« Mon bonheur présent est tout ce que je vois »

Ces enseignements prennent toute leur force dans notre esprit lorsque nous les pratiquons entre les séances.

Bonjour à tous,

Pour donner suite à notre dernière séance, nous vous proposons les idées suivantes.

PREPARATION

« Ces exercices sur le non-profit et l’amitié, c’est bien beau, mais je ressens toujours le manque!
Que puis-je faire? » 

Chère amie, cher ami,

Vous avez raison de nous poser cette question. Nous nous posons souvent la même en écoutant les enseignements de notre cher professeur, Kenneth Wapnick. 🙂

Ce ressenti de manque est si fort!

Et Kenneth nous répondrait probablement :
« Just look at it, and it will diminish and disappear »
(Regarde le simplement, et il diminuera et disparaîtra »)

Ces mots nous rappellent ces phrases du Cours qu’il nous répétait souvent:

La solution à notre dilemme n’est pas si loin! 

Ainsi lorsque nous croisons d’autres personnes qui semblent être heureuses et accomplies… peut-êre davantage que nous… peut-être mieux que nous …
Quand nous pensons à l’avenir ou à notre santé ou à l’état de nos affaires…

Et qu’un vif sentiment de manque, d’insatisfaction ou d’incomplétude nous envahit…

Sans insister à tout regarder « sans opposition ni profit, rempli d’amitié et de gentillesse », nous pouvons prendre du recul et commencer à observer tranquillement cet obstacle dans notre esprit. 

Toute cette amitié que nous voudrions ressentir – et qui nous échappe pourtant! – nous voulons d’abord la ressentir en nous-mêmes, envers nous-mêmes et pour notre difficulté. 🙂

Nous voulons, comme le dit le Cours « regarder, attendre et ne pas (nous) juger ». 

La paix, le bonheur et le réconfort de la complétude ne sont pas si loin…

Nous les trouverons en tournant notre regard vers nous-même, vers notre intérieur, en défocalisant notre attention portée si automatiquement vers l’extérieur. 

Rappelons-nous:
l’ego nous propose une solution extérieure au problème intérieur du manque.

Le Saint-Esprit nous rappelle simplement que la solution à notre problème existe déjà : là où est le problème, dans notre esprit.

Le Cours développe beaucoup cette idée d’un remède déjà présent en nous : 

Mon bonheur présent est tout ce que je vois.  (Leçon 290)

On peut aussi dire « Ma complétude présente est tout ce que je vois. »
Ou encore, selon la leçon 189, « Je sens l’amour (et l’entièreté) de Dieu en moi maintenant ».

« Une fois que… »
Dans ces leçons et dans beaucoup d’autres, l’accent est mis sur « l’instant », sur le « présent », et sur le « maintenant ».

La bonheur que nous cherchons n’est pas dans le futur, « une fois que … » (et vous pouvez vous amuser à compléter la phrase): une fois que j’aurai accompli ce projet, acheté/vendu ma maison, trouvé/quitté ce travail, vaincu cette maladie, que mon collègue sera parti en retraite …

Le sentiment de satisfaction auquel nous aspirons et qui nous a manqué, est un état, non pas du futur, ni d’un souvenir du passé, mais bien du présent, de l’instant et dans le « maintenant ». 

Pour y accéder, il suffit de regarder attentivement notre condition de manque et d’insatisfaction, et nous rappeler que notre esprit contient bien plus que cela.

Il y a là une grande réserve de tranquillité, de force, un sentiment d’abondance dans l’existence telle qu’elle est. 

Nous entrons maintenant dans une nouvelle phase de notre apprentissage
– celle de l’expérience directe. 

Après presque quatre mois d’enseignements, nous pouvons maintenant commencer à accueillir l’expérience définitive que nous recherchons.

La paix et le bonheur sont possibles même face au manque, au stress et à l’insatisfaction
– acceptons les

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PRATIQUE 1 :

« Cette semaine, j’accepte le bonheur présent en même temps que ce sentiment d’insatisfaction. »

Dans un monde parfait, nous accepterions immédiatement les propositions de Jésus dans son Cours et nous ne ressentirions que le bonheur et l’amour de Dieu dans notre esprit – et cela tout le temps. 

En réalité, nous aurions probablement besoin d’un peu plus de temps pour y parvenir. 🙂

Nous pouvons commencer par admettre que, dans certaines situations, adopter un esprit « sans profit et plein d’amitié » risque encore de nous échapper, même s’il reste notre plus cher désir.

Dans ce cas, nous pouvons observer clairement notre difficulté, sans nous juger, et nous proposer gentiment qu’une autre expérience, calme, satisfaisante et sans manque, est néanmoins présente, malgré toutes nos pensées contradictoires.

Nous avons lu plus haut « Mon bonheur présent est tout ce que je vois.  (Leçon 290) ».

Lorsque nous ne parvenons pas à aligner notre pensée sur cette belle idée, nous pouvons la reformuler pour faciliter notre apprentissage: 


Très bonne semaine de pratique,

Bernard et Patricia


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