Dimanche après-midi – L’obstacle de la haine

Haine et Culpabilité –> Innocence et Sainteté

« Le Fils de Dieu est sans ego. Que peut-il connaître de la folie et de la mort de Dieu, quand il demeure en Lui ? Que peut-il connaître du chagrin et de la souffrance, quand il vit dans la joie éternelle ? Que peut-il connaître de la peur et de la punition, du péché et de la culpabilité, de la haine et de l’attaque, quand tout ce qui l’entoure est la paix éternelle, à jamais libre de conflit et imperturbée, dans le plus profond silence et la tranquillité ? » (W-pII.12.3:1-4)

« Ma véritable Identité est si sûre, si élevée, sans péché, glorieuse et grande, entièrement bienfaisante et libre de culpabilité, que le Ciel se tourne vers Elle pour être éclairé. Elle éclaire aussi le monde. Elle est le don que mon Père m’a fait ; celui aussi que je fais au monde. Il n’est de don que celui-là qui puisse soit être fait, soit être reçu. Cela et cela seul est la réalité. Cela est la fin de l’illusion. Cela est la vérité. » (W-pII.224.1:1-7)

« Le Fils de Dieu est sans ego (sans séparation). Que peut-il connaître de la folie et de la mort de Dieu, quand il demeure en Lui ? Que peut-il connaître du chagrin et de la souffrance, quand il vit dans la joie éternelle ? Que peut-il connaître de la peur et de la punition, du péché et de la culpabilité, de la haine et de l’attaque, quand tout ce qui l’entoure est la paix éternelle, à jamais libre de conflit et imperturbée, dans le plus profond silence et la tranquillité ? » (W-pII.12.3:1-4)

« Ce monde est le symbole de la punition, et toutes les lois qui semblent le gouverner sont les lois de la mort. Les enfants y naissent avec douleur et dans la douleur. Ils grandissent en souffrant et ils apprennent ce que sont le chagrin, la séparation et la mort. Leur esprit semble être emprisonné dans leur cerveau, dont les pouvoirs semblent décliner quand le corps est blessé. Ils semblent aimer, or ils désertent et sont désertés. Ils paraissent perdre ce qu’ils aiment, ce qui est peut-être la plus insane de toutes les croyances. Et leurs corps se flétrissent, agonisent, sont mis en terre, et ne sont plus. Il n’en est pas un parmi eux qui n’ait pensé que Dieu était cruel. » (T-13.in.2:1-11)

« … les gens qui ont peur peuvent être méchants » (T-3.I.4:1-7)

« Tu penses que tu es la demeure du mal, des ténèbres et du péché. Tu penses que si quiconque pouvait voir la vérité à ton sujet, il éprouverait de la répulsion et reculerait devant toi comme devant un serpent venimeux. Tu penses que si ce qui est vrai à ton sujet t’était révélé, tu serais frappé d’une horreur si intense que tu te précipiterais pour te donner la mort, continuant de vivre après avoir vu que cela est impossible. » (W-pI.93.1:1-3)

« L’acceptation de la culpabilité dans l’esprit du Fils de Dieu fut le commencement de la séparation, comme l’acceptation de l’Expiation en est la fin. Le monde que tu vois est le système délirant de ceux que la culpabilité a rendus fous. » (T-13.in.2:1-11)

« Dans l’éternité, où tout est un, s’est glissée une minuscule et folle idée de laquelle le Fils de Dieu ne s’est pas souvenu de rire. Dans son oubli, la pensée devint une idée sérieuse et capable à la fois d’accomplissement et d’effets réels. Ensemble, nous pouvons rire des deux, et comprendre que le temps ne peut pas faire intrusion dans l’éternité. C’est une blague de penser que le temps puisse venir circonvenir l’éternité, ce qui signifie qu’il n’y a pas de temps. » (T-27.VIII.6:1-5)

« … le salut requiert que tu reconnaisses aussi que chaque pensée que tu as apporté soit la paix ou la guerre, soit l’amour ou la peur. Un résultat neutre est impossible parce qu’une pensée neutre est impossible. » (W-pI.16.3:1-4)

« Tu te demandes peut-être pourquoi il est tellement crucial que tu regardes ta haine afin d’en prendre la pleine mesure. Tu penses peut-être aussi qu’il serait assez facile pour le Saint-Esprit de te la montrer et de la dissiper sans que tu aies besoin de la faire monter à la conscience. …Tu la gardes cachée parce que tu crains davantage ce qu’elle recouvre. … Tu n’as pas réellement peur de la crucifixion. Ta réelle terreur est de la rédemption. » (T-13.III.1:1-11)

« Qui enverrait des messages de haine et d’attaque s’il comprenait que c’est à lui-même qu’il les envoie ? Qui s’accuserait, se culpabiliserait, se condamnerait lui-même ? » (T-19.IV-B.14:1-12)

