Beaucoup d’agitation, trop peu de paix, comment faire?

– Sept idées concrètes et utiles
comme des « mini-douches de pardon »

Nous avons reçu une demande de la part d’un étudiant du Cours, (nous l’appellerons ici Maéva) pour retrouver un peu d’apaisement ; celui-ci se trouve être gêné d’être en vacances en famille, avec trop d’agitation et trop de proximité avec les amis et le voisinage. Voici notre réponse. 

Chère Maéva, 

Nous comprenons bien votre difficulté. En temps normal, vous avez vos habitudes et vos repères, et vous savez comment rester au plus près de l’esprit du Cours et de votre Guide… et là maintenant, vous vous sentez déçue d’avoir l’impression d’avoir perdu tout ça. Parfois les vacances, tant attendues, peuvent être un vrai challenge à notre pratique. Beaucoup de bruit et d’activités dont on n’a pas l’habitude, plus de personnes autour de nous, souvent très heureuses de se perdre dans le monde extérieur des plaisirs, et peut-être moins de temps seule et en silence. Donc, il n’y a vraiment aucune raison de vous juger pour cette difficulté et ce changement dans votre pratique.

Voici quelques suggestions très simples qui pourront peut-être vous aider à rester plus près de l’esprit du Cours : 
 
1. Prendre en photo une page du Cours sur votre téléphone
Avec un texte ou une leçon qui vous inspire, de préférence pas trop conceptuel, qui vous emmène rapidement vers la douceur et la sagesse que vous cherchez, quelque chose qui vous connecte avec cette dimension du cœur où se trouve votre Guide qui vous aime profondément et dont l’amour vous transporte en dehors du monde agité, ne serait-ce qu’un instant. 

2. Faute d’une photo, un simple pense-bête
Une phrase écrite sur un papier que vous glissez dans votre poche et sortez de temps en temps dans la journée, pour vous rappeler cette connexion intérieure et verticale. Cela peut être une phrase, une idée ou une leçon du Cours ou un simple mot inspirant : pardon, miracle, Dieu, guérison, Eternité, Soin, Joie… Prenez un instant pour vraiment ressentir le message du mot. 
 
3. Un rappel auditif régulier
Faites biper votre téléphone toutes les heures, par exemple, comme une invitation à faire une mini-pause et à vous recueillir, à faire un tour d’horizon doux et complet de votre esprit. Le temps de prendre un instant de recul dans l’oasis tranquille de votre sanctuaire intérieur. Imaginez que ce « bip » est comme la main de Jésus qui vous tourne un instant pour le regarder dans les yeux et oublier le monde.  

4. Une mini-douche de pardon envers vous-même
Prenez le temps, quand vous le pouvez dans la journée, de vous offrir une mini-douche de gentillesse et d’amour. Cela peut commencer avec vous-même. Selon le Cours, nous sommes la première cible de notre manque d’amour et de notre attaque. Prendre le temps de ressentir un véritable sentiment d’innocence et de tendresse envers nous-mêmes peut changer toute notre expérience de la journée. S’il est difficile de trouver cette douceur pour l’ensemble de ce que nous sommes, nous pouvons commencer par le symbole de nous-mêmes i.e. notre corps. Vous pouvez ressentir de la tendresse et de l’acceptation pour une partie de votre corps, en apprenant à mieux l’apprécier et à l’accepter : vos mains, pieds, épaules, votre tête, vos yeux… Notre stress est toujours projeté sur le corps ; prenez quelques instants pour trouver l’esprit qui pardonne et enveloppe d’amour tout votre corps. 

5. Ou envers les autres
Vous pouvez aussi faire cet exercice avec les membres de votre famille ou de votre entourage immédiat, ou encore le pratiquer avec les personnes que vous avez croisées dans la journée et qui ont pu susciter en vous une réaction déplaisante comme de l’irritation, du jugement ou de la jalousie. Tout sujet est  convenable pour un petit instant de sainteté et de répit de notre fonctionnement habituel de gêne, de susceptibilité et de jugement. Juste un « clin d’œil » à Jésus, ou une inclination vers lui pour se souvenir de sa force et de sa paix, suffisent pour rétablir notre contact avec Dieu. 
 
6. Ralentir et arrêter de forcer : rester présente et attentive
Essayez simplement de ralentir et d’être plus présente avec ce que vous êtes en train de faire, dans un esprit de grande bienveillance. L’ego s’empare si vite et si pleinement de notre attention que nous ne savons même plus que nous sommes perdus dans les méandres de son esprit, de ses ressentis et de ses pensées. Porter complètement notre attention sur ce que nous sommes en train de faire, instant par instant, rend sa tâche beaucoup plus difficile.

