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Notre fiche de pratique pour cette semaine
Notre thème :
La fin du mal-être :
l’absence de culpabilité
« Cette semaine, j’accepte l’innocence comme mon véritable état d’être. »
« Tes erreurs ne se sont jamais réellement produites. » (T-2.I.4:1-9)
« Ton impeccabilité est garantie par Dieu, et la lumière, la joie et la paix demeurent en toi. » (leçon 93)
Bonjour à tous,
Pour donner suite à notre dernière séance, nous vous proposons les idées suivantes.
PREPARATION
« J’ai toujours l’impression que quelque chose est cassé en moi. »
Lors de notre dernière session, nous avons exploré la façon dont nous utilisons le monde pour pallier au malaise profond que nous ressentons dans notre petit soi.
Malgré des années de pratique, nous pouvons toujours avoir l’impression que quelque chose en nous « ne tourne pas rond ».
Ce sentiment nous pousse à chercher des solutions extérieures pour ce qui est pourtant clairement un problème intérieur à notre esprit.
La guérison de cet état d’être réside, selon le Cours, dans l’acceptation de « l’Expiation », i.e. le principe que rien ne s’est passé et que donc la séparation avec Dieu et son Amour n’existe pas.
Nous continuons pourtant à nous accuser de cette faute qui ne s’est jamais produite.
Mais sommes-nous vraiment prêts à accepter la vérité de notre profond bien-être et de notre parfaite innocence?
Chaque jour où nous nous éveillons et ressentons un trouble intérieur à apaiser par nos activités et nos projets, nous déclarons, une fois de plus, que le problème de fond est toujours dans notre esprit.
Pas de progrès là! 😦
Par contraste, chaque jour où nous nous levons et nous souvenons qu’au plus profond de notre esprit, rien n’est cassé, que tout en nous est fondamentalement bon, que nous sommes protégés par notre innocence et notre bonté inhérente, nous organiserons notre journée dans la plus grande tranquillité et avec la plus grande confiance. 🙂
Et nous saurons que, quelles que soient les surprises de la journée, nous serons prêts à relever le défi et à retrouver la paix.
La conviction en notre bonté profonde nous évitera de retomber dans la peur, la colère et l’autocritique.
Tout cela semble être clair pour vous?
Très bien.
Mais combien de fois mettons-nous vraiment ces idées en pratique?
Jésus nous dit dans le Cours:
Tu es peut-être habitué à n’utiliser la non-culpabilité que pour compenser la douleur de la culpabilité, et tu ne la considères pas comme ayant une valeur en soi. (T-14.III.2)
Dans cette section du cours, Jésus nous explique que la culpabilité a encore une valeur pour nous et que nous voulons y rester accrochés au lieu d’accepter la vérité de notre parfaite innocence.
Pourquoi voudrions-nous une telle chose?
Parce que l’innocence parfaite ne peut se trouver que dans l’absence de notre petit soi.
C’est l’un ou l’autre !
Nous n’avons pas encore pris la décision finale de notre non-culpabilité (lisez la section « La décision pour la non-culpabilité » Chapitre 14 section 3)
Tant que nous ne ferons pas ce choix définitif, nous nous perdrons dans le déni (« Ça va, tout va à peu près bien ») et la projection (« Je n’arrive pas à croire ce que j’ai entendu aux infos ce matin! »).
Ce sont des états d’esprit qui nous semblent tout à fait normal, mais qui sont pourtant à l’opposé de l’état de notre esprit en Christ.
Une paix profonde et inébranlable est présente, et Jésus nous invite à chaque instant, à prendre un pas de plus pour l’accepter.
Une nuance essentielle :
Comme le dit Kenneth Wapnick, nous n’avons pas besoin d’être sans culpabilité, mais nous avons besoin de VOULOIR connaître profonde innocence.
Cherchons cette semaine, au plus profond de notre esprit, le désir de connaître cet état irréprochable, sans erreur et sans culpabilité.
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PRATIQUE
1) « Je suis entier, il n’y a rien de cassé en moi.«
Voici une déclaration simple et puissante pour notre semaine d’Expiation. Rien ne s’est passé, donc tout est profondément bien. En nous. Et partout. Malgré les scènes alarmantes de ce monde, malgré les personnes perdues dans un cauchemar de séparation, luttant contre un Ennemi qui n’existe pas, sur un plan profond de l’existence … tout va profondément bien. En nous. Et partout.
2) « Je n’y arrive plus! Donc je me repose. »
Lorsque notre résistance est trop forte, lorsque les pensées de souffrance ou d’injustice reviennent avec insistance, je ne me mets pas la pression. Je ne me fixe pas d’objectifs de pardon. Je ne sous estime pas la difficulté de transformer mon esprit, ma démarche est courageuse. Je respire profondément, doucement, et je m’autorise à me sentir aimé, malgré ma difficulté.
Très bonne semaine de pratique,
Bernard et Patricia
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