« Le Saint-Esprit doit encore traduire la peur en vérité. Si tu étais laissé avec la peur, une fois que tu l’as reconnue, tu aurais fait un pas qui t’éloigne de la réalité plutôt que de t’en rapprocher. »

« Il y a une telle tentation d’écarter les pensées de peur comme étant sans importance, banales et ne valant pas qu’on s’en soucie, qu’il est essentiel que tu reconnaisses qu’elles sont toutes également destructrices, mais également irréelles. » (W-pI.16.3)

« Ce que tu penses être peut être très haïssable, et ce que cette étrange image te fait faire peut être très destructeur. Or la destruction n’est pas plus réelle que l’image. » (T-10.III.1:1-11)

« Sous les fondements ténébreux de l’ego se trouve la mémoire de Dieu, et c’est cela dont tu as réellement peur. Car cette mémoire te rétablirait immédiatement à ta juste place, et c’est cette place que tu as cherché à quitter. Ta peur de l’attaque n’est rien en comparaison de ta peur de l’amour. Tu serais même prêt à regarder ton souhait brutal de tuer le fils de Dieu si tu ne croyais pas qu’il te sauve de l’amour. Car ce souhait a causé la séparation, et tu l’as protégé parce que tu ne veux pas que la séparation soit guérie. Tu te rends compte qu’en enlevant le noir nuage qui l’obscurcit, ton amour pour ton Père te pousserait à répondre à Son Appel et à bondir jusqu’au Ciel. Tu crois que l’attaque est le salut parce qu’elle t’empêcherait de le faire. Car au plus profond de toi, plus loin que les fondements de l’ego et bien plus fort qu’ils ne le seront jamais, il y a ton amour pour Dieu, qui brûle d’un feu intense, et Le Sien pour toi. C’est cela, en réalité, que tu veux cacher. » (T-13.III.2:1-9)

« En appliquant d’une manière de plus en plus constante l’interprétation que donne le Saint-Esprit des réactions d’autrui, tu prendras conscience de plus en plus que Ses critères s’appliquent également à toi. Car il ne suffit pas de reconnaître la peur pour en échapper, bien que la re-connaissance soit nécessaire pour démontrer le besoin d’en échapper. Le Saint-Esprit doit encore traduire la peur en vérité. Si tu étais laissé avec la peur, une fois que tu l’as reconnue, tu aurais fait un pas qui t’éloigne de la réalité plutôt que de t’en rapprocher. Or nous avons maintes fois insisté sur le besoin de reconnaître la peur et de la regarder en face, sans fard, comme d’une étape cruciale dans le processus par lequel l’ego est défait. Considère alors comment l’interprétation que donne le Saint-Esprit des motifs d’autrui te servira bien. En t’enseignant à n’accepter que les pensées aimantes en autrui et à considérer tout le reste comme un appel à l’aide, Il t’a enseigné que la peur/haine même est un appel à l’aide. (« les gens qui ont peur peuvent être SONT méchants.) Voilà ce que reconnaître la peur signifie réellement. Si tu ne la protèges pas, Il la réinterprétera. C’est le suprême avantage d’apprendre à percevoir l’attaque comme un appel à l’amour. Nous avons déjà appris que la peur et l’attaque sont inévitablement associées. S’il n’y a que l’attaque qui produise la peur, et si tu vois l’attaque comme l’appel à l’aide qu’elle est, l’irréalité de la peur doit commencer à se faire jour en toi. Car la peur est un appel à l’amour, ce qui était nié étant reconnu inconsciemment. » (T-12.I.8:1-13)

« Demande seulement :  » Est-ce que je souhaite réellement le voir sans péché ?  » Et tout en posant cette question, n’oublie pas que son impeccabilité est ton évasion hors de la peur. » (T-20.VII.9:1-8)

« Tu n’as pas attaqué Dieu et tu L’aimes vraiment. Peux-tu changer ta réalité ? Nul ne peut avoir pour volonté de se détruire soi-même. Quand tu penses que tu t’attaques toi-même, c’est le signe infaillible que tu hais ce que tu penses être. Et c’est cela, et seulement cela, que tu peux attaquer. » (T-10.III.1:1-11)

« Tu es le rêveur du monde des rêves. Il n’a pas d’autre cause et n’en aura jamais. Rien de plus effrayant qu’un rêve futile a terrifié le Fils de Dieu et lui a fait penser qu’il avait perdu son innocence, nié son Père et fait la guerre contre lui-même. » (T-27.VII.13:1-5)

« Ce que tu penses être peut être très haïssable, et ce que cette étrange image te fait faire peut être très destructeur. Or la destruction n’est pas plus réelle que l’image,… » (T-10.III.1:1-11)

