Samedi après-midi – L’obstacle des différences

Différences/Particularité –> Universalité –> Unité

« L’amour est la voie dans laquelle je marche avec gratitude. « Rends grâce, donc, mais avec sincérité. Et laisse ta gratitude faire une place pour tous ceux qui s’évaderont avec toi : les malades, les faibles, ceux qui sont dans le besoin et qui ont peur, ceux qui pleurent une perte apparente ou ressentent une douleur apparente, qui souffrent du froid ou de la faim ou qui suivent la voie de la haine et le chemin de la mort. Tous ceux-là vont avec toi. Ne nous comparons pas à eux, car ainsi nous les coupons de notre conscience de l’unité que nous partageons avec eux, comme eux-mêmes doivent la partager avec nous. » (W-pI.195.5:1-4)

« Tu n’es pas particulier (différent/unique). Si tu penses l’être, et voudrais défendre ta particularité contre la vérité de ce que tu es réellement, comment peux-tu connaître la vérité ? » (T-24.II.4:1-6)

« Peut-être penses-tu que différentes sortes d’amour sont possibles. Peut-être penses-tu qu’il y a une sorte d’amour pour ceci, une sorte pour cela ; une façon d’aimer l’un, une autre façon d’en aimer encore un autre. L’amour est un. Il n’a pas de parties séparées et pas de degrés ; pas de sortes ni de niveaux, pas de divergences et pas de distinctions. Il est pareil à soi-même, inchangé d’un bout à l’autre. Il ne change jamais selon la personne ou la circonstance. C’est le Coeur de Dieu et aussi de Son Fils. » (W-pI.127.1:1-7)

« Une relation sainte part d’une prémisse différente. Chacun a regardé au-dedans et n’a vu aucun manque. Acceptant sa complétude, il voudrait l’étendre en se joignant à un autre, entier comme lui. Il ne voit pas de différence entre les soi, car les différences ne sont que du corps. Par conséquent, il ne voit rien qu’il voudrait prendre. Il ne nie pas sa propre réalité parce qu’elle est la vérité. Il se tient juste au-dessous du Ciel, mais assez proche pour ne pas retourner sur terre. Car cette relation a la Sainteté du Ciel. Une relation qui ressemble tant au Ciel peut-elle être bien loin de chez elle ? » (T-22.in.3:1-9)

L’attaque déguisée sur Dieu

« Qui peut attaquer le Fils de Dieu sans attaquer son Père ? Comment le Fils de Dieu peut-il être faible, fragile et facilement détruit à moins que son Père ne le soit ? Tu ne vois pas que chaque péché et chaque condamnation que tu perçois et justifies est une attaque contre ton Père. Et c’est pourquoi cela ne s’est pas produit et ne pourrait pas être réel. Tu ne vois pas que tu tentes cela parce que tu penses que le Père et le Fils sont séparés. Et tu dois penser qu’ils sont séparés, à cause de la peur. Car il semble plus sûr d’attaquer quelqu’un d’autre ou toi-même que d’attaquer le grand Créateur de l’univers, Dont tu connais le pouvoir. » (T-22.VI.11:1-7)

« La pensée de la séparation a crée une douleur importante auto-infligée. Pour pouvoir garder le problème (bénéfice secondaire de la douleur) mais de ne pas en être responsable, nous avons inversé la cause et prétendu que cela nous est fait par la Source, c’est la Source qui nous a attaqué en premier. « Ce n’est pas moi qui est partie, j’ai été rejeté ! ». Maintenant nous attaquons la Source et notre attaque est bien justifiée. Mais cette attaque sur la Source est insupportable pour nous, donc nous le déguisons et nions, et projetons toute la problématique sur nos relations secondaires.

« Ce n’est pas à toi de changer ton frère, mais simplement de l’accepter tel qu’il est. Ses erreurs ne viennent pas de la vérité qui est en lui, et seule cette vérité est à toi. Ses erreurs n’y peuvent rien changer ni avoir le moindre effet sur la vérité en toi. Percevoir des erreurs en qui que ce soit, et y réagir comme si elles étaient réelles, c’est les rendre réelles pour toi. Tu n’échapperas pas au prix à payer pour cela, non point parce que tu en es puni, mais parce que tu suis le mauvais guide et par conséquent tu perdras ton chemin. (T-9.III.6:1-8)

« Les erreurs de ton frère ne sont pas de lui, pas plus que les tiennes ne sont de toi. Accepte ses erreurs pour réelles et tu t’es attaqué toi-même. Si tu veux trouver ta voie et la garder, ne vois que la vérité à tes côtés car vous marchez ensemble. Le Saint-Esprit en toi pardonne toutes choses en toi et en ton frère. Ses erreurs sont pardonnées avec les tiennes. (T-9.III.7:1-9)

« La Pensée de Dieu t’a créé. Elle ne t’a pas quitté et tu n’as jamais été à part d’elle un seul instant. Elle t’appartient. C’est par elle que tu vis. C’est ta Source de vie, qui te garde un avec elle ; et tout ne fait qu’un avec toi parce qu’elle ne t’a pas quitté. La Pensée de Dieu te protège, prend soin de toi, adoucit ton lieu de repos et aplanit ton chemin, éclairant ton esprit de bonheur et d’amour. L’éternité et la vie éternelle luisent dans ton esprit, parce que la Pensée de Dieu ne t’a pas quitté et demeure encore avec toi. (W-pI.165.2:1-7)