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Bonjour à tous,
Pour donner suite à notre dernière séance, nous vous proposons les exercices suivants. Lors de cette séance, nous avons compris le rôle indispensable que peut jouer une Aide extérieure sur notre esprit pour s’éveiller entièrement à la présence de Dieu.
En effet, la distance à franchir entre notre soi terrestre et notre Soi intemporel joint en Dieu est si grande que nous n’arriverons jamais à accomplir ce voyage sans l’aide d’un grand frère comme Jésus. Nous avons besoin de partager notre esprit avec sa présence sage et d’une si grande bonté.
Des Aides te sont donnés sous de nombreuses formes, bien que sur l’autel ils ne fassent qu’un. (C-5.1:3)
Si tu as pris l’habitude de demander de l’aide quand et où tu le peux, tu peux avoir confiance en ce que la sagesse te sera donnée quand tu en auras besoin. (M-29.5:1-10)
Demande seulement mon aide pour rouler la pierre et cela est fait selon Sa Volonté. (C-ep.2:1-6)
JESUS NOUS OFFRE DEUX GENRES D’AIDE :
1) En tant qu’enseignant, pour corriger nos perceptions erronées
Dans une situation qui pose un challenge à votre paix intérieure, demandez de l’aide pour corriger votre perception ou votre compréhension de la situation. Si la paix n’est pas évidente, il y a forcément une erreur quelque part dans votre compréhension de la situation. En demandant de l’aide, vous admettez avoir tort et cherchez activement une nouvelle interprétation des faits.
Trouvez les mots spécifiques qui vous aideront à formuler votre demande, par exemple:
Cher Guide, je suis maintenant prêt à lâcher prise de ma façon de voir cette situation parce que je ne suis pas en paix. Être en paix m’est maintenant plus important que d’avoir raison. Que vois-tu dans cette situation que je ne vois pas? Comment comprends-tu cette situation? Cela m’aiderait à voir la justice, la raison, le sens et la paix derrière les apparences de douleur, de manque et d’injustice?
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2) En tant qu’ami, pour nous offrir la paix à la place de notre douleur.
Aucune douleur n’est au-delà de l’aide que notre guide Jésus peut nous apporter. Quand nous nous sentons prêt, nous pouvons lui demander de l’aide pour mettre de côté notre douleur et accepter sa paix. Lui, il est en paix. Nous pouvons nous rapprocher de lui pour qu’il partage sa paix intemporelle avec nous.
Cherchez vos propres mots, ceux qui viennent du cœur, pour formuler cette prière, comme par exemple :
Cher Guide, j’ai mal et je suis vraiment las de cette douleur. La paix doit être présente quelque part mais je ne la trouve pas. Je sais que tu es en paix; aide-moi maintenant à savoir que je n’ai pas raison de me sentir si mal. Tu m’invites à venir plus près de toi et je l’accepte volontiers. Tu peux m’aider à me sentir aimé, reconnu, valorisé, abondant et joyeux, là où je me suis senti ignoré, trahi, méprisé, insatisfait et déprimé. Je voudrais me reposer dans ta présence maintenant et je suis content de savoir que ta porte est toujours ouverte. Je n’ai qu’à la pousser maintenant pour me trouver à côté de toi, dans cet esprit tranquille et paisible.
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L’aspect non-dualiste du symbole de Jésus:
Voir Jésus en l’autre
comme le moyen de retrouver notre unité parfaite en Dieu
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« Regarde ton frère comme tu me regarderais. »
(T-19.IV-B.6:1-6)
« Le miracle reconnaît chacun comme ton frère et le mien.
C’est une façon de percevoir la marque universelle de Dieu. »
(T-1.I.40:1-2)
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Qui voyez-vous en l’autre?
Regarder un autre, c’est regarder Jésus …
Lors de notre séance sur notre unité en Dieu, nous avons compris qu’il n’y a rien en dehors de notre conception de soi.
« Le concept de soi embrasse tout ce que tu regardes, et rien n’est en-dehors de cette perception. »
(T-31.V.15:1-10)
Ce concept de soi ne connaît que deux possibilités. Nous sommes:
* le soi séparé et temporel de l’ego ou
* le Soi uni et intemporel du Christ en nous, dont Jésus est le symbole