Appliquer la grille des besoins à chaque émotion

Thème :
Mieux se comprendre dans chaque contrariété

« Cette semaine, je me regarde de plus près pour apaiser chaque contrariété. »


Idée clé:

Chaque « perte » de paix est liée à un besoin contrarié.
Ces besoins ne sont que le reflet du fait de se sentir séparé de Dieu.

Le Cours nous apprend à les reconnaître pour les « dépasser » et retrouver la paix intérieure.


Les trois besoins fondamentaux

  1. Reconnaissance – être remarqué, respecté.

  2. Valorisation – être aimé, apprécié.

  3. Satisfaction – confort, sécurité physique et psychologique.

Chaque contrariété réveille l’un de ces trois besoins que nous pouvons apprendre à satisfaire de l’intérieur, en retournant près de Jésus dans notre Esprit juste.

Bonne semaine de pratique !
Bernard et Patricia

*********************************************************

Version complète


Ces enseignements prennent toute leur force dans notre esprit lorsque nous les pratiquons entre les séances.

Notre fiche de pratique
pour cette semaine

Notre thème :
Mieux se comprendre
dans chaque contrariété

« Cette semaine, je me regarde de plus près pour apaiser chaque contrariété . »

Le sentiment d’être séparé de Dieu est le seul manque que tu aies réellement besoin de corriger. 
(T-1.VI.2:1-5)

Lecture suggérée:
UCEM Chapitre 1 section 6: L’illusion de besoins


Bonjour à toutes et à tous,

Pour donner suite à notre dernière séance, voici quelques idées à explorer et à pratiquer cette semaine.

PRÉPARATION
Question:
« Chaque fois que je perds ma paix intérieure, je reste un peu perplexe, et je me demande: comment ai-je pu me laisser entrainer dans de telles émotions et de telles pensées? »

Chers amis,
Ne vous est-il jamais arrivé de vous énerver ou tomber dans une émotion, sans vraiment comprendre ce qui s’est passé?

Parfois cela arrive vite, très vite.

On est déjà bien réactivé avant même de réaliser qu’on a perdu son calme intérieur.

Et l’on se dit qu’il serait utile de savoir ce qui se passe pour prévenir de futurs épisodes semblables. 🙂

Lors de notre dernière séance, nous avons découvert l’existence d’une sorte de « contrariété de fond » qui perturbe notre esprit à un niveau très profond, en dehors de notre conscience ordinaire.

C’est le fameux « crime de déicide » (évidemment entièrement fictif) dont l’ego nous accuse.

Il n’est pas nécessaire d’entrer en contact avec ce drame intérieur pour guérir nos contrariétés, et, selon Kenneth Wapnick, ce n’est d’ailleurs pas conseillé: la peur de ce que nous pourrions voir est trop forte.

Par contre, nous pouvons utiliser une grille simple d’analyse pour mieux comprendre ce qui se passe et désamorcer notre « bombe à retardement » émotionnelle.


Alors que le manque n’existe pas dans la création de Dieu, il est très apparent dans ce que tu as fait. De fait, c’est la différence essentielle entre les deux. Le manque implique que tu te trouverais mieux dans un état en quelque sorte différent de celui dans lequel tu es. Jusqu’à la  » séparation », rien ne manquait. Il n’y avait pas du tout de besoins. Les besoins ne surgissent que lorsque tu te prives toi-même. Tu agis conformément à l’ordre particulier de besoins que tu établis. Cela, en retour, dépend de ta perception de ce que tu es.
(T-1.VI.1:1-10)

Dans l’Unité de Dieu, il n’y a que paix et complétude. Mais ici, dans la dualité, nous faisons l’expérience du manque, qui vient du sentiment d’être séparés de Dieu:

Le sentiment d’être séparé de Dieu est le seul manque que tu aies réellement besoin de corriger. (T-1.VI.2:1-5)

Si ce manque fondamental est difficile à conscientiser, nous pouvons plus facilement observer ses effets quotidiens.

Ces effets se déclinent en un « ordre de besoins » dont trois principaux que nous connaissons très bien:

  • la reconnaissance,
  • la valorisation,
  • la satisfaction (confort)

Si l’idée d’un ordre de besoins a surgi, c’est parce que, ayant fait cette erreur fondamentale, tu t’étais déjà fragmenté en niveaux avec des besoins différents. (T-1.VI.2:1-5) 

Chaque fois que nous perdons notre paix, c’est l’un de ces besoins qui est touché.

Prendre conscience de celui qui est activé nous aide à le guérir de l’intérieur, et à revenir plus rapidement à la paix.

Nos trois besoins n’en deviennent alors plus qu’un seul, lorsque nous nous souvenons de la présence de Dieu, ce qui nous aide à guérir le problème d’origine.

En t’intégrant toi-même, tu deviens un ; en conséquence, tes besoins deviennent un. Des besoins unifiés conduisent à une action unifiée, parce que cela produit un manque de conflit.  (T-1.VI.2:1-5)

Commençons ! 🙂

*  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *  *
PRATIQUE :

« Cette semaine, je regarde attentivement chaque émotion pour savoir quel besoin a été activé. »

Pratique – La grille des besoins

Si nous n’avons pas de difficulté à admettre que nous ne sommes plus dans la paix de Dieu, nous avons parfois du mal à savoir pourquoi.

Cette grille peut nous aider.

Notre condition de base, « d’absence de Dieu », se décline en trois grandes sensibilités:

1) Notre identité personnelle
Nous cherchons la reconnaissance… que les gens nous remarquent et nous respectent.

2) Notre valeur personnelle et la qualité de notre être
Nous cherchons de la valorisation… que les gens nous aiment et nous apprécient.

3) Notre confort et sécurité
Nous cherchons un certain confort et une sécurité matérielle, physique et psychologique.

Cette semaine, essayons de décortiquer chaque contrariété en observant, parmi nos besoins, celui qui n’a pas été satisfait.

Puis rappelons-nous que la seule manière de satisfaire ces besoins est en nous, dans notre fort intérieur, en nous souvenant de notre véritable condition dans le Christ.

Pour le manque de reconnaissance: notre identité est parfaitement intacte en Dieu, nous n’avons pas besoin de demander aux autres de nous remarquer pour compter. Nous comptons pour Dieu et pour Jésus, et c’est leur reconnaissance que nous avons toujours cherchée.

Pour le manque de valorisation: notre valeur est entièrement intacte, rien de ce que nous avons fait sur Terre n’a eu le moindre impact sur la beauté et la perfection de notre Soi en Christ. Nous sommes chéris et profondément aimés par Dieu et Jésus, et c’est leur amour et appréciation que nous avons toujours cherchés.

Pour le manque de confort: tel que nous sommes, nous avons tout ce qu’il faut pour être parfaitement heureux et satisfait. Les richesses que nous avons toujours cherchées sont dans notre esprit, et aucune situation extérieure ne pourrait nous offrir autant de satisfaction que de nous souvenir de l’Être magnifique que nous sommes, au sein de Dieu et de Jésus.

Je n’ai pas besoin de faire quoi que ce soit  (T-18.VII)

Quand la paix vient enfin à ceux qui luttent contre la tentation et qui se battent pour ne pas succomber au péché ; quand la lumière vient enfin dans l’esprit adonné à la contemplation ; ou quand quiconque atteint enfin le but, cela s’accompagne toujours de cette unique et heureuse découverte : « Je n’ai pas besoin de faire quoi que ce soit ».   (T-18.VII.5:1-7)

Faire quoi que ce soit implique le corps. Et si tu reconnais que tu n’as pas besoin de faire quoi que ce soit, tu as retiré de ton esprit la valeur du corps. Voilà la porte rapide et ouverte par laquelle tu passes outre des siècles d’efforts et t’échappes du temps.

Ne rien faire, c’est se reposer et préparer un lieu en soi où l’activité du corps cesse d’exiger de l’attention. C’est en ce lieu que vient le Saint-Esprit et c’est là qu’il demeure. Il reste quand tu oublies, et que les activités du corps reviennent occuper ton esprit conscient.
(T-18.VII.7:1-9)

 

Très bonne semaine de pratique,
Bernard et Patricia

2 réflexions sur “Appliquer la grille des besoins à chaque émotion

  1. Merci beaucoup! Vous êtes dans mes pensées et je vous souhaite une excellente retraite à Touzac! Gros bisous! Christelle

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.