ThĂšme :Â Trouver la paix derriĂšre nos blessures
« Cette semaine, je vois diffĂ©remment mes blessures et je m’engage Ă chercher la paix cachĂ©e derriĂšre. »
Chers amis,
La paix de Dieu est toujours lĂ , mais souvent nous la refusons sans le savoir.
Nous croyons que les autres nous blessent, alors quâen vĂ©ritĂ©, nous rejouons dans chaque relation la blessure dâorigine, celle de la sĂ©paration dâavec Dieu.
Quand la maniĂšre d’agir de quelquâun nous trouble, souvenons-nous :
âCette personne ne me fait pas mal personnellement.
Elle souffre de la mĂȘme sĂ©paration que moi.â
Comprendre cela, câest dĂ©jĂ pardonner.
Mais lâego, lui, croit que souffrir, câest vivre â il a peur de disparaĂźtre dans la paix.
Pourtant, derriÚre cette peur se trouve notre véritable Vie, celle du Christ en nous.
đ«Â Pratiques
1. Voir lâautre avec compassion
Relùchons nos attentes sur les autres.
Ils ne peuvent pas nous donner lâamour que seul Dieu offre.
Disons-nous :
âJe nâai plus besoin que lâautre me prouve son amour.
Lâamour que je cherche est dĂ©jĂ en moi.â
2. Observer nos blessures⊠et sourire đ
Quand nous nous sentons offensĂ©s ou tristes, reconnaissons la petite voix de lâego qui dit :
âJe suis blessĂ©, donc jâexiste.â
Et sourions doucement :
âCe nâest quâun rĂȘve.â
Ce sourire vient du Christ en nous â et il guĂ©rit tout.
TrĂšs belle semaine de pratique !
Bernard et Patricia
Version complĂšte
Ces enseignements prennent toute leur force dans notre esprit lorsque nous les pratiquons entre les séances.
Notre fiche de pratique
pour cette semaine
Notre thÚme :
Trouver la paix derriĂšre nos blessures Â
« Cette semaine, je vois diffĂ©remment mes blessures et je m’engage Ă chercher la paix cachĂ©e derriĂšre. »
RĂȘve aux gentillesses de ton frĂšre au lieu de t’attarder dans tes rĂȘves sur ses erreurs. Choisis ses prĂ©venances comme objet de tes rĂȘves, au lieu de faire le compte des blessures qu’il a donnĂ©es.
(T-27.VII.15)
Lecture suggérée:
La peur de la rédemption (T-13.III)
Pour donner suite à notre derniÚre séance, voici quelques idées à explorer et à pratiquer cette semaine.
« Je n’aime pas ĂȘtre blessĂ©, mais je remarque que parfois je rumine beaucoup mes blessures, mĂȘme anciennes, et je me fais encore plus mal. Pourquoi? »
Chers amis,
La paix de Dieu? Qui n’en voudrait pas!
Mais sommes-nous bien conscients de tous ces moments oĂč, sans le savoir, nous lui disons « non, merci!« ?
JĂ©sus a justement Ă cĆur de nous montrer comment nous refusons parfois inconsciemment cette paix, tout en croyant la chercher.
Depuis deux sĂ©ances, nous explorons ce sentiment de blessure â ces moments douloureux oĂč la maniĂšre de se comporter de quelqu’un trouble profondĂ©ment notre paix intĂ©rieure.
En observant de plus prĂšs cette expĂ©rience, JĂ©sus nous rĂ©vĂšle une activitĂ© secrĂšte dans notre esprit : il s’agit d’une habitude bien ancrĂ©e qui nous pousse Ă prendre personnellement les paroles et les actes des autres, puis Ă entretenir cette souffrance… tout en souhaitant qu’elle s’arrĂȘte.
Comme nous l’avons vu lors de la sĂ©ance 5 (voir l’extrait de 5 min ici), une blessure plus ancienne se rejoue Ă travers toutes nos relations: la blessure d’origine, celle de la sĂ©paration d’avec Dieu.
C’est comme si nous revivions encore et encore la mĂȘme scĂšne de sĂ©paration d’il y a 14 milliards d’annĂ©e, rejouĂ©e dans le temps, sous mille formes diffĂ©rentes:
Le monde du temps est le monde de l’illusion. Ce qui est arrivĂ© il y a bien longtemps semble arriver maintenant.
(M-2.3:1-8)
En rĂ©alitĂ©, donc, le temps recule jusqu’Ă un instant si ancien qu’il est au-delĂ de toute mĂ©moire et mĂȘme passĂ© la possibilitĂ© de se souvenir. Or parce que c’est un instant que l’on revit sans cesse, encore et encore, il semble ĂȘtre maintenant.
(M-2.4:1-8)
Ainsi, lorsque quelquâun agit de maniĂšre blessante pour nous, nous pouvons nous souvenir que:
« Je souffre d’une rupture spirituelle avec ma Source. VoilĂ pourquoi j’ai mal! Cette personne joue simplement son rĂŽle dans mon rĂȘve de sĂ©paration â et elle souffre tout comme moi, de la mĂȘme blessure. »
Se souvenir de cela apporte déjà un grand soulagement.
Lâautre nâest pas en train de nous attaquer personnellement: il est lui aussi perdu dans le mĂȘme rĂȘve.
Et comprendre cela, c’est dĂ©jĂ le pardon.
Mais mĂȘme si tout cela nous semble ĂȘtre clair, nous risquons encore de tomber dans le piĂšge de l’ego et de ressentir la blessure, la dĂ©ception et l’amertume.
Pourquoi?
Parce que l’ego nous a convaincu que la blessure, c’est la vie!
Dire adieu Ă la souffrance, pour lui, c’est dire adieu Ă notre soi personnel, sensible et vulnĂ©rable.
Ainsi, pour l’ego, guĂ©rir une blessure revient Ă mourir – Ă cesser d’exister.
Et d’une certaine maniĂšre, il n’a pas complĂštement tort – la guĂ©rison conduit doucement Ă sa disparition.
Ce qu’il ne nous dit pas, c’est qu’au-delĂ de lui s’Ă©tend un vaste OcĂ©an de paix rempli de la prĂ©sence du Christ.
DĂ©terminons-nous, cette semaine, Ă utiliser toutes nos relations pour reconnaĂźtre le jeu malheureux qui se joue dans notre esprit â celui de la sĂ©paration et de l’identitĂ© personnelle â pour retourner dans le sanctuaire de notre Esprit juste et respirer l’air libre et doux du Christ en nous.
Commençons ! đÂ
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PRATIQUE :
« Cette semaine, je transforme chaque relation en un terrain d’apprentissage, dans lequel je me libĂšre du besoin de souffrir. «
Nous avons souvent mis les autres Ă la place de Dieu, leur demandant de nous donner lâamour quâIl ânâa pas suâ nous offrir.
Quelle forme [relation particuliĂšre] peut ĂȘtre un substitut Ă l’Amour de Dieu le PĂšre ?  (T-30.III.2:1-11)
Chaque relation particuliÚre que tu as formée est un substitut à la Volonté de Dieu. (T-17.IV.2:1-7)
Selon notre ego, les autres devraient nous aimer comme Dieu aurait dû nous aimer.
Dis comme ça, ça semble fou!
Pourtant c’est rĂ©ellement ce que nous faisons.
Or nous savons bien que l’autre est incapable de nous aimer comme nous souhaiterions vraiment ĂȘtre aimĂ©s et chĂ©ris.
Seul Dieu peut le faire, et son Amour est en nous, dans notre esprit.
Câest notre attente â notre exigence dâĂȘtre aimĂ©s Ă notre maniĂšre â qui crĂ©e la blessure.
Cette semaine, essayons de relĂącher cette attente.
Disons-nous:
« Je vois la difficultĂ© pour l’autre de m’aimer et de me respecter pleinement, tel que je le souhaiterais exactement. C’est aussi ma difficultĂ©. Mais nous possĂ©dons dĂ©jĂ l’amour que nous recherchons. Je n’ai plus besoin de lui en vouloir quand il/elle manque d’exprimer l’amour, l’attention, la patience et le respect que j’attends. »
Et dans le calme de notre cĆur, Ă©coutons cette voix intĂ©rieure qui nous murmure :
âTu es dĂ©jĂ aimĂ©, dĂ©jĂ vu, dĂ©jĂ respectĂ©.â
(T-27.VII.15:1-7)
Comme l’ego est un grand fan de Descartes, en digne Ă©lĂšve de son maĂźtre, il dĂ©clare fiĂšrement:
« Je suis blessĂ©, donc je suis! »
ou encore
« Je suis sensible, donc je suis! »Â đ
Une parenthÚse sur la véritable empathie (T-16.I)
Se sentir blessĂ© ou touchĂ© par quelque chose semble ĂȘtre la chose la plus normale au monde – voire essentielle – pour devenir un ĂȘtre sensible et empathique. Et, en effet, l’empathie est une qualitĂ© prĂ©cieuse, selon le Cours, Ă condition qu’il s’agisse de la vĂ©ritable empathie . Celle-ci compatit avec chaque ĂȘtre humain pour sa vĂ©ritable souffrance, celle de la rupture avec Dieu.
Au-delĂ de notre vulnĂ©rabilitĂ© et de nos faiblesses, nous possĂ©dons une grande force en nous – non pas une force personnelle, mais partagĂ©e: la force du Christ en nous.
Tu choisis toujours entre ta faiblesse et la force du Christ en toi. (T-31.VIII.2:3)
JĂ©sus souhaite nous encourager Ă devenir progressivement conscients de l’intention que nous cachons en choisissant la faiblesse en nous, car c’est ainsi que nous prĂ©fĂ©rons prĂ©server le petit soi en mettant l’accent sur sa souffrance personnelle.
Comme il le dit dans le Cours, ce n’Ă©tait qu’un jeu…
Et nous pouvons maintenant l’observer et commencer Ă le prendre moins sĂ©rieusement, voire mĂȘme l’arrĂȘter.
Le rĂȘve de jugement est un jeu d’enfants. (T-29.IX.6:4)
L’attaque est une folie, ou un jeu ridicule que jouerait un enfant fatiguĂ© quand il a trop sommeil pour se souvenir de ce qu’il veut.  (leçon153.6)
Cette semaine, lorsque nous connaĂźtrons un moment de blues, souvenons-nous qu’une partie de notre esprit s’en trouve presque rĂ©confortĂ©e:
« Je suis malheureux, mais au moins j’existe! »
Alors, tout simplement, sourions. đ
C’est tout ce que nous avons Ă faire.
Car ce sourire vient du Christ en nous.
(T-27.I.5:1-8)
Bernard et Patricia