Stage été Figeac 2018
Un pas de plus vers l’Eternité
Toujours le même instant parfait, toujours le même Amour.
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Vendredi après-midi : Un amour parfait
« Dire ces mots, ce n’est rien. Mais les penser vraiment, c’est tout. Si seulement tu pouvais les penser vraiment ne serait-ce qu’un instant, il n’y aurait plus de chagrin possible pour toi sous aucune forme que ce soit, en aucun endroit ni aucun moment. Le Ciel serait rendu complètement à ta pleine conscience, la mémoire de Dieu entièrement restaurée et la résurrection de toute la création pleinement reconnue. (W-pI.185.1:1-4)
Nul ne peut vraiment penser ces paroles et ne pas être guéri… Il y en a beaucoup qui ont dit ces paroles. Mais il y en a certes peu qui les ont vraiment pensées. Tu n’as qu’à regarder le monde que tu vois autour de toi pour voir combien ils sont peu nombreux. Le monde serait complètement changé s’il s’en trouvait deux qui s’accordaient à dire que ces mots expriment la seule chose qu’ils veulent. (W-pI.185.2:1-9)
Penser vraiment que tu veux la paix de Dieu, c’est renoncer à tous les rêves. Car nul ne pense vraiment ces paroles qui veut des illusions et qui recherche donc les moyens qui apportent des illusions. Il les a regardées et les a trouvées insuffisantes. Maintenant il cherche à aller au-delà, reconnaissant qu’un autre rêve ne lui offrirait rien de plus que tous les autres. (W-pI.185.5:1-6)
Nous voulons la paix de Dieu. Ce n’est pas un vain souhait. Ces mots ne demandent pas qu’un autre rêve nous soit donné. Ils ne demandent pas de compromis, ni ne tentent de faire un autre marché dans l’espoir qu’il y en ait un qui puisse encore réussir là où tous les autres ont échoué. Penser vraiment ces paroles, c’est reconnaître que les illusions sont vaines et demander l’éternel à la place des rêves changeants qui semblent différer par ce qu’ils offrent mais qui ne font qu’un par leur néant. » (W-pI.185.7:1-6)
« Pourquoi attendre le Ciel ? Il est ici aujourd’hui. Le temps est la grande illusion qu’il est passé ou dans le futur. Or cela ne se peut pas, s’il est là où Dieu veut que soit Son Fils. Comment la Volonté de Dieu pourrait-elle être dans le passé, ou encore à venir ? Ce qu’Il veut est maintenant, sans un passé et entièrement sans futur. Cela est aussi éloigné du temps qu’une minuscule bougie l’est d’une étoile distante, ou ce que tu choisis de ce que tu veux réellement. » (W-pI.131.6:1-7)
« Pourquoi attendre le Ciel ? Ceux qui cherchent la lumière se couvrent simplement les yeux. La lumière est en eux maintenant. L’illumination n’est qu’une re-connaissance et pas du tout un changement. La lumière n’est pas du monde, or toi qui portes la lumière en toi, tu es aussi un étranger ici. La lumière est venue avec toi de ta demeure natale et elle est restée avec toi parce que c’est la tienne. C’est la seule chose que tu apportes avec toi de Celui Qui est ta Source. Elle luit en toi parce qu’elle éclaire ta demeure et te ramène là d’où elle est venue et où tu es chez toi. » (W-pI.188.1:1-8)
« L’unité est simplement l’idée que Dieu est. Et dans Son Être, Il embrasse toutes choses. Aucun esprit ne contient autre chose que Lui. Nous disons : » Dieu est « , puis nous cessons de parler, car dans cette connaissance les mots sont in-signifiants. Il n’est pas de lèvres pour les prononcer et pas de partie de l’esprit suffisamment distincte pour ressentir qu’il est maintenant conscient de quelque chose qui n’est pas lui-même. Il s’est uni à sa Source. Et comme sa Source même, il est simplement. » (W-pI.169.5:1-7)
« Tu t’es condamné toi-même, mais la condamnation n’est pas de Dieu. Par conséquent elle n’est pas vraie. Pas plus qu’aucun de ses résultats apparents. Quand tu vois un frère comme un corps, tu le condamnes parce que tu t’es condamné toi-même. Or si toute condamnation est irréelle, et elle doit l’être puisque c’est une forme d’attaque, alors elle ne peut pas avoir de résultats. » (T-8.VII.15:1-8)
« Quand tu auras accepté l’Expiation pour toi-même, tu te rendras compte qu’il n’y a pas de culpabilité dans le Fils de Dieu. Et c’est seulement en le voyant comme non coupable que tu peux comprendre son unité. Car l’idée de culpabilité entraîne la croyance en la condamnation de l’un par l’autre, et projette la séparation à la place de l’unité. Tu ne peux condamner que toi-même, et en le faisant tu ne peux pas connaître que tu es le Fils de Dieu. Tu as nié la condition de son être, qui est sa parfaite irréprochabilité. Par amour il fut créé, et dans l’amour il demeure. Bonté et miséricorde l’ont toujours accompagné, car il a toujours étendu l’Amour de son Père. » (T-13.I.6:1-7)
