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Thème :
Ouvrir notre « porte intérieure » aux autres
« Cette semaine, je dépasse la méfiance que je ressens envers les autres et j’ouvre ma « porte intérieure » à une identité plus grande en eux et en moi. »
Nos jugements sont la racine du ressenti de séparation que nous avons tous.
Chaque fois que nous jugeons, nous excluons l’Amour de Dieu de notre esprit.
Le pardon nous aide à relâcher cette habitude et à retrouver notre innocence en reconnaissant celle des autres.
Selon le Cours, l’unité est toujours présente, mais nous la recouvrons de jugements et de peurs.
Nos frères et sœurs deviennent alors les miroirs de notre esprit : ils nous montrent là où nous excluons encore l’Amour, et là où nous pouvons le laisser revenir.
Pratique 1 – Reconnaître notre méfiance
Cette semaine, observons chez nous chaque mouvement de fermeture ou de distance intérieure.
Ne le jugeons pas — offrons-le simplement à Jésus avec douceur.
Reconnaître la méfiance, c’est déjà commencer à la dépasser.
Visionner cette méditation pour vous aider.
Pratique 2 – Se souvenir de l’Amour en nous
Quand nous nous sentons séparés ou méfiants, rappelons-nous :
« Cette peur est une défense contre la présence du Christ en moi.
Je la vois, je la mets doucement de côté,
et je choisis de connaître la force de l’Amour maintenant. »
Chaque jugement relâché rouvre notre porte intérieure.
Et par elle, c’est la lumière du Christ qui entre — chez nous, et chez nos frères.
Très belle semaine de pratique !
Bernard et Patricia
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Version complète
Ces enseignements prennent toute leur force dans notre esprit lorsque nous les pratiquons entre les séances.
Notre fiche de pratique pour cette semaine
Notre thème :
Ouvrir notre porte intérieure aux autres
« Cette semaine, je dépasse la méfiance que je ressens envers les autres et j’ouvre ma « porte intérieure » à une identité plus grande en eux et en moi. »
Ne vois personne comme un corps.
Accueille-le comme le Fils de Dieu qu’il est, en admettant qu’il ne fait qu’un avec toi en sainteté.
(Leçon 158.8)
Lecture suggérée:
UCEM section « Être sauvé de la peur » T-24.VI
Pour donner suite à notre dernière séance, voici quelques idées à explorer et à pratiquer cette semaine.
« Le Cours parle souvent du besoin d’accepter les autres comme nos frères et sœurs. Mais je ressens encore une vraie méfiance envers eux et une difficulté à pardonner certaines personnes. »
Chers amis,
Vous avez souvent entendu ces devises dans le Cours que le « pardon est la clé du bonheur », et qu’il « nous offre tout ce que nous voulons » (leçons 121 et 122).
Peut-être n’est-il pas encore bien clair pourquoi le Cours accorde autant d’importance à cette pratique et à la nécessité de trouver l’innocence chez les autres.
Le but du jugement, le rôle du pardon
Selon le Cours, l’Unité est une réalité constante et immuable, présente à chaque instant.
Mais dés l’instant où nous insistons que nous sommes séparés de Dieu, nous entrons dans une dynamique d’exclusion: nous excluons l’Amour de notre esprit, et nous nous excluons du Ciel.
Arrivés dans le monde de l’illusion, nous répétons ce sentiment d’exclusion — cette fois dans nos relations.
Ce sont nos jugements qui traduisent maintenant notre désir d’exclusion.
Nous jugeons ceux qui, selon nous, ne nous ont pas accueillis, considérés ou aimés.
Et nous les écartons de notre cercle intérieur, convaincus qu’ils ne méritent pas notre confiance.
Ceux et celles qui étaient nos chers frères et nos chères sœurs au Ciel deviennent des étrangers qui méritent la méfiance, et parfois même l’hostilité.
Et tout cela sert parfaitement bien au plan de l’ego pour nous garder dans sa prison de dualité et de séparation.
Mais Jésus nous offre une autre voie.
Et au lieu d’utiliser les autres pour renforcer la séparation, ceux-là mêmes peuvent devenir le tremplin vers notre guérison et vers le souvenir de notre Unité.
Regarde ton frère et contemple en lui le renversement total des lois qui semblent gouverner ce monde. Vois dans sa liberté la tienne, car c’est ainsi. (T-24.VI.5)
C’est la main de mon frère qui me guide sur la voie qui mène à Toi. (leçon 288.1)
Pardonne-moi, donc, aujourd’hui. Tu connaîtras que tu m’as pardonné si tu contemples ton frère dans la lumière de la sainteté. Il ne peut pas être moins saint que moi, et tu ne peux pas être plus saint que lui. (leçon 288.2)
C’est dans nos relations que nous avons caché les obstacles à la vision de l’Unité, en prétendant que chacun est séparé et différent de nous.
Et c’est donc dans nos relations que nous retrouverons aussi les traces de cette Unité. 🙂
Ces obstacles sont nos jugements et nos peurs.
Les reconnaître et les lâcher, c’est le pardon.
Et en apprenant à pardonner, nos frères et sœurs deviennent des phares sur notre chemin d’éveil, nous indiquant la direction vers le Ciel.
Commençons ! 🙂
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PRATIQUE :
« Cette semaine, je dépasse la méfiance que je ressens envers les autres et j’ouvre ma « porte intérieure » à une identité plus grande en eux et en moi. »
« La sainteté de ton frère te montre que Dieu est un avec lui et avec toi. » (T-24.VI.2:1-5)
Dans ce passage, Jésus nous invite à découvrir la sainteté de nos frères.
Mais nous ne nous sentons pas encore prêts!
Nous sommes encore trop méfiants, trop fixés sur nos corps et nos egos.
Au lieu de gravir la montagne d’un seul coup, nous pouvons commencer par faire de petits pas sur le chemin.
Le premier pas, c’est de reconnaître notre méfiance — non pas pour lui donner raison évidemment 🙂 mais pour qu’elle n’agisse plus en secret et pour la mettre consciemment de côté.
Cette semaine, soyons attentifs à tout manque de tendresse et d’ouverture envers les autres. (Pour vous aider, nous vous encourageons à faire cette méditation.)
Notre méfiance semble exclure les autres de notre amour…
En réalité, c’est nous-mêmes que nous excluons de l’Amour.
Comment expliquer cela?
Dans ce passage, Jésus nous décrit la vision du Christ en nous, pleine de bonté et de pardon:
Ainsi ses péchés lui sont pardonnés, car le Christ a une vision ayant le pouvoir de passer sur eux tous. Dans Son pardon ils disparaissent. Non vus par l’Un, ils disparaissent simplement, parce qu’une vision de la sainteté qui se trouve au-delà d’eux vient prendre leur place. (leçon 158.9)
Jésus parle alors d’un Amour en nous totalement inclusif.
Mais c’est justement cet Amour que nous avons fui au départ!
Et dans cet Amour, fort et non-différencié, notre blessure et notre particularité n’existent pas.
Nous n’excluons pas les autres parce qu’ils sont différents de nous,
mais parce qu’ils ne le sont pas.
Et nous craignons encore d’accueillir cet Amour qui accepte chacun comme Soi-même.
Cette semaine, à chaque rencontre, observons tout sentiment de malaise, de peur ou de méfiance, puis disons-nous :
Je la vois, et je la mets gentiment de côté.
Je choisis de connaître maintenant la force de l’amour en moi, capable de voir au-delà de l’ego, vers la vérité en l’autre — et en moi. »
(T-6.V-C.6:5)Maintenant nous ne faisons qu’un en pensée, car la peur a disparu. Et là, devant l’autel à un seul Dieu, un seul Père, un seul Créateur et une seule Pensée, nous nous tenons ensemble comme un seul Fils de Dieu.
Ni séparés de Celui Qui est notre Source,
ni éloignés d’un seul frère
qui fait partie de notre seul Soi Dont l’innocence nous a tous joints ne faisant qu’un, nous nous tenons dans la béatitude et nous donnons comme nous recevons.
(Leçon 187)
Bernard et Patricia