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Bonjour à tous,
Pour donner suite à notre dernière séance, nous vous proposons les idées suivantes.
PREPARATION :
Pas une réalité, mais une simple impression de faute
Selon Un cours en miracles, si l’expérience que nous faisons du monde est malheureuse, c’est à cause d’un malheur intérieur non-guéri. Où que nous regardions, nous ressentons cette douleur intérieure qui jette un voile sombre sur tout ce que nous voyons. Le Cours appelle cette condition la « culpabilité », une impression de faute « ontologique » c’est-à-dire attachée à la cause de notre existence.
N’en faisons pas une trop grande histoire
Au lieu de penser à cette condition intérieure comme quelque chose de très sérieux et d’inévitable, nous avons vu ensemble, au cours de notre dernière séance, qu’elle peut être vue comme une simple épine. Il suffit d’identifier cette source de douleur pour pouvoir ensuite l’enlever et bénéficier d’un sentiment de soulagement, d’allègement puis de libération.
Comme chez l’ostéopathe
Comme vous l’avez sûrement déjà vécu, une fois qu’un gros rhume est guéri, qu’une rage de dents est passée ou qu’un mal de dos est soigné par un ostéopathe, toute notre attitude change. La joie et la confiance reviennent comme par magie. Nous nous tournons vers le monde d’une manière bien différente, à nouveau remplis d’espoir. C’est vraiment la même chose avec l’épine de la culpabilité. Une fois que nous avons pris rendez-vous et nous sommes rendus chez notre « médecin intérieur » (notre Soi intemporel ou le Saint-Esprit), nous pouvons ôter cette fâcheuse épine, et tout change instantanément.
Stop ! Assez d’auto-flagellation
Sans le savoir, nous plombons notre esprit avec le poids d’une croyance totalement inutile : celle que nous ne sommes pas « assez »… i.e. que quoi que nous fassions, cela ne peut pas être suffisant, car la Vie (ou Dieu) ne nous aime pas vraiment et nous le fera toujours savoir : nous aurons peur de l’avenir. Nous appréhenderons le regard des autres ; nous penserons trop à la maladie ou à la vieillesse.
Le comble, dans tout cela, c’est que cette croyance de base est totalement fausse !
Le monde dépourvu de mal-être
Nous pouvons changer le point de départ de toutes ces croyances. La Source, Dieu, nous aime profondément. Dans le langage symbolique du Cours, nous sommes Ses Enfants chéris, et notre réalité spirituelle est totalement protégée.
Peu importe ce que nous pensons de nous-mêmes, nous sommes aimés…
C’est ainsi qu’en nous souvenant de notre innocence d’origine et de celle de chaque esprit, nous pouvons avoir une meilleure expérience de ce monde – et entrer dans le « monde réel » sans culpabilité.
EXERCICE :
* Je n’ai pas envie de répondre à cet appel
* Je n’ai pas envie de voir cette personne
* Ça me dérange d’écouter les infos
* Les questions du climat m’exaspèrent
* La guerre me rend très triste…
Face à toutes les différentes situations qui peuvent nous déranger, disons-nous :
Derrière ce dérangement, il y a une croyance, celle d’un mal-être d’origine.
Je peux enlever cette simple épine de mon esprit et respirer enfin tranquillement.
Peu importe ce que je pense de moi-même, je suis profondément aimé-e et mon innocence est garantie par Dieu.
Très bonne semaine de pratique!
Bernard et Patricia