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Notre thème cette semaine :
Se guérir grâce à la gentillesse
Ressentir une profonde gentillesse envers soi-même…
C’est ça, vivre dans le monde réel
Bonjour à tous,
Pour donner suite à notre dernière séance, nous vous proposons les idées suivantes.
PREPARATION
Il y a deux semaines, nous avons identifié deux raisons derrière notre tendance à juger : la souffrance (voir la séance ici) et la culpabilité. La culpabilité est un jugement sur nous-mêmes qui déclare notre inéligibilité à l’amour à cause d’une faute grave qui, nous en sommes convaincus, ne peut pas être défaite.
Dans une tentative très maladroite de gérer ce mal-être, nous jugeons d’autres personnes pour prouver que leur faute est plus grande que la nôtre, ce qui serait censé diminuer la gravité de notre propre tort mais qui s’avère totalement inefficace. Au contraire, cela ne fait qu’augmenter notre sens de culpabilité! 😦
Le seul remède efficace est simplement de réduire notre culpabilité, qui plus est, n’a aucun fondement. L’origine de ce sentiment? Nous nous accusons d’avoir brisé l’Unité parfaite de Dieu par notre choix de séparation, de dualité et d’individualité, mais tout cela est faux.
Notre choix erroné n’a eu aucun effet sur la réalité de Dieu – le Ciel reste parfaitement intact, et nous avec. L’Unité est toujours totalement unie; l’Eternité continue tranquillement. Notre séparation d’avec Dieu était impossible et n’est donc jamais arrivée. Nous déplorons et revendiquons un événement tragique qui n’a jamais eu lieu. 🙂
Mais du fait de ce mensonge de culpabilité, nous sommes très durs avec nous-mêmes. Au lieu de la douceur et de la sécurité, nous ressentons beaucoup de stress et de danger.
Une fois dans le monde réel, nous ne vivrons plus sous le poids du stress et de notre jugement sur nous-mêmes. Nous éprouverons un environnement intérieur fait d’une profonde gentillesse, celle de notre Soi envers notre soi. Entraînons-nous cette semaine à radoucir profondément notre esprit à notre égard et commençons à ressentir notre accueil dans le monde réel.
PRATIQUE
La pure gentillesse envers nous-mêmes
Pour guérir de la culpabilité, nous nous inciterons à accepter l’innocence à la place. Beaucoup de textes dans Un cours en miracles évoquent justement l’importance de nous rendre compte de notre perfection et de notre impeccabilité. Transformer notre jugement envers nous-mêmes de cette manière est effectivement une phase essentielle de notre chemin vers le Soi.
Pour notre pratique cette semaine, nous avons néanmoins préféré mettre l’accent sur un exercice plus accessible et immédiatement applicable. Si accepter notre totale absence de faute et de culpabilité reste un but lointain, même après des années de pratique, nous pouvons dès aujourd’hui être simplement plus gentils envers nous-même.
La gentillesse est une force puissante qui contre le jugement que nous avons envers nous-mêmes. C’est aussi une manière de nous signifier que nous méritons d’être aimés, protégés, soutenus, réconfortés et appréciés – tels que nous sommes.
Soyons tendres, acceptants, patients et gentils avec nous-mêmes cette semaine – parce que nous sommes dignes de l’amour et de la paix tels que nous sommes, sans changer quoi que ce soit, sans accomplir rien de plus.
Questions:
Comment manquez-vous de gentillesse envers vous-même?
Comment pouvez-vous être plus gentil envers vous-même?
Exercice:
A multiples moments dans la journée, arrêtez-vous un instant et chercher à radoucir votre environnement intérieur. Quand avez-vous commencé à vous stresser? Pourquoi vous êtes-vous jugé? Comment avez-vous manqué une opportunité d’être gentil, patient et joyeux?
Votre Soi voudrait que vous soyez léger, détendu et joyeux…
Vous accordez-vous ce même droit?
Et pourquoi pas? Quelles sont vos raisons?
Et si vous laissiez tomber vos raisons et vous laissiez aller dans une grande détente … comme si rien dans l’univers ne pouvait vous empêcher d’être pleinement heureux et de vous sentir aimé tel que vous êtes?