« Que tu continues dans la décision de rester séparé est la seule raison possible pour que continue le sentiment de culpabilité. » (T-5.V.8:1-8)
Nuages de culpabilité et de l’illusion
« Dans le monde étrange que tu as fait, le Fils de Dieu a péché. Comment donc pourrais-tu le voir ? En le rendant invisible, le monde du châtiment s’est élevé dans le noir nuage de culpabilité que tu as accepté, et tu y tiens. Car l’irréprochabilité du Christ est la preuve que l’ego n’a jamais été et ne pourra jamais être. Sans culpabilité, l’ego n’a pas de vie ; or le Fils de Dieu est sans culpabilité. » (T-13.I.2:1-5)
« Or, dans cet amoncellement de nuages, il est facile de voir tout un monde s’élever. Une solide chaîne de montagnes, un lac, une ville, tout cela s’élève dans ton imagination ; et les messagers de ta perception reviennent des nuages en t’assurant que tout est bien là. Des figures se détachent et se meuvent, les actions semblent réelles et des formes apparaissent qui passent du beau au grotesque. Elles vont et viennent, aussi longtemps que tu veux jouer à faire semblant comme les enfants. » (T-18.IX.7:1-5)
« Dans la paix qui rayonne en toi est la pureté parfaite où tu fus créé. Ne crains pas de regarder la belle vérité en toi. Regarde au travers du nuage de culpabilité qui trouble ta vision et pose ton regard passé les ténèbres sur le saint lieu où tu verras la lumière. » (T-13.X.9:1-9)
« Cette barrière qui paraît si lourde, ce plancher artificiel qui ressemble à du roc, est comme un amoncellement de nuages bas et sombres, qui semble former un mur solide devant le soleil. Son apparence impénétrable est entièrement illusoire. Il cède mollement aux sommets montagneux qui le dépassent et il n’a pas du tout le pouvoir de retenir quiconque désire grimper plus haut pour voir le soleil. Il n’est pas assez fort pour arrêter la chute d’un bouton ni pour tenir une plume. Rien ne peut reposer sur lui, car ce n’est que l’illusion d’un fondement. Essaie seulement de le toucher et il disparaît ; essaie de l’attraper et tes mains ne retiennent rien. » (T-18.IX.6:1-6)
« Le monde n’est rien en soit. Ton esprit doit lui donner une signification. Et ce que tu y vois, ce sont tes souhaits mais mis en scène, de sorte que tu peux les regarder et les penser réels. » (W-pI.132.4:1-5)
« Il n’y a pas de monde à part de ce que tu souhaites, et en cela réside ton ultime délivrance. Ne fais que changer d’esprit sur ce que tu veux voir et le monde entier doit changer en conséquence. » (W-pI.132.5:1-5)
« La perception est cohérente. Ce que tu vois reflète ta pensée. Et ta pensée ne fait que refléter ton choix de ce que tu veux voir. De cela tes valeurs sont les déterminants, car ce à quoi tu accordes de la valeur, tu dois vouloir le voir, croyant que ce que tu vois est réellement là. Nul ne peut voir un monde auquel son esprit n’a pas accordé de valeur. Et nul ne peut manquer de voir ce qu’il croit vouloir. » (W-pI.130.1:1-6)
« La peur a fait tout ce que tu penses voir. Toute séparation, toutes distinctions, et la multitude de différences dont tu crois que le monde est composé. Elles ne sont pas là. L’ennemi de l’amour les a inventées. Or l’amour ne peut avoir d’ennemi ; ainsi elles n’ont pas de cause, pas d’être et pas de conséquence. Elles peuvent être estimées, mais elles restent irréelles. Elles peuvent être recherchées, mais elles ne peuvent être trouvées. » (W-pI.130.4:1-8)
Formation de l’illusion de la matière dans les nuages
L15 : « Mes pensées sont des images que j’ai faites » « C’est parce que les pensées que tu penses penser t’apparaissent comme des images que tu ne les reconnais pas comme n’étant rien. Tu penses que tu les penses ; ainsi penses-tu que tu les vois. C’est ainsi que ta » vue » a été faite. C’est la fonction que tu as donnée aux yeux de ton corps. Cela n’est pas voir. C’est faire des images. Cela prend la place de la vue en remplaçant la vision par des illusions. » (W-pI.15.1:1-7)
L138 Le Ciel est la décision que je dois prendre.