« Ainsi ses péchés lui sont pardonnés, car le Christ a une vision ayant le pouvoir de passer sur eux tous. Dans Son pardon ils disparaissent. Non vus par l’Un, ils disparaissent simplement, parce qu’une vision de la sainteté qui se trouve au-delà d’eux vient prendre leur place. Peu importe quelle forme ils avaient prise, ni combien ils semblaient être énormes, ni qui semblait avoir été blessé par eux. Ils ne sont plus. Et tous les effets qu’ils semblaient avoir ont disparu avec eux, défaits et plus jamais faits. » (W-pI.158.9:1-6)

« Dans l’éternité, où tout est un, s’est glissée une minuscule et folle idée de laquelle le Fils de Dieu ne s’est pas souvenu de rire. Dans son oubli, la pensée devint une idée sérieuse et capable à la fois d’accomplissement et d’effets réels. Ensemble, nous pouvons rire des deux, et comprendre que le temps ne peut pas faire intrusion dans l’éternité. C’est une blague de penser que le temps puisse venir circonvenir l’éternité, ce qui signifie qu’il n’y a pas de temps. » (T-27.VIII.6:1-5)

« Pardonner, c’est simplement te rappeler les pensées aimantes que tu as données dans le passé et celles qui t’ont été données. Tout le reste doit être oublié. Le pardon est une mémoire sélective, non basée sur ta sélection. Car les figures d’ombre que tu voudrais rendre immortelles sont des  » ennemies  » de la réalité. » (T-17.III.1:1-12)

« Sois désireux de pardonner au Fils de Dieu ce qu’il n’a pas fait. Les figures d’ombre sont les témoins que tu amènes avec toi pour démontrer qu’il a fait ce qu’il n’a pas fait. Parce que tu les amènes, tu les entendras. » (T-17.III.1:1-12)

« Toi qui les gardes par ta propre sélection, tu ne comprends pas comment elles sont venues dans ton esprit ni quel est leur but. Elles représentent le mal que tu penses qui t’a été fait. Tu les amènes avec toi uniquement afin de rendre le mal pour le mal, en espérant que leur témoignage te permettra de penser que l’autre est coupable sans te nuire à toi-même. Elles parlent si clairement pour la séparation que nul qui n’a pas l’obsession de garder la séparation ne pourrait les entendre. Elles t’offrent les  » raisons  » pour lesquelles tu devrais conclure des alliances non saintes pour appuyer les buts de l’ego et faire de tes relations les témoins de son pouvoir. » (T-17.III.1:1-12)

« Il y a une façon très simple de trouver la porte du pardon véritable et de la percevoir grande ouverte en signe de bienvenue. Quand tu sens que tu es tenté d’accuser quelqu’un de péché sous quelque forme que ce soit, ne permets pas à ton esprit de s’attarder sur ce que tu penses qu’il a fait, car c’est une tromperie de soi. Demande plutôt :  » Est-ce que je m’accuserais d’avoir fait cela ?  » (W-pI.134.9:1-3)

« Choisis un frère … et catalogue ses  » péchés  » un par un au fur et à mesure qu’ils te traversent l’esprit. Assure-toi de ne t’attarder sur aucun d’entre eux mais rends-toi compte que tu utilises ses  » offenses  » uniquement pour sauver le monde de toutes les idées de péché. Considère brièvement toutes les mauvaises choses que tu as pensées de lui et demande-toi à chaque fois :  » Est-ce que je me condamnerais pour avoir fait cela ? » (W-pI.134.15:1-3)

« Laisse-le être libéré de toutes les pensées que tu as eues de péché en lui. Et maintenant tu es préparé pour la liberté. Si tu t’es exercé jusqu’ici de plein gré et avec honnêteté, tu commenceras à ressentir une élévation, l’allégement d’un poids sur ta poitrine, un profond et certain sentiment de soulagement. Le temps qu’il reste devrait être consacré à faire l’expérience de l’évasion de toutes les lourdes chaînes que tu as cherché à poser sur ton frère, mais qui étaient posées sur toi-même. (W-pI.134.16:1-4)

« Choisis un frère, symbole de tous les autres, et demande-lui le salut. Vois-le d’abord aussi clairement que tu le peux, sous la même forme à laquelle tu es habitué. Vois son visage, ses mains et ses pieds, ses vêtements. Regarde-le sourire et vois les gestes familiers qu’il fait si fréquemment. Ensuite pense à ceci : ce que tu vois maintenant te dissimule la vue de quelqu’un qui peut te pardonner tous tes péchés ; dont les mains sacrées peuvent enlever les clous qui transpercent les tiennes et ôter la couronne d’épines que tu as placée sur ta tête sanglante. Demande-lui ceci, pour qu’il te rende libre : Donne-moi ta bénédiction, saint Fils de Dieu. Je voudrais te contempler avec les yeux du Christ, et voir ma parfaite impeccabilité en toi. » (W-pI.161.11:1-8)