C’est bien cela, guérir de la culpabilité.
La culpabilité déclare que vous n’avez pas le droit d’être heureux.
Mais votre Soi pense tout autrement…
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Leçon 97 ; Je suis pur esprit
Nous énonçons à nouveau la vérité au sujet de ton Soi, le saint Fils de Dieu Qui repose en toi, dont l’esprit a été ramené à la santé. Tu es le pur-esprit tendrement doté de tout l’Amour, la paix et la joie de ton Père. Tu es le pur-esprit qui Le complète Lui-même et qui partage Sa fonction en tant que Créateur. Il est avec toi tous les jours, comme tu es avec Lui.
Commence ces exercices heureux par les paroles que te dit le Saint-Esprit, et laisse-les résonner par Lui de par le monde :
« Pur-esprit je suis, saint Fils de Dieu, libre de toute limite, en sécurité, guéri et entier, libre de pardonner et libre de sauver le monde. »
L’importance de la joie
« Aujourd’hui nous tenterons de comprendre que la joie est notre fonction ici. Si tu es triste, ton rôle n’est pas rempli, et le monde entier est ainsi privé de joie, avec toi. Dieu te demande d’être heureux, afin que le monde puisse voir combien Il aime Son Fils et veut qu’aucun chagrin ne surgisse pour réduire sa joie, qu’aucune peur ne l’accable pour troubler sa paix. Tu es le messager de Dieu aujourd’hui. Tu apportes Son bonheur à tous ceux que tu regardes, Sa paix à chacun de ceux qui te regardent et voient Son message sur ton visage heureux. » (Leçon 100)
Très bonne semaine de pratique!
Bernard et Patricia
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Lao Tseu dit:
« Quand quelqu’un nous félicite, nous ressentons un sentiment de bonheur; quand quelqu’un nous critique, nous ressentons de la douleur. »
On a l’impression que c’est l’autre qui donne du bonheur ou qui inflige de la douleur,
mais la cause profonde de tout plaisir et de toute douleur est en nous – et c’est notre ego.
Celui qui n’a pas d’ego en lui ne ressent ni plaisir ni douleur de la part des autres. Et celui qui ne ressent ni plaisir ni douleur s’établit dans ANANDA (béatitude).
N’importe qui peut nous donner de la joie ou du chagrin. Nous sommes captifs entre les mains des autres.Nous avons complètement confié les rênes de nos sentiments aux autres.
Un léger geste de la part de quelqu’un et nous sommes remplis de joie ou de tristesse. Un léger quelque chose et nos yeux débordent de larmes; un léger changement et nos yeux rayonnent de bonheur.
Nos sourires et nos larmes sont contrôlés par des agences extérieures.
Mais Lao Tseu dit que la cause de ce contrôle extérieur est aussi profondément en nous: c’est notre ego.
À cause de l’ego, nous sommes influencés par les autres.
Qu’il soit ami ou ennemi, louange ou blâme, c’est l’autre qui influence parce que nous n’avons pas de véritable centre (atman) qui nous soit propre.
Nous avons un faux centre, un pseudo-centre, et la forme même de ce centre est telle qu’il est contrôlé par d’autres.
Essayez de suivre ceci: L’ego n’est pas sous notre contrôle. Vous serez surpris de le savoir! Nous pensons tous: « C’est mon ego et donc j’en suis le maître ». Il serait bon de dissiper cette illusion.
L’ego n’est pas sous votre contrôle. L’ego est contrôlé par les autres.C’est pourquoi chaque parole de l’autre nous est si précieuse.
De nombreuses personnes vous saluent lors de votre passage sur la route et vous êtes rempli de fierté. Si quelqu’un vous insulte, vos épaules s’affaissent. Lorsque vous êtes félicité, votre intérieur semble se remplir de fleurs; quand on te blâme, toute joie meurt en toi, toutes les fleurs se fanent.
Tu n’as aucune emprise sur ton ego, même si c’est en vous. L’ego dépend toujours de l’autre. C’est pourquoi il en cherche d’autres. L’ego ne peut jamais vivre seul.
Osho