« Le Ciel (l’Amour) est choisi consciemment. Le choix ne peut pas être fait tant que les alternatives n’ont pas été vues et comprises correctement. Tout ce qui est voilé d’ombres doit être porté à la compréhension pour être jugé à nouveau, cette fois avec l’aide du Ciel. Et toutes les erreurs de jugement que l’esprit a faites auparavant sont soumises à la correction. » (W-pI.138.9:1-6)
« L’ego est une tentative de l’esprit faux pour te percevoir toi-même tel que tu souhaites être plutôt que tel que tu es. Or tu ne peux te connaître que tel que tu es, parce que c’est tout ce dont tu peux être sûr. Tout le reste peut être mis en question. » (T-3.IV.2:1-5)
« Quand les rêves seront finis, quand le temps aura fermé la porte sur toutes choses qui passent et que les miracles n’auront plus de but, le saint Fils de Dieu ne fera plus de voyages. Il n’y aura pas de souhait d’être illusion plutôt que vérité. » (W-pI.155.11:1-6)
« Les péchés sont des croyances que tu imposes entre ton frère et toi. Ils te limitent à un temps et à un lieu (l’espace-temps), et donnent un petit espace à toi, un autre petit espace à lui. Cette séparation d’avec le reste est symbolisée, dans ta perception, par un corps qui est clairement séparé et une chose à part. Or ce que ce symbole représente n’est que ton souhait d’être à part et séparé. » (T-26.VII.8:1-10)
« Quelle que soit la forme que la tentation semble prendre, elle ne fait toujours que refléter un souhait d’être un soi que tu n’es pas. Et de ce souhait surgit un concept, qui t’enseigne que tu es la chose que tu souhaites être. Et cela restera ton concept de toi jusqu’à ce que le souhait qui l’a engendré ne te soit plus cher. Mais tant que tu le chéris, tu regarderas ton frère à la ressemblance du soi dont le souhait avait engendré l’image de toi. Car voir ne peut que représenter un souhait, n’ayant pas le pouvoir de créer. Or tu peux regarder avec amour ou regarder avec haine, selon que tu as fait le simple choix de te joindre à ce que tu vois ou de rester à part et séparé. » (T-31.VII.12:1-6)
« La mort est une pensée qui prend de nombreuses formes, souvent non reconnues. Elle peut apparaître sous forme de chagrin, de peur, d’anxiété ou de doute ; de colère, d’absence de foi ou de manque de confiance ; de souci des corps, d’envie et sous toutes les formes où le souhait d’être tel que tu n’es pas peut venir te tenter. » (W-pI.163.1:1-3)
« Qu’est-ce que l’ego ? Qu’un rêve de ce que tu es réellement. Une pensée d’être à part de ton Créateur et un souhait d’être ce qu’Il n’a pas créé. C’est une folie et pas du tout une réalité. Un nom pour l’innommé, voilà tout ce que c’est. Un symbole de l’impossibilité ; un choix d’alternatives qui n’existent pas. Nous ne le nommons que pour nous aider à comprendre qu’il n’est rien, qu’une pensée ancienne que ce qui est fait a l’immortalité. » (C-2.1:1-11)
« Peux-tu être séparé de ton identification et être en paix ? La dissociation n’est pas une solution ; c’est un délire. Ceux qui délirent croient que la vérité les assaille et ils ne la reconnaissent pas parce qu’ils préfèrent le délire. Jugeant la vérité comme quelque chose qu’ils ne veulent pas, ils perçoivent leurs illusions qui bloquent la connaissance. Aide-les en leur offrant ton esprit unifié en leur nom, comme je t’offre le mien au nom du tien. » (T-8.V.1:1-8)
« Et maintenant tu te tiens terrorisé devant ce que tu avais juré de ne jamais regarder. Tu baisses les yeux en te souvenant de la promesse faite à tes » amis « . La » beauté » du péché, l’attrait délicat de la culpabilité, la » sainte » image cireuse de la mort, et la peur de la vengeance de l’ego que tu avais juré par le sang de ne pas déserter, tous surgissent et t’enjoignent de ne pas lever les yeux. Car tu te rends compte que si tu regardes cela et laisse le voile être levé, ils disparaîtront à jamais. Tous tes » amis « , tes » protecteurs » et ta » demeure » disparaîtront. Tu ne te souviendras de rien dont tu te souviens maintenant. (T-19.IV-D.6:1-6)
« Sous les fondements ténébreux de l’ego se trouve la mémoire de Dieu, et c’est cela dont tu as réellement peur. Car cette mémoire te rétablirait immédiatement à ta juste place, et c’est cette place que tu as cherché à quitter. Ta peur de l’attaque n’est rien en comparaison de ta peur de l’amour. Tu serais même prêt à regarder ton souhait brutal de tuer le fils de Dieu si tu ne croyais pas qu’il te sauve de l’amour. Car ce souhait a causé la séparation, et tu l’as protégé parce que tu ne veux pas que la séparation soit guérie. Tu te rends compte qu’en enlevant le noir nuage qui l’obscurcit, ton amour pour ton Père te pousserait à répondre à Son Appel et à bondir jusqu’au Ciel. Tu crois que l’attaque est le salut parce qu’elle t’empêcherait de le faire. Car au plus profond de toi, plus loin que les fondements de l’ego et bien plus fort qu’ils ne le seront jamais, il y a ton amour pour Dieu, qui brûle d’un feu intense, et Le Sien pour toi. C’est cela, en réalité, que tu veux cacher. (T-13.III.2:1-9)
L79 « Chacun en ce monde semble avoir ses propres problèmes particuliers. Or ils sont tous les mêmes et ils doivent être reconnus comme ne faisant qu’un si la seule solution qui les résout tous doit être acceptée. Qui peut voir qu’un problème a été résolu s’il pense que le problème est autre chose ? Même si la réponse lui est donnée, il ne peut pas en voir la pertinence. » (W-pI.79.2:1-4)
« Le problème de la séparation, qui est réellement le seul problème, a déjà été résolu. Or la solution n’est pas reconnue parce que le problème n’est pas reconnu. (W-pI.79.1:1-5)
« La tentation de considérer les problèmes comme multiples est la tentation de garder irrésolu le problème de la séparation. Le monde semble te présenter un grand nombre de problèmes, chacun exigeant une réponse différente. Cette perception te met dans une position où ta façon de résoudre les problèmes doit être inadéquate, et l’échec est inévitable. (W-pI.79.4:1-3)
« Si tu pouvais reconnaître que ton seul problème est la séparation, quelle qu’en soit la forme, tu pourrais accepter la réponse parce que tu en verrais la pertinence. En percevant la constance qui sous-tend tous les problèmes auxquels tu sembles être confronté, tu comprendrais que tu as les moyens de les résoudre tous. Et tu emploierais les moyens, parce que tu reconnais le problème. (W-pI.79.6:1-4)
« Tu verras de nombreux problèmes aujourd’hui, chacun réclamant une réponse. Nos efforts viseront à reconnaître qu’il y a seulement un problème et une solution. Dans cette re-connaissance, tous les problèmes sont résolus. Dans cette re-connaissance réside la paix. (W-pI.79.9:1-5)
« Un problème, une solution. Le salut est accompli. (W-pI.80.1:1-8) Un problème, une solution. Accepte la paix qu’apporte ce simple énoncé. (W-pI.80.3:1-6)
La similitude de tout problème et de toute difficulté – pas de différence ni d’hiérarchie :
« Les illusions n’apportent que culpabilité et souffrance, maladie et mort, à ceux qui croient en elles. La forme sous laquelle elles sont acceptées n’a aucun rapport. … Seul l’intemporel doit rester inchangé, mais tout dans le temps peut changer avec le temps. Or pour que le changement soit réel et non imaginaire, les illusions doivent faire place à la vérité et non à d’autres rêves qui sont également irréels. Cela n’est pas une différence. » (T-22.II.3:1-10)
« La première loi chaotique est que la vérité est différente pour chacun. Comme tous ces principes, celui-là maintient que chacun est séparé et possède un ensemble de pensées différent qui le distingue des autres. Ce principe se développe à partir de la croyance qu’il y a une hiérarchie d’illusions : certaines ont plus de valeur et sont donc vraies. Chacun établit cela pour lui-même et le rend vrai par son attaque contre ce qu’un autre estime. Et cela est justifié parce que les valeurs diffèrent et ceux qui les détiennent semblent être différents et donc ennemis. (T-23.II.2:1-5)
« Il est impossible qu’une illusion soit moins accessible à la vérité que les autres. Mais il est possible qu’à certaines une plus grande valeur soit donnée, et qu’elles soient offertes moins volontiers à la vérité pour la guérison et pour l’aide. Aucune illusion n’a la moindre vérité en elle. Or il semble que certaines soient plus vraies que d’autres, quoique cela n’ait manifestement aucun sens. Tout ce qu’une hiérarchie d’illusions peut montrer, c’est une préférence et non la réalité. (T-26.VII.6:1-11)
Le pardon comme LA solution pour la condamnation qui et LE problème :
« Aujourd’hui je voudrais me souvenir de la simplicité du salut en renforçant la leçon selon laquelle il n’y a qu’un problème et qu’une solution. Le problème est une rancœur ; la solution est un miracle. Et j’invite la solution à venir à moi en pardonnant la rancœur et en accueillant le miracle qui en prend la place. (W-pI.90.1:1-6)
« Le seul temps qui reste maintenant est le présent. C’est ici dans le présent que le monde est rendu libre. Car en laissant le passé être levé et en délivrant le futur de tes anciennes peurs, tu trouves l’évasion et la donnes au monde. Tu as rendu le monde esclave de toutes tes peurs, de tes doutes et de tes misères, de ta douleur et de tes larmes ; et tous tes chagrins l’oppressent et le gardent prisonnier de tes croyances. La mort le frappe partout parce que tu gardes les amères pensées de mort dans ton esprit. (W-pI.132.3:1-5)
« Le monde n’est rien en soit. Ton esprit doit lui donner une signification. Et ce que tu y vois, ce sont tes souhaits mais mis en scène, de sorte que tu peux les regarder et les penser réels. (W-pI.132.4:1-5)
« Il n’y a pas de monde à part de ce que tu souhaites, et en cela réside ton ultime délivrance. Ne fais que changer d’esprit sur ce que tu veux voir et le monde entier doit changer en conséquence. (W-pI.132.5:1-5)
« La perception est cohérente. Ce que tu vois reflète ta pensée. Et ta pensée ne fait que refléter ton choix de ce que tu veux voir. De cela tes valeurs sont les déterminants, car ce à quoi tu accordes de la valeur, tu dois vouloir le voir, croyant que ce que tu vois est réellement là. Nul ne peut voir un monde auquel son esprit n’a pas accordé de valeur. Et nul ne peut manquer de voir ce qu’il croit vouloir. (W-pI.130.1:1-6)
« La peur a fait tout ce que tu penses voir. Toute séparation, toutes distinctions, et la multitude de différences dont tu crois que le monde est composé. Elles ne sont pas là. L’ennemi de l’amour les a inventées. Or l’amour ne peut avoir d’ennemi ; ainsi elles n’ont pas de cause, pas d’être et pas de conséquence. Elles peuvent être estimées, mais elles restent irréelles. Elles peuvent être recherchées, mais elles ne peuvent être trouvées. (W-pI.130.4:1-8)
Lecture et méditation de fin : L158
« Qu’est-ce qui t’a été donné ? La connaissance que tu es un esprit, dans l’Esprit et purement esprit, à jamais sans péché, entièrement sans peur, parce que tu as été créé à partir de l’amour. Et tu n’as pas quitté ta Source, restant tel que tu as été créé. Cela t’a été donné en tant que connaissance que tu ne peux pas perdre. Cela a aussi été donné à chaque chose vivante, car c’est par cette seule connaissance qu’elle vit. (W-pI.158.1:1-5)
« Au-delà de ce monde, il y a un monde que je veux. Je choisis de voir ce monde-là au lieu de celui-ci, car il n’y a rien ici que je veuille réellement. »
« Puis ferme les yeux sur le monde que tu vois, et dans l’obscurité silencieuse regarde les lumières qui ne sont pas de ce monde s’allumer une à une, jusqu’à ce que là où l’une commence et l’autre finit ait perdu toute signification, comme elles se fondent en une. (W-pI.129.7:1-5)
« Aujourd’hui les lumières du Ciel se penchent vers toi, pour luire sur tes paupières tandis que tu reposes au-delà du monde des ténèbres. Voilà une lumière que tes yeux ne peuvent contempler. Or ton esprit peut la voir nettement, et peut comprendre. Un jour de grâce t’est donné aujourd’hui, et nous en sommes reconnaissants. Aujourd’hui nous nous rendons compte que ce que tu craignais de perdre n’était que la perte. (W-pI.129.8:1-5)