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Notre thème de la semaine :
Faire face à notre difficulté : nous accompagner avec douceur
« Cette semaine, je remarque mes jugements sans me juger et avec douceur. »
« Nous avançons à la vitesse à laquelle notre rapport à notre ego nous permet d’avancer. »
Bonjour à tous,
Pour donner suite à notre dernière séance, nous vous proposons les idées suivantes.
PREPARATION
« Parfois, je m’en veux quand je n’arrive pas à appliquer les principes du Cours. »
Nous avons les meilleures intentions…
Nous pratiquons les leçons du Cours…
Nous essayons d’adopter ses principes…
Nous faisons tout ce que nous sommes censés faire pour trouver la paix…
Nous pardonnons … et pardonnons encore…
Et la paix n’est toujours pas là !
Parfois, nous avons même l’impression que ça empire, que nous sommes encore plus contrariés d’avoir échoué…
Nous ne trouvons pas la paix dans une situation, et, « cerise sur le gâteau », cela nous déplaît fortement!
Donc, double peine!
Que se passe-t-il ?
Hé bien, l’ego a simplement décidé de nous accompagner dans notre pratique du Cours. 🙂
Regardons plus en détails le processus :
Nous observons, par exemple, une situation contrariante et, conformément à son habitude, notre ego réagit négativement et évince l’interprétation bénéfique et libératrice du Saint-Esprit.
En bon élève du Cours, nous observons notre ego et constatons l’erreur dans notre esprit: oui, nous avons fait le mauvais choix, la paix pourrait être là au lieu de ce que nous ressentons.
C’est là le moment crucial où tout se joue…
Nous pourrions choisir le pardon, pour notre erreur et l’amour, pour remplacer notre contrariété.
Mais non, l’ego, lui, décide d’en rajouter une couche, et nous, nous l’écoutons, bien sûr!
Tout ce que nous entendons, c’est la critique envers notre incapacité à lâcher prise de notre jugement et de notre souffrance.
Au lieu de la paix, nous ressentons de la tristesse, de la déception et de la colère envers nous-même.
Cela vous rappelle quelque chose ? ; )
Nous arrivons à la fin de notre programme.
Nous avons exploré onze puissants principes du Cours.
Vous avez probablement entrepris de mettre en pratique certains de ces principes et vous aurez certainement remarqué une difficulté à les laisser transformer profondément vos habitudes de pensée.
Et vous vous êtes sans doute aussi demandé pourquoi votre progrès avec le Cours semble parfois si lent.
L’obstacle principal qui nous empêche aujourd’hui d’intégrer ces principes est notre rapport à l’ego.
Voici une très bonne nouvelle:
Kenneth Wapnick affirme que notre but n’est pas d’être sans ego.
Selon lui, notre but est
d’être sans ego par rapport à notre ego.
En d’autres termes:
Nous avançons maintenant à la vitesse que notre peur de l’ego nous permet d’avancer.
Si nous sommes perturbés par notre ego;
S’il nous fait peur ;
Si son intensité, sa violence, sa rage, son désespoir, sa jalousie, sa méfiance provoquent en nous des réactions de jugement, de rejet ou de dégout, nous perdrons espoir.
Nous tomberons de plus en plus dans :
* le déni – « Je vais parfaitement bien! »
* la projection – « Tu t’es vu, toi?! »
* l’inconscience – « Qu’est-ce qu’il y a au ciné? » (ou à la télé… rien contre le ciné! ; ))
Nous devons maintenant accompagner notre pratique du Cours avec la plus grande douceur et la plus grande tendresse.
Jésus sait que nous sommes imparfaits; il connaît bien l’étendue et l’intensité de notre ego.
Nous n’avons rien à craindre, ni de lui, ni du Saint-Esprit.
Bien au contraire.
Plus nous nous tournerons vers Eux pour nous souvenir et pour intégrer toute leur douceur et accepter leur compréhension de nos réactions égotiques, plus nous trouverons le courage de regarder et d’observer notre ego.
Notre but maintenant :
être dans la douceur par rapport à notre ego.
Soyons honnêtes !… Nous sommes remplis de jugements, de haine et d’exigences en tout genre!
Et ce n’est pas grave. N’en faisons pas une montagne.
Souvenons-nous de cette phrase clé du Cours:
Dans l’éternité, où tout est un, s’est glissée une minuscule et folle idée de laquelle le Fils de Dieu ne s’est pas souvenu de rire.
Nous devons à nouveau apprendre à rire de notre folle idée de haine, d’exclusion et d’injustice.
Attention, cela ne signifie pas être complaisants ou résignés à notre ego.
Nous pouvons, plus honnêtement, essayer d’accepter la légèreté pour nous élever au-dessus de notre petit soi, pour trouver un espace intérieur dépourvu de jugement :
dans un premier temps, pour aller vers le non-jugement de notre propre ego, puis, par extension, vers le non-jugement des autres et de ce monde.
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PRATIQUE
1) « J’observe bien mon jugement sur une situation ;
puis le jugement de mon jugement »
Quelle est votre réaction face à l’intensité de votre ego?
« Je serai honnête avec moi-même aujourd’hui. » (leçon 243)
Sois très honnête avec toi-même sur ce point, car nous ne devons rien nous cacher l’un à l’autre. (T-4.III.8:2)
Alors soyons honnête … tout n’est pas rose en nous.
A moins, bien sûr, que nous ayons déjà pleinement éveillé l’esprit du Christ en nous. 🙂
Trouvez-vous de la tendresse envers vous-même quant à vos erreurs?
Plus nous comprenons l’erreur, notre erreur de choisir la haine, plus nous pouvons faire le seul choix raisonnable, celui du pardon et de la paix de Dieu.
Et, ce faisant, nous sommes grandement aidés par Jésus et le Saint-Esprit.
Plusieurs fois par jour, essayez d’observer le fond de votre pensée par rapport à une situation difficile.
Essayez ensuite d’observer la réaction qu’elle suscite en vous.
Si la paix fait défaut, essayez de trouver la patience et la compassion pour vous-même.
Notre seule difficulté est notre peur de laisser l’Amour prendre la place de notre ego.
Soyons tranquille. L’amour ne prendra jamais notre place si nous ne sommes pas prêts à Le laisser faire. 🙂
Mais si nous souhaitons maintenant être profondément heureux et en paix… au lieu d’avoir raison (« Préfères-tu avoir raison ou être heureux ? » T-29.VII.1:9), il nous suffit de nous détendre (lâcher-prise du contrôle par l’ego) et de laisser l’amour faire le reste…
Très bonne semaine de pratique,
Bernard et Patricia