Quand nous sommes entièrement présents, nous ne sommes plus dans le jugement. S’il n’y a plus de jugement, nous sommes sûrs d’être du côté de notre Soi et du Christ en nous (du Saint-Esprit). Nous pouvons simplement observer tranquillement ce que nous sommes en train de faire, sans le juger, et essayer d’accomplir patiemment nos tâches, de prendre soin de ce qui est devant nous, d’avoir une pensée de gentillesse et de bienveillance pour les outils que nous utilisons ou les objets que nous manipulons. Quand vous préparez à manger, soyez entièrement dans l’activité, à ressentir la nourriture et les odeurs, à faire les gestes de manière attentionnée et avec gentillesse. Observez-vous quand vous êtes en train de forcer pour que les choses se passent exactement comme vous le voulez, toujours différemment, toujours mieux, toujours plus vite. Puis essayez de ralentir, de radoucir, de respirer.  
 
7. « Dieu est dans tout ce que je vois » et touche et entends et sens…
Tout, absolument tout mérite notre gentillesse et notre non-jugement. Et tout peut être une source de réconfort et de connexion avec l’esprit du Christ. « Dieu est en tout ce que je vois parce que Dieu est dans mon esprit. » Tout est imprégné de l’esprit de Dieu. Toute scène, toute situation et tout objet (et toute personne, bien sur!) peut nous renvoyer l’esprit de Dieu et de son Amour. Il suffit que nous levions le voile devant nos yeux.  
 
8. Suivre notre respiration pour entrer dans l’instant saint
Où que nous soyons, nous respirons!
Une autre façon très simple de sortir de l’ego et de revenir à l’instant saint est de suivre attentivement notre respiration. Où que nous soyons, nous respirons! Suivre notre respiration nous décroche du mental et donc de l’ego qui nous abreuve à volonté de ses pensées et de ses perceptions. Au moment où nous commençons à ressentir de l’impatience, un coup de chaud, de la fatigue, essayons de redevenir simplement conscient de notre respiration, du mouvement de l’air dans notre corps, du nez jusqu’au fond des poumons. Difficile de rester très contrarié ou dans le jugement quand notre attention est portée sur une chose aussi bienveillante et doucement rythmée que le souffle qui entre et qui sort de notre corps Essayez! 🙂

 9. Un instant passé avec votre Guide, Jésus
Vous êtes dans une foule de gens, pourtant vous vous sentez seule. Pensez qu’il est impossible d’être véritablement seul! Car il y a toujours Un avec vous qui ne vous quitte jamais. Jamais.  Nous avons oublié sa présence ou nous l’avons ignoré, volontairement ou inconsciemment. Mais Il est là. Que ce soit Jésus pour vous, comme dans Un cours en miracles, ou un autre Guide, nous sommes toujours accompagnés. Mais il faut prendre le temps, un instant d’attention et de concentration, pour guider notre esprit dans Sa direction. Disons: « Il est là, je sais que je ne suis pas seul. Merci d’être là pour moi. Reste avec moi encore un peu parce que je n’ai plus envie d’être seul. » 
 

Ce ne sont pas les autres qui vous gênent. Ce qui vous gêne vraiment, chère Maéva, dans vos journées bien remplies et un peu trop mondaines à votre goût, c’est la perte de connexion intérieure avec votre Dieu, avec votre Source d’Amour infini.

Dans cette connexion infinie, vous vous ouvrez à l’Amour et à la douceur et vous vous ouvrez aussi à notre fragilité et à notre vulnérabilité communes, qui vont certainement tenter de vous faire croire que c’est l’extérieur qui vous gêne. Soit, l’extérieur ne représente peut-être pas ce que vous préférez, mais il est toutefois possible de le voir différemment, par les yeux de la douceur, de la patience et du pardon. Nous comprenons tous le besoin de nous distraire, d’être agités et d’oublier le quotidien, ne serait-ce que pendant quelques jours de vacances. La vie dans la séparation n’est pas facile et chacun fait comme il peut pour trouver son équilibre dans ce monde.
Ce n’est pas la manière dont les autres trouvent leur équilibre en ce monde qui nous dérange mais plutôt comment nous-mêmes nous oublions notre équilibre en Dieu. Un petit instant saint nous ouvrira les yeux et nous aidera à nous rétablir en équilibre!

2 réflexions sur “Beaucoup d’agitation, trop peu de paix, comment faire?

  1. Merci 🙏. Le message adressé à Maeva résonne et est un rappel pertinent à propos de l’amour que nous avons la responsabilité de nous accorder et d’accorder à notre environnement. Pour ma part, je sens qu’il n’y a pas de hasard, même désagréable (parfois douloureuse) l’expérience est un enseignement, merci. Gratitude pour le temps accordé à la rédaction de ce message. En vous souhaitant un bel été! Marie.

Répondre à Un cours en miracles en France Annuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.