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Guérir, par conséquent, c’est t’unir à ceux qui sont pareils à toi, parce que percevoir qu’ils sont pareils, c’est reconnaître le Père.
(T-8.V.2:5)
Bonjour à tous,
Pour donner suite à notre dernière séance, nous vous proposons les idées suivantes.
PREPARATION :
Si l’unité est vraie, elle doit être présente partout, sans exception…
Même dans l’esprit de chaque individu
Blotti en chacun, au plus profond de notre esprit, se trouve cette sublime Unité que nous appelons la présence du Christ ou de Dieu.
Chaque jour, pourtant, nous nions cette vérité et insistons sur le ressenti de notre soi particulier, séparé des autres sois. Nous insistons plus spécifiquement sur les différences, entre nous et les autres, pour donner à notre soi un relief tout particulier et pour consolider notre expérience de vivre dans une société de sois séparés.
Mais en portant un regard plus précis sur ces différences, nous pouvons traverser l’illusion et reconnaître que nous sommes tous parfaitement identiques.
Reconnaître cette parfaite similitude avec chacun est le moyen de guérir la dualité qui nous sépare des autres. C’est ainsi que nous dévoilerons le Saint-Esprit uni que nous partageons avec autrui.
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Serait-il possible pour toi de haïr ton frère si tu étais comme lui ?
(T-24.I.6:1)
EXERCICE 1:
Au travail, au restaurant, au supermarché ou dans la rue, regardez les personnes devant vous et dites-vous : « Je crois voir une multitude de personnes différentes. Mais derrière l’apparence de toutes ces personnes, c’est un seul et même esprit, parfaitement identique en chacun. »
Essayez ensuite de mettre de côté toute opposition à cette idée (comme la pensée « C’est impossible! ») et de relâcher toute résistance (comme « Je n’ai vraiment pas envie! ») pour surmonter la perception trompeuse du petit soi. Ayez confiance que ce processus peut profondément guérir notre choix de séparation et nous ramener à notre Soi en Christ.
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Ton frère est ton ami parce que son Père l’a créé comme toi.
Il n’y a pas de différence.
(T-24.I.7:1-10)
EXERCICE 2:
Nous n’essayons pas de nous forcer à voir cette parfaite similitude en chacun mais plutôt de nous la suggérer de manière soutenue. Si nous constatons un malaise ou de la résistance, ne les nions pas, n’essayons pas de les chasser, ni de les justifier ou de les transformer.
Identifions spécifiquement l’aspect qui nous dérange en l’autre et avec lequel nous ne trouvons aucune ressemblance avec nous. Par exemple, nous pouvons nous entendre dire: « Je n’ai pas ça en moi! Je ne peux pas penser comme cette personne! »
Voyons maintenant comment nous pouvons contenir cette attitude ou cet état d’esprit, non pas à l’égard d’une autre personne mais à l’égard de notre Soi, du Christ ou de Jésus, du Saint-Esprit, de l’Amour ou de Dieu.
Parce que nous sommes une Unicité et un Esprit uni, il est impossible qu’une autre personne contienne une impulsion ou une façon de penser qui ne serait pas également présente en nous.
La guérison
En la dénichant en nous, nous pouvons instantanément nous libérer de la prison du jugement et de la dualité dans lesquels nous nous sommes enfermés. La clé de ce processus réside dans le pardon et l’acceptation de ce pardon envers nous-mêmes, quoique nous puissions constater.
Très bonne semaine de pratique!
Bernard et Patricia
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