Et en amont de notre contrariété ?

 

Version courte pour les pressés 🙂


Thème : Ne plus insister d’avoir raison

« De toutes les nombreuses causes que tu percevais comme t’apportant douleur et souffrance, ta culpabilité ne faisait pas partie. » (UCEM T-27.VII.2)

Idée centrale

Le Cours nous invite à regarder plus attentivement nos contrariétés.

Elles ne viennent pas vraiment du monde extérieur, comme nous avons souvent l’habitude de le croire, mais d’un mal-être métaphysique – la culpabilité cachée dans notre esprit, cette croyance d’avoir claqué la porte au nez de Dieu.

Bonne nouvelle : cette séparation n’a jamais eu lieu. Tout est intact en Dieu, et son Amour reste illimité, prêt à nous recevoir.

Attitude pour la semaine

  • Observer nos réactions non-aimantes sans jugement.

  • Reconnaître que derrière nos dérangements se cache le choix de nous voir petit et séparé; un corps vulnérable au lieu d’un Esprit uni et fort.

  • Se rappeler que notre véritable identité est toujours présente, paisible, et soutenue par l’Amour.

Pratique 1 – le sourire intérieur

Chaque fois que la paix s’éloigne :

  1. Accueillir le ressenti tendrement (nommer l’émotion, utiliser le «tricolore intérieur » si besoin).

  2. Se rappeler :

    • « Je ne suis pas vraiment contrarié à cause de cela ». (L.5)

    • Une erreur s’est glissée dans mon esprit. Ce qui me dérange, c’est le sentiment de faute et de vulnérabilité, pas l’événement.

    • En réalité, je suis soutenu par Jésus et le Saint-Esprit.

    • Jésus sourit gentiment à ma difficulté et m’invite à sourire avec lui.

Pratique 2 – Et en amont ?

👉 Est-ce que j’étais dans la paix de Dieu avant la contrariété, fort et confiant dans l’Amour de Dieu?
👉 Ce n’est pas la situation qui me trouble, mais mon choix préalable pour la séparation.
👉 L’événement ne fait que mettre en lumière ce sentiment de faiblesse.
👉 Je peux toujours pardonner et revenir au souvenir de mon vrai Soi : fort, aimé de Dieu, protégé par Jésus.

Bonne semaine de pratique !
Bernard et Patricia

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Version complète


Ces enseignements prennent toute leur force dans notre esprit lorsque nous les pratiquons entre les séances.

Notre fiche de pratique
pour cette semaine

Notre thème :

Découvrir une nouvelle perception de chaque situation

« Cette semaine, je découvre la véritable cause de ma contrariété . »

De toutes les nombreuses causes que tu percevais comme t’apportant douleur et souffrance, ta culpabilité ne faisait pas partie.   
(Un cours en miracles T-27.VII.2)


Bonjour à toutes et à tous,

Pour donner suite à notre dernière séance, voici quelques idées à explorer et à pratiquer cette semaine.

PRÉPARATION
Question:
« J’arrive maintenant à accueillir et à accepter doucement ma contrariété, et ça fait du bien. Mais j’ai toujours l’impression que ce n’est pas ma faute, et du coup, je juge l’autre. D’autres fois, je me juge pour mon mal-être. Comment puis-je faire ? »

Chers amis,

Un cours en miracles est comme nulle autre philosophie spirituelle que nous ayons étudiée.

D’autres approches aident à retrouver un certain équilibre intérieur, mais le Cours nous explique la cause originelle de tout mal-être dans ce monde.

C’est grâce à cette idée que nous pouvons corriger les croyances erronées dans notre esprit et découvrir la paix toujours présente.

Nous avons mal, oui, et c’est normal dans ce monde.

Mais là où l’ego affirme que notre douleur vient de l’extérieur, le Cours nous invite à regarder plus près, en nous.

Derrière nos blessures, nos émotions vives et nos souvenirs douloureux, se cache un traumatisme dont presque personne n’a guéri et dont presque personne ne soupçonne l’existence:

c’est croire dans la rupture de l’Unité avec Dieu.

Il n’y a pas de plus grand mal-être que de se croire séparé de sa Source et de son Identité en Dieu.

Cela engendre un sentiment de mal-être insupportable – la culpabilité ontologique – que nous essayons de balayer sous le tapis de l’inconscience.

Incapables de l’oublier complètement, nous ressentons encore ses effets : une grande vulnérabilité, une sensibilité au moindre inconfort et au moindre dérangement.

Puisque la vie n’est pas parfaite et ne correspond pas à tous nos souhaits, nous sommes facilement troublés.

Et il nous semble alors que ce soit toujours ce monde imparfait qui ôte la paix de notre esprit.

Le monde est imparfait… mais ce n’est pas son imperfection qui nous dérange.

C’est la nôtre qui nous trouble profondément : cette culpabilité que l’ego ne veut jamais que nous regardions vraiment.

«De toutes les nombreuses causes que tu percevais comme t’apportant douleur et souffrance, ta culpabilité ne faisait pas partie.» (T-27.VII.7:1-9)

Malgré les formes variées et parfois convaincantes de notre douleur, l’origine en est toujours la même :

la croyance ferme d’être ce petit soi, auquel arrivent ces choses malheureuses.

Scoop : Nous ne sommes pas ce petit soi!… malgré notre ferme et puissante conviction de l’être.

Nos expériences, blessures, déceptions, fautes, échecs ou réussites ne suffiront jamais à faire de ce petit soi notre Réalité.

Dans cette deuxième étape de notre guérison, nous écoutons Jésus nous rappeler que tout cela n’est qu’une simple erreur, commençant par l’idée de séparation d’avec Dieu.

L’ego nous empêche de voir que cette imperfection – cette faute métaphysique, ce crime céleste – est une illusion totale.

Il n’y a jamais eu de rupture réelle avec le Ciel : tout est encore parfaitement intact.

Et donc tout ce qui découle de cette idée ne peut être qu’une fantaisie, aussi réelle puisse-t-elle nous sembler.


Cette semaine, nous essayons d’embrasser cette magnifique idée :

La paix et la bonté que nous cherchons sont toujours présentes en nous.

Rien ni personne n’ont pu les enlever de notre esprit.

Nous n’avons plus besoin de nous emprisonner dans de fausses idées de faiblesse, de souffrance et de blâme.

Nous sommes libres et forts, capables de libérer chacun et chaque situation de notre jugement et de notre attaque.

Commençons ! 🙂

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PRATIQUE :

« Cette semaine, je radoucis chaque situation par le souvenir de l’amour en moi. »

Pratique 1 – Le sourire intérieur.

Nous sommes sur la bonne piste… de guérison !

Mais notre esprit ne va pas en rester là et s’arrêter aussi vite de nous embêter.

Chaque fois que nous remarquons que la paix n’est plus dans notre esprit :

  1. Nous accueillons notre dérangement en nommant nos ressentis et émotions (le «tricolore intérieur» peut aider). Cela enlève le jugement sur nous-mêmes, et ouvre notre esprit à la prochaine étape. 
  2. Nous ajustons notre pensée: 
    • « Je ne suis pas vraiment contrarié à cause de cela. » (Leçon 5)
    • Ce qui m’embête vraiment, c’est le fait de m’être enfermé dans une petite identité faible, fautive, vulnérable et facilement dérangée – c’est ça qui me fait mal.
    • J’ai oublié mon Soi qui est fort, innocent et fortement soutenu par Jésus et le Saint-Esprit. Je ressens ma vraie force et la Leur. 
    • Jésus comprend ma difficulté et me sourit avec tendresse.
    • Et il m’invite à sourire avec lui… 🙂
Pratique 2 – Et en amont ?

 

Je pense à l’événement qui m’a dérangé et je me pose la question :

Est-ce que j’étais pleinement dans la paix de Dieu à ce moment-là, fort et confiant dans son Amour ?

Ou bien, en amont déjà, étais-je dans un état spirituel fragile, me sentant coupé d’une source d’amour et de force ?

Si nous regardons attentivement, nous constatons que chaque dérangement prend racine dans un sentiment préalable de faiblesse et d’insécurité.

C’est le choix de la séparation et du petit soi fautif qui nous a blessés et rendus vulnérables.

Ce n’est donc pas la situation qui a provoqué notre désarroi : nous étions déjà en détresse, et l’événement n’a fait que mettre en lumière ce sentiment de faiblesse.

Mais ce n’est pas grave. À chaque instant, nous pouvons choisir de pardonner la situation et nous souvenir de la seule sécurité, de la seule justice dont nous avons besoin : celle de notre Soi, aimé de Dieu et protégé par Jésus.

Tu n’as pas perdu ton innocence.
C’est après elle que tu languis.
Voilà le désir de ton coeur.
Voilà la voix que tu entends et voilà l’appel qui ne peut être nié.
L’Enfant saint reste avec toi. Sa demeure est la tienne. Aujourd’hui Il te donne Sa non-défense et tu l’acceptes en échange de tous les jouets de bataille que tu as faits. Et maintenant la voie est ouverte et le voyage a une fin qui est enfin en vue.

Sois calme un instant et rentre chez toi avec Lui, et sois en paix un moment.
(leçon 182.12)

 

Très bonne semaine de pratique,
Bernard et Patricia

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