Un cours en miracles est une spiritualité rare et précieuse, capable de nous emmener au sommet de l’esprit, tout en nous sommant de rester bien ancré sur terre.
Il nous tient à cœur de pouvoir retranscrire ces enseignements, parfois bien difficiles à appréhender, d’une manière très « parlante », tout à fait concrète et pratique pour pouvoir naviguer tous les courants de nos vies.
Au fil de ces quatre années passées sur Zoom avec vous, notre travail personnel avec le cours s’est approfondi et beaucoup enrichi. Merci à tous pour votre présence, votre soutien et votre participation douce et patiente dans ce long processus d’acceptation et de transformation.
Nous espérons voir ces changements et cet enrichissement se refléter dans ce que nous vous proposons ! … ; )
Tenons la barre pour aller un peu plus loin… un peu plus haut :
Tout au long du dernier trimestre, nous avons étudié les principes radicaux du Cours. Certains de ces principes peuvent nous sembler abstraits, voire potentiellement dérangeants. Vos retours positifs nous ont cependant fait au chaud au cœur et nous ont encouragés à poursuivre dans cette voie.
C’est ainsi que nous avons décidé d’aller un peu plus loin et de nous pousser à explorer cette dimension plus soutenue du Cours, en vous proposant maintenant ce programme pour nous révéler la présence du « monde réel ».
Le but du Cours est de nous aider à atteindre le monde réel, c’est-à-dire à libérer notre esprit de la confusion de l’ego ; c’est l’objectif sur ce plan de l’illusion. Nos enseignements actuels s’orientent donc pour mettre en application les principes radicaux que nous avons étudiés ensemble, dans l’espoir d’atteindre ce but élevé.
Des chars, des inondations et des virus :
Le monde semble être « là devant nous » comme un fait accompli. Il existe certes des faits dans ce monde ; il y a des chars… des inondations… et des virus… ça existe. Mais ce n’est pas ce qui nous dérange.
Ce qui nous dérange, c’est l’interprétation que nous faisons de ces éléments, ce que cela veut dire pour nous, personnellement. C’est l’histoire que se raconte notre esprit par rapport à ces faits, qui leur donne un sens, notre sens. Cette histoire est différente selon la perception que nous choisissons et il n’existe que deux perceptions possibles :
- Nous pensons être un soi séparé, physique, vivant dans un monde réel en dehors de l’unité du Ciel ; la perception de ce monde est alors totalement imprégnée de peur, de manque, d’injustice, d’agressivité et de culpabilité.
OU BIEN - Nous nous souvenons d’être un Soi spirituel, uni à l’esprit de chacun et avec le Tout, présent dans un monde qui n’est pas notre réelle demeure mais une scène éphémère ; la perception est là totalement paisible, imprégnée de force, de tendresse, de confiance, d’abondance et de fraternité.
Pour atteindre cette perspective radicale de notre existence, il nous faut puiser dans les principes les plus radicaux que nous avons étudiés jusque-là. Il nous faut quitter nos repères ordinaires et habituels. Nous ne sommes pas ce que nous croyons si fermement être. La vie ne se déroule peut-être pas comme nous l’avons toujours pensé…
Pour comprendre le monde, nous devons comprendre le soi :
Notre but est de comprendre, qu’en fin de compte, le monde EST le soi – il n’y a pas de séparation. Tout conflit extérieur n’est que le reflet d’un conflit intérieur.
Il n’est pas de conflit qui n’entraîne l’unique, simple question :
«Que suis-je?»
(leçon 139)
Apprendre à voir le monde tel qu’il est vraiment :
Explorer tous les recoins de notre esprit nous permet de comprendre les erreurs de perception qu’il recèle.
Nous ne voyons pas le monde tel qu’il est mais tel que l’ego veut que nous le voyions.
Le Ciel [le monde réel] est choisi consciemment. Le choix ne peut pas être fait tant que les alternatives n’ont pas été vues et comprises correctement. Tout ce qui est voilé d’ombres doit être porté à la compréhension pour être jugé à nouveau, cette fois avec l’aide du Ciel. Et toutes les erreurs de jugement que l’esprit a faites auparavant sont soumises à la correction, tandis que la vérité les rejette comme étant sans cause. (Leçon 138)
Le monde réel se révèlera naturellement à nous au fur et à mesure que nous laisserons nos perceptions se corriger. Toute la beauté et la paix que nous implorons tant sont en nous ; nous devons d’abord les chercher en nous pour qu’inévitablement le témoignage de leur présence se reflète tout autour de nous.
« Tu n’as jamais rien vu d’aussi beau dans aucun fantasme. … Cette beauté n’est pas un fantasme. Rien dont tu te souviennes et qui a fait chanter ton cœur de joie ne t’a jamais apporté même une parcelle du bonheur que cette vue t’apportera.
C’est le monde réel,
luisant, propre et neuf, où tout étincelle sous le plein soleil… » (T-17.II)
Chaleureusement,
Bernard et Patricia