Et si Jésus n’était pas le seul ? Une nouvelle interprétation de Pâques

Un cours en miracles utilise les récits et les symboles de la Bible pour tisser une philosophie non-dualiste remarquable. Voici un court article sur la signification de Pâques vue par le prisme du Cours.

Les fêtes de Pâques nous offrent une belle opportunité pour transformer quelques idées reçues par l’Eglise quant à ce thème de Pâques.
Les connaissons-nous ? Prenons juste quelques minutes pour nous en souvenir.

Nous trouvons plusieurs références à Pâques dans Un cours en miracles ; la réinterprétation des messages de la Bible donne une grande puissance de guérison à cette fête, dont nous pouvons tous profiter.  
 
Jésus était-il particulier ? – Notre résurrection à tous
Le catéchisme nous a appris, qu’à Pâques, nous célébrons la résurrection de Jésus et donc son accès à la vie éternelle. Parmi tous les enfants de Dieu, il semble donc que lui seul aurait eu ce privilège.
Quid de nous autres ?
 
Le Cours nous donne, concernant Jésus, un message très différent de celui de la Bible et de ce qu’il peut représenter pour nous aujourd’hui. En aucun cas une idole à vénérer ! Jésus est notre grand frère aimant, issu de la même famille que nous, et pareil en tous points à nous-mêmes : 

 En tant que Fils de Dieu, Jésus est le symbole de ce que nous sommes tous

 Ce n’est pas Jésus qui est le Fils de Dieu. Nous le sommes tous. Nous sommes la résurrection et la vie.
 
Si nous partageons le même esprit que lui, avec exactement la même nature et la même qualité, alors sa résurrection est aussi symbolique de la nôtre. Pâques est, selon le Cours, le temps du souvenir de notre résurrection, de notre réveil du rêve de culpabilité et de séparation d’avec l’Unité parfaite de Dieu, comme nous lisons dans ce passage :   

 Un cadeau pour chacun
Pour honorer Pâques, souvenons-nous de cette idée joyeuse ; tout le mal que nous pensons avoir fait, toutes les maladresses dont nous nous jugeons encore, n’ont pas de réalité. Tout cela a été effacé. Seule l’innocence reste : 

 Après tant d’années à nous sentir amoindris, rejetés, abandonnés et laissés pour compte, réjouissons-nous qu’ensemble, avec Jésus, nous accédions enfin à la Vie intemporelle et entrions au Ciel.

Loin d’être une question de temps ou d’efforts, le Ciel où demeure notre ami Jésus s’accomplit par un simple acte d’acceptation : 

Nous parvenons au Ciel maintenant, à cet instant même, tout comme notre résurrection a lieu à cet instant. C’est notre conscience immédiate qui le permet et non certains actes soi-disant rédempteurs.
 
Jésus a su vivre dans ce monde avec un esprit totalement en paix. Ce passage du Cours nous donne une clé pour apprendre à faire comme lui : 

 Changeons donc notre état d’esprit sur le but du monde. Car la résurrection, c’est bien cela ; ne plus voir le monde comme un lieu où nous insistions d’être des victimes, ou des bourreaux, mais un monde qui nous invite à regarder nos simples erreurs de projection pour accepter les dons de Dieu, de Son amour et de Sa paix : 

 Et quid de la culpabilité quant à la crucifixion ?
L’Eglise nous enseigne le principe du péché originel et elle renforce l’histoire de la crucifixion pour accentuer notre culpabilité. « Jésus est mort pour nos péchés. » Ce message servait aux intérêts de ceux qui détenaient l’autorité sur les Chrétiens, à cette époque.

Nous n’avons plus besoin de croire en ce récit. Le « Jésus » d’Un cours en miracles nous propose une toute autre histoire dans laquelle la crucifixion ne compterait peut-être pour rien. 

Dans ce passage, Jésus ne veut pas dire que son corps n’est pas mort sur une croix. Mais l’accent est mis sur le fait que le Fils de Dieu ne peut pas être crucifié car Il n’est pas un corps ; Il est Pur Esprit. Jésus nous enseigne que nous ne devons pas nous sentir coupable d’une crucifixion qui n’a pas pu avoir lieu.
 
Notre innocence

Par cette déclaration, Jésus nous innocente totalement d’un quelconque assaut sur son intégrité.

Jésus ne s’est pas senti persécuté.
Et il n’a pas souffert pour nous
Rendons-nous vraiment compte de ce message extraordinaire ?

Nous n’avons pas de raison valable de nous sentir coupables de ce qui est arrivé à son corps, car il nous innocente totalement de toute idée d’attaque envers lui. Son Esprit, sa Réalité sont inattaquables. 
 
Il nous donne même ces messages forts concernant la crucifixion : 

Dans une circonstance aussi intense que la sienne, Jésus n’avait pas cessé d’aimer. Il parle même, dans le Cours, de son amour pour Judas : 

Jésus nous demande simplement de continuer à aimer même quand nous sommes tentés de nous croire persécutés, trahis, jugés, exclus ou abandonnés. Voilà l’invitation de Pâques, celle de prendre exemple sur notre grand frère aimant, nous montrant la voie pour nous souvenir de notre vraie nature.
 
Des leçons inspirantes pour nous
Nous n’avons pas besoin d’accepter d’être  « Pur Esprit » ni de faire abstraction du corps comme il a su le faire. Mais nous pouvons certainement prendre doucement l’habitude de nous suggérer que rien ne peut affecter l’Amour dans notre esprit. 

Nous pouvons apprendre à prendre moins personnellement et moins au sérieux les maladresses des autres, pour libérer notre esprit et accepter les vrais dons de Pâques : la reconnaissance d’un Amour intemporel et inattaquable, logé dans nos cœurs.

Cette semaine, prenons le temps de nous souvenir de ces messages extraordinaires de Pâques :
 
* Notre culpabilité n’est pas justifiée. Notre innocence est garantie par Dieu et aucune histoire d’une quelconque crucifixion ne peut, en aucune manière, changer notre impeccabilité.

* Notre vie est celle de Jésus, éternelle, intemporelle, parfaite et sainte. Sa résurrection est bien la nôtre aussi. Peu importe ce que les autres nous ont fait ou ont négligé de faire, notre Soi reste parfaitement intact. 
 
Le mot de fin appartient à Jésus: 

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