Dimanche matin – l’obstacle de la souffrance

Souffrance/Victime –> Paix et Force

« Il est un silence dans lequel le monde ne peut faire intrusion. Il est une paix ancienne que tu portes en ton cœur et n’as pas perdue. Il est un sentiment de sainteté en toi que la pensée de péché n’a jamais touché. De tout cela aujourd’hui tu te souviendras. Ta fidélité à t’exercer aujourd’hui apportera des récompenses si grandes et si complètement différentes de toutes les choses que tu recherchais auparavant, que tu connaîtras qu’ici est ton trésor, et qu’ici est ton repos. » (W-pI.164.4:1-5)

« Voici un jour de silence et de confiance. C’est un temps particulier de promesse dans ton calendrier des jours. C’est un temps que le Ciel a réservé pour y luire et jeter une lumière intemporelle sur cette journée, où des échos de l’éternité se font entendre. Ce jour est saint, car il inaugure une nouvelle expérience, une sorte de sentiment et de conscience différente. Tu as passé de longs jours et de longues nuits à célébrer la mort (souffrance !). Aujourd’hui tu apprends à ressentir la joie de la vie. » (W-pI.157.1:1-6)

« Dans le temps, le Saint-Esprit voit clairement que le Fils de Dieu peut faire des erreurs. Sur cela tu partages Sa vision. Ce que tu ne partages pas, c’est Sa re-connaissance de la différence entre le temps et l’éternité. Et quand la correction est complétée, le temps est l’éternité. Le Saint-Esprit peut t’enseigner comment considérer le temps différemment et comment voir au-delà, mais pas tant que tu crois dans le péché. Dans l’erreur, si, car celle-ci peut être corrigée par l’esprit. Mais le péché est la croyance que ta perception est inchangeable, et que l’esprit doit accepter pour vrai ce qu’elle lui dit. » (T-19.III.5:1-9)

« Le concept de soi est fait par toi. Il n’a pas du tout de ressemblance avec toi. C’est une idole, faite pour prendre la place de ta réalité en tant que Fils de Dieu. Le concept de soi que le monde voudrait enseigner n’est pas la chose qu’il paraît être. Car il est fait pour servir deux buts, dont un seul peut être reconnu par l’esprit. Le premier présente la face de l’innocence, l’aspect qui subit. C’est cette face qui sourit, charme et semble même aimer. Elle recherche des compagnons, et elle regarde, parfois avec pitié, la souffrance, et parfois offre un réconfort. Elle croit qu’elle est bonne dans un monde mauvais. » (T-31.V.2:1-9)

« Je suis la chose que tu as faite de moi, et quand tu me regardes, tu es condamné à cause de ce que je suis. » (T-31.V.5:1-4)

« Je ne suis jamais contrarié (souffrant) pour la raison à laquelle je pense. » Leçon 5

« Le souhait d’être injustement traité est une tentative de compromis qui voudrait combiner l’attaque et l’innocence. Qui peut combiner l’entièrement incompatible et faire une unité de ce qui ne peut jamais se joindre ? » (T-27.I.1:1-9)

« Prends garde à la tentation de te percevoir injustement traité. Dans cette optique, tu cherches à trouver une innocence qui n’est pas la Leur (Dieu/le Saint-Esprit) mais la tienne seule, et cela au coût de la culpabilité de quelqu’un d’autre. L’innocence peut-elle s’acheter en donnant ta culpabilité à quelqu’un d’autre ? Et est-ce l’innocence que ton attaque contre lui tente d’obtenir ? N’est-ce pas le châtiment de ta propre attaque contre le Fils de Dieu que tu cherches ? N’est-il pas plus sûr de croire que tu es innocent de cela, mais fait victime malgré ton innocence ? Quelle que soit la façon dont le jeu de la culpabilité est joué, il doit y avoir perte. Quelqu’un doit perdre son innocence pour que quelqu’un d’autre puisse la lui prendre et la faire sienne. » (T-26.X.4:1-8)

« Chaque fois que tu consens à ressentir de la douleur, à être privé de quelque chose, à être traité injustement ou à avoir besoin de quoi que ce soit, tu ne fais qu’accuser ton frère d’attaque contre le Fils de Dieu. Tu tiens une image de ta crucifixion devant ses yeux, afin qu’il voie que ses péchés sont inscrits au Ciel avec ton sang et ta mort, et qu’ils vont devant lui, fermant les portes et le condamnant à l’enfer. … Le Saint-Esprit t’offre, pour que tu la lui donnes, une image de toi dans laquelle il n’y a pas de douleur et pas du tout de reproche. Et ce qui était martyrisé par sa culpabilité devient le parfait témoin de son innocence.  » (T-27.I.3:1-6)

« Le monde ne fait que démontrer une ancienne vérité : tu croiras que les autres te font exactement ce que tu penses leur avoir fait. Mais une fois illusionné au point de les blâmer, tu ne verras pas la cause de ce qu’ils font, parce que tu veux que la culpabilité repose sur eux. Qu’il est puéril l’opiniâtre mécanisme pour conserver ton innocence en repoussant la culpabilité à l’extérieur de toi, mais sans jamais lâcher prise ! Il n’est pas facile de percevoir la blague quand tout autour de toi tes yeux contemplent ses lourdes conséquences, mais sans leur cause anodine. Sans la cause, ses effets semblent certes sérieux et tristes. Or ils ne font que suivre. Et c’est leur cause qui ne suit rien et n’est qu’une blague. » (T-27.VIII.8:1-7)

« Un toi malade et souffrant ne représente que la culpabilité de ton frère ; le témoin que tu envoies pour qu’il n’oublie pas les blessures qu’il a données, desquelles tu jures qu’il n’échappera jamais. Cette image malade et pitoyable, tu l’acceptes, si seulement elle peut servir à le punir. Les malades [souffrants] sont sans pitié envers chacun, et par contagion ils cherchent à tuer. La mort semble être un prix facile, s’ils peuvent dire : « Regarde-moi, frère, par ta main je meurs. » Car la maladie [souffrance] est le témoin de sa culpabilité, et la mort prouverait que ses erreurs doivent être des péchés. » (T-27.I.4:1-11)

« La projection de la cause du sacrifice est à la racine de tout ce que tu perçois comme injuste. » (T-26.X.3:1-7)
« Chacune de tes perceptions de la « réalité extérieure » est une représentation imagée de tes propres pensées d’attaque. » (W-pI.23.3:1-4)
« Seuls ceux qui s’accusent eux-mêmes condamnent. … Tu ne hais jamais ton frère pour ses péchés, mais seulement pour les tiens. Quelque forme que ses péchés paraissent prendre, elle ne fait qu’obscurcir le fait que tu crois qu’ils sont les tiens, et qu’ils méritent donc une  » juste  » attaque. » (T-31.III.1:1-6)

« Porte donc toutes formes de souffrance à Celui Qui connaît que chacune est comme les autres. Il ne voit pas de différences où nulle n’existe, et Il t’enseignera comment chacune est causée. Aucune n’a une cause différente de toutes les autres, et elles sont toutes aussi facilement défaites par une seule leçon véritablement apprise. » (T-27.VIII.12:1-9)

« Le problème de la séparation, qui est réellement le seul problème, a déjà été résolu. Or la solution n’est pas reconnue parce que le problème n’est pas reconnu. » (W-pI.79.1:1-5)

« Tel que Dieu t’a créé, tu dois rester inchangeable, les états transitoires étant faux par définition. Et cela inclut tous les changements dans les sentiments, les altérations dans les conditions du corps et de l’esprit, tous les états de conscience et toutes les réponses. C’est ce caractère inclusif qui distingue la vérité de la fausseté, et garde le faux séparé du vrai, étant ce qu’il est. » (W-pI.152.5:1-3)

« Ce n’est pas à toi de changer ton frère, mais simplement de l’accepter tel qu’il est. Ses erreurs ne viennent pas de la vérité qui est en lui, et seule cette vérité est à toi. Ses erreurs n’y peuvent rien changer ni avoir le moindre effet sur la vérité en toi. Percevoir des erreurs en qui que ce soit, et y réagir comme si elles étaient réelles, c’est les rendre réelles pour toi. » (T-9.III.6:1-8)

« L’esprit non coupable ne peut pas souffrir. »

« Mon saint frère, pense à ceci un moment : Le monde que tu vois ne fait rien. Il n’a pas du tout d’effets. Il représente simplement tes pensées. Et il change entièrement quand tu choisis de changer d’esprit et choisis la joie de Dieu pour ce que tu veux réellement. Ton Soi est radieux dans cette sainte joie, inchangé, inchangeant et inchangeable, pour toujours et à jamais. Voudrais-tu nier à un petit coin de ton esprit son propre héritage et le garder comme un hôpital de la douleur, un lieu malsain où les choses vivantes doivent venir enfin pour mourir ? » (W-pI.190.6:1-6)

« En réalité tu es parfaitement inaffecté par toutes les expressions du manque d’amour. Celles-ci peuvent être de toi comme d’autrui, de toi envers autrui ou d’autrui envers toi. La paix est un attribut en toi. Tu ne peux pas la trouver au-dehors. … Elle te permet de rester inébranlé face au manque d’amour venant du dehors et capable, par ton acceptation des miracles, de corriger les conditions qui procèdent du manque d’amour en autrui. » (T-2.I.5:1-12)

« Le miracle ne fait pas de distinction entre les noms par lesquels les témoins du péché sont appelés. Il prouve simplement que ce qu’ils représentent n’a pas d’effets. Et il prouve cela parce que ses propres effets sont venus prendre leur place. Peu importe le nom par lequel tu appelais ta souffrance. Elle n’est plus là. Celui Qui apporte le miracle les perçoit toutes comme une seule, appelée du nom de peur. » (T-27.VI.5:1-10)

« Tu ne peux pas parcourir le monde à part de Dieu, parce que tu ne pourrais pas être sans Lui. Il est ce qu’est ta vie. Là où tu es, Il est. Il y a une seule vie. Cette vie, tu la partages avec Lui. Rien ne peut être à part de Lui et vivre. » (W-pI.156.2:1-9)

« Il n’y a pas de vie en dehors du Ciel. Où Dieu a créé la vie, là doit être la vie. En tout état à part du Ciel, la vie est illusion. Au mieux, cela ressemble à la vie ; au pire, à la mort. Or les deux sont des jugements sur ce qui n’est pas la vie, égaux par leur inexactitude et leur manque de signification. Une vie qui n’est pas au Ciel est impossible, et ce qui n’est pas au Ciel n’est nulle part. En dehors du Ciel, seul tient le conflit des illusions : insensé, impossible et au-delà de toute raison, et pourtant perçu comme une barrière éternelle devant le Ciel. Les illusions ne sont que des formes. Le contenu n’en est jamais vrai. » (T-23.II.19:1-9)

« Que pourrais-tu vouloir que le pardon ne puisse donner ? Veux-tu la paix ? Le pardon l’offre. Veux-tu le bonheur, un esprit tranquille, une certitude quant au but et un sentiment de valeur et de beauté qui transcende le monde ? Veux-tu sollicitude et sécurité, et la chaleur d’une protection sûre pour toujours ? Veux-tu une quiétude qui ne peut être dérangée, une douceur qui ne peut jamais être blessée, un bien-être profond et durable et un repos si parfait qu’il ne peut jamais être contrarié ? » (W-pI.122.1:1-6)

« Le pardon n’est pas réel à moins qu’il apporte une guérison à ton frère et à toi. Tu dois attester que ses péchés n’ont pas d’effet sur toi pour démontrer qu’ils ne sont pas réels. Autrement, comment pourrait-il être sans péché ? Et comment son innocence pourrait-elle être justifiée à moins que ses péchés n’aient pas d’effet qui légitime la culpabilité ? Les péchés sont au-delà du pardon justement parce qu’ils entraîneraient des effets (la souffrance) qui ne peuvent être entièrement défaits et sur lesquels il n’est pas possible de passer entièrement. Dans leur défaire réside la preuve que ce ne sont que des erreurs. Laisse-toi être guéri afin d’être à même de pardonner, en offrant le salut à ton frère et à toi. » (T-27.II.4:1-7)

« C’est la seule chose que tu aies besoin de faire pour que la vision, le bonheur, la délivrance de la douleur et l’évasion complète hors du péché, te soient tous donnés. Ne dis que ceci, mais en le pensant vraiment et sans réserves, car là réside le pouvoir du salut : Je suis responsable de ce que je vois. Je choisis les sentiments que j’éprouve, et je décide quel but je voudrais atteindre. Et tout ce qui semble m’arriver, je le demande, et je reçois comme j’ai demandé. Ne t’y trompe plus, tu n’es pas impuissant devant ce qui t’est fait. Reconnais seulement que tu as fait erreur et tous les effets de tes erreurs disparaîtront. » (T-21.II.2:1-7)

« Puisque toutes les illusions de salut t’ont déçu, tu ne veux sûrement pas rester dans les nuages, y cherchant vainement des idoles, quand tu pourrais si facilement continuer jusqu’en la lumière du vrai salut. Essaie de dépasser les nuages par n’importe quel moyen qui te plaît. Si cela t’aide, pense que je te tiens par la main et que je te conduis. Et je t’assure que cela ne sera pas un vain fantasme. » (W-pI.70.9:1-4)

« Dieu vient avec moi partout où je vais. Comment puis-je être seul quand Dieu vient toujours avec moi ? Comment puis-je être incertain ou douter de moi-même quand la certitude parfaite demeure en Lui ? Comment puis-je être troublé par quoi que ce soit quand Il repose en moi dans la paix absolue ? Comment puis-je souffrir quand l’amour et la joie m’entourent par Lui ? Que je ne nourrisse pas d’illusions à mon sujet. Je suis parfait parce que Dieu vient avec moi partout où je vais. » (W-pI.59.1:1-7)

« L’idée d’aujourd’hui ne fait qu’énoncer la simple vérité qui rend la pensée de péché (souffrance) impossible. Elle promet qu’il n’y a pas de cause à la culpabilité (souffrance), et qu’étant sans cause elle n’existe pas. Elle suit assurément de la pensée fondamentale si souvent mentionnée dans le texte : les idées ne quittent pas leur source. Si cela est vrai, comment peux-tu être à part de Dieu ? Comment pourrais-tu parcourir le monde seul et séparé de ta Source ? » (W-pI.156.1:1-5)
« Tu ne peux pas parcourir le monde à part de Dieu, parce que tu ne pourrais pas être sans Lui. Il est ce qu’est ta vie. Là où tu es, Il est. Il y a une seule vie. Cette vie, tu la partages avec Lui. Rien ne peut être à part de Lui et vivre. » (W-pI.156.2:1-9)

« La guérison, le pardon et l’heureux échange de tout le monde du chagrin contre un monde où la tristesse ne peut entrer, sont les moyens par lesquels le Saint-Esprit t’enjoint de Le suivre. Ses douces leçons enseignent avec quelle facilité le salut peut être à toi ; et le peu de pratique dont tu as besoin pour laisser Ses lois remplacer celles que tu as faites pour te garder prisonnier de la mort. Sa vie devient la tienne quand tu étends la petite aide qu’Il demande pour te libérer de tout ce qui t’a jamais causé de la douleur. » (W-pI.137.9:1-3)

« Tandis que tu te laisses guérir, tu vois tous ceux qui t’entourent, ou ceux qui te traversent l’esprit, ou ceux que tu touches ou ceux qui semblent n’avoir pas de contact avec toi, être guéris avec toi. Tu ne les reconnaîtras peut-être pas tous, et tu ne te rendras peut-être pas compte de la grandeur de ton offrande au monde entier, quand tu laisses la guérison venir à toi. Mais tu n’es jamais guéri seul. Et légions sur légions recevront le don que tu reçois quand tu es guéri. (W-pI.137.10:1-4)