Acceptons la plénitude de l’instant présent

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Ces enseignements prennent toute leur force dans notre esprit lorsque nous les pratiquons entre les séances.

Notre fiche pratique pour cette semaine

Notre thème :

Acceptons la plénitude de l’instant présent 

« Cette semaine, je prends de la distance avec mes pensées perturbatrices pour entrer dans l’instant saint. »

Bonjour à tous,

Pour donner suite à notre dernière séance, nous vous proposons les idées suivantes.

PREPARATION

« J’ai parfois l’impression de m’énerver pour rien.
Puis, soudain, tout devient calme. » 

Chère amie, cher ami,

Ne vous arrive-t-il pas parfois de vous rendre compte que vos problèmes ne sont pas toujours aussi graves que ce que vous craigniez?

Et cela se produit parfois lorsque nous nous promenons en forêt ou le long d’une rivière… lorsque nous lisons un magnifique passage du Cours ou lorsque nous passons un moment sincère entre amis ou en famille…

Nous relativisons. Nous prenons du recul. Et le monde semble soudain plus simple, la vie pleine de bonnes choses malgré tout ce qui ne va pas.

C’est une expérience que nous avons tous vécue et que nous pouvons répéter si nous le souhaitons.

En fait, le Cours nous assure et nous promet que ce peut être la manière de vivre à chaque instant … avoir une vie bien moins compliquée.

Selon le Cours, ces moments « d’adoucissement » sont des sorties du temps chronologique, vers l’instant saint.

Dans cet instant précieux, ici et maintenant, nos problèmes disparaissent car ils ne sont plus qu’une série de pensées sur la nature de notre vie.

Les circonstances de notre vie ne sont pas « notre problème »; elles n’ont pas le pouvoir de nous priver de la paix présente.

Ce sont nos pensées, contrariantes et malheureuses, qui nous dérangent. Mais elles ne sont que des interprétations, jamais des vérités, et elles nous communiquent une perception biaisée et déformée de la vie.

Tu peux voir de multiples façons parce que la perception comporte une interprétation, ce qui signifie qu’elle n’est ni entière ni constante.
(T-3.III.2:1-11)

Tu ne peux pas être conscient sans interpréter, car ce que tu perçois est ton interprétation.
(T-11.VI.2:1-6)

La vraie vie, stable et constante, ne se trouve pas en écoutant nos petites pensées, mais en quittant l’esprit qui les pense pour entrer dans un autre, uni au moment présent.

C’est là que nous pouvons relativiser l’importance de nos difficultés et que nous pouvons comprendre tout l’amour et toute la paix que le Saint-Esprit a préservés pour nous.

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PRATIQUE :

« Cette semaine, je me refugie dans un autre monde, celui de l’instant saint. »

Pour trouver la paix que le Saint-Esprit a préservée pour nous, nous devons apprendre à observer nos pensées, pour nous en éloigner, au lieu de nous confondre totalement avec elles.

Sois soulevé, et regarde-le d’un lieu plus élevé. De là, la perspective sera tout à fait différente. Ici, en plein milieu, il semble très réel. (T-23.IV.5:1-11)

C’est ce qu’on appelle la désidentification ou la défusion d’avec nos pensées.

Cela remet nos pensées, nos sentiments, nos émotions et nos expériences à leur juste place.

Au lieu d’être au centre de notre esprit, au lieu d’être « nous » comme si nous étions ces pensées, ces émotions et ces expériences, elles redeviennent ce qu’elles ont toujours été … juste une activité périphérique de notre esprit, celui de notre petit soi séparé.

Notre vraie vie, celle de notre Soi spirituel et intemporel, continue de nous inviter à nous joindre à la paix de Dieu.

C’est ce qui se produit lorsque nous décidons de cesser de donner de l’importance à nos pensées et de revenir à l’instant saint.

Une expérience de plénitude et de complétude, de paix et de sécurité est en effet possible, même dans les moments difficiles.

Il suffit de revenir au présent et d’oublier le temps, ne serait-ce que pour quelques instants.

Comment y parvenir? 

1) Nous ne fuyons pas nos pensées présentes mais nous les reconnaissons sans crainte.

2) Nous acceptons tranquillement leur présence dans notre esprit au lieu de les juger ou de nous y opposer.

3) Nous prenons conscience que ce ne sont que des pensées, des jugements, des ressentis ou des émotions. Ils ne représentent pas la vérité de notre Soi intemporel, mais seulement une partie de notre petit soi temporel.

4) Nous portons notre attention sur ce qui est immédiatement présent avec nous :

Commence à t’exercer dans l’usage du temps que fait le Saint-Esprit comme aide à l’enseignement vers le bonheur et la paix. Prends l’instant même, maintenant, et imagine que c’est tout le temps qu’il y a. Rien ne peut t’atteindre ici qui vienne du passé, et c’est ici que tu es complètement absous, complètement libre et entièrement sans condamnation. À partir de cet instant saint dans lequel la sainteté est née à nouveau, tu avanceras dans le temps sans crainte et sans sentiment de changement avec le temps.
(T-15.I.9:1-7)

Tout l’amour et la paix de Dieu sont présents en ce moment même, où que nous soyons.

Il n’existe pas de meilleur moment… pensez-y…
Le temp n’améliore en rien l’instant saint : l’amour de Dieu y est toujours totalement présent.

Il nous suffit de mettre de côté nos pensées urgentes ou nos émotions perturbatrices, ne serait-ce que pour quelques instants.

Cela nous permet de réaliser qu’il y a toujours quelque chose de doux, de tendre, d’aimant, de patient et de tranquille, quelque chose de rassurant, avec nous à chaque moment.

Prenons de la distance avec toutes nos pensées de stress ou de manque, de faiblesse ou de honte, de solitude et d’abandon… Mettons-les de côté, observons-les sans les juger, et sans nous juger nous-mêmes.

Alors laissons la mémoire de l’Amour nous revenir … en cet instant saint :

Fais simplement ceci : Sois calme et mets de côté toute pensée de ce que tu es et de ce qu’est Dieu ; tous les concepts que tu as appris au sujet du monde ; toutes les images que tu as de toi-même. Vide ton esprit de tout ce qu’il pense être vrai ou faux, ou bien ou mal, de toute pensée qu’il juge digne, et de toutes les idées dont il a honte. Ne t’accroche à rien. N’apporte avec toi aucune pensée que le passé t’a enseignée, ni aucune croyance que tu as jamais apprise auparavant de quoi que ce soit. Oublie ce monde, oublie ce cours, et viens les mains entièrement vides à ton Dieu.
(Leçon 189.7)

Dans l’instant saint tu reconnais l’idée de l’amour en toi, et tu unis cette idée à l’Esprit qui l’a pensée, et qui ne pouvait pas l’abandonner.
(T-15.VI.5)

Très bonne semaine de pratique,
Bernard et Patricia


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