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Bonjour à tous,
Pour donner suite à notre dernière séance, nous vous proposons les idées suivantes.
PREPARATION
Le monde réel s’atteint simplement par le pardon complet de l’ancien, le monde que tu vois sans pardon.
(T-17.II.5:1-5)
Nous espérons maintenant ouvrir la porte au monde réel (enfin!). 🙂
Pour nous tourner complètement vers le monde réel, nous devons évidemment d’abord nous détourner de l’ancien. C’est logique 🙂
Après tout, comment pourrions-nous avancer en même temps vers deux mondes si différents?
Lors de notre dernière séance, nous avons fait ce choix en deux étapes :
Nous avons d’abord fait face à nos jugements sur cet ancien monde.
Puis nous en avons lâché prise, en faveur d’une nouvelle perception sur celui-ci.
Souvenons-nous, pour commencer, que ce monde d’une beauté extraordinaire que le Cours appelle le monde réel, n’est pas littéralement un autre monde, un autre lieu, mais bien ce même monde appréhendé d’une manière tout à fait différente:
dans ce cas, les injustices et les tragédies de ce monde peuvent toujours être là… mais elles sont complètement transformées par notre perception, alors guidée et instruite par notre Soi intemporel, par Jésus et le Saint-Esprit.
La bonté que nous cherchons tant est juste là … ici !
En adoptant la vision de notre Soi, nous pourrions voir les scènes de ce monde (les mêmes qu’aujourd’hui!) imprégnées d’une compréhension différente, libérées de nos peurs et de nos rancœurs.
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PRATIQUE
Voici les trois perceptions de notre Soi intemporel, qui nous libèrent du monde ancien et qui constituent notre pratique pour cette semaine:
1) Nous comprenons la véritable origine et la nature de ce monde:
Le monde n’a jamais été conçu pour fonctionner. Nous pouvons libérer ce monde de nos attentes. Nous pouvons enfin tourner complétement notre vision à l’intérieur, pour y trouver ce que nous cherchons, dans le fond de notre propre esprit. Le monde réel de bonté et de beauté existe déjà dans notre sanctuaire intérieur. Lorsque nous touchons cette beauté intérieure, nous la voyons automatiquement reflétée à l’extérieur.
2) Nous comprenons la véritable expérience de chacun en ce monde:
Chacun ici a fait le choix de se séparer de l’amour de Dieu. Se séparer de l’Unité de Dieu et venir dans ce monde est un choix douloureux; il nous faut donc accepter de libérer ce monde de nos attentes de connaître ici la fin de la souffrance. Malgré cela et à chaque instant, l’esprit de chacun est contenu et bercé dans une étreinte aimante, où il peut trouver refuge et réconfort.
3) Nous comprenons le vrai chemin de chacun en ce monde:
Le chemin de chacun est de s’éveiller à l’amour et à la paix de Dieu. Le chemin peut parfois traverser des terres brûlées. Ces terres brûlées peuvent nous aider à ouvrir les yeux sur notre erreur. En regardant la souffrance, nous devons trouver la confiance que chacun recontactera cette étreinte aimante et trouvera enfin le réconfort et la paix de Dieu, malgré les difficultés qu’il peut rencontrer dans cette vie.
« Inébranlé, le Saint-Esprit regarde ce que tu vois : le péché, la douleur et la mort, le chagrin, la séparation et la perte. Or Il connaît qu’une chose doit encore être vraie :
Dieu est encore Amour, et cela n’est pas Sa Volonté. »
(Leçon 99.5)
La (très) bonne nouvelle:
La paix, la lumière et l’amour de Dieu sont toujours présents, où que nous regardions.
Cherchons maintenant les traces de cette lumière derrière les apparences douloureuses. Elle est là.
Très bonne semaine de pratique!
Bernard et Patricia
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