très bonne semaine de pratique,
Bernard et Patricia
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Le temps est ton ami,
si tu en laisses l’usage au Saint-Esprit. T-15.I.15:1-11
Cette semaine m’a mis en évidence ce texte. Je me rends compte que je fais un mauvais usage du temps quand c’est moi qui dirige, j’ai toujours autre chose à faire qui m’empêche d’être dans l’instant présent et d’y voir les propositions du Saint Esprit. Ainsi je passe à côté de rencontre par exemple. Cette semaine j’ai ainsi évité des rencontres qui m’étaient pourtant mises en évidence et plusieurs fois je me suis dit » mais pourquoi tu ne t’es pas arrêté, pourquoi tu n’as pas pris le temps du présent ». Belle leçon, merci maintenant il faut que je m’applique pour mettre en pratique.
Bonjour Bernard et Patricia,
Ce puissant message temporel me permet de conscientiser que je m’étais fâchée avec la notion du temps. Je me souviens en effet quand ma mère me disait petite : « Tu n’as rien d’autre à faire que de t’amuser ? Viens faire du ménage et bouge-toi de là et rapidos, sinon gare à tes puces, tu me le paieras cher ! ». C’était donc pour cela que je ne me sentais pas du tout en paix avec dame horloge ! Dans mon inconscient, le temps était assimilé à violences, devoirs et obligations domestiques, corvées toutes causes. Merci chaleureux, je vais pouvoir me réconcilier avec ce fameux temps et en faire mon ami, allié, ma rampe de lancement vers Dieu. Toute ma gratitude.
Bonjour Christelle, merci pour votre témoignage poignant. Chaleureusement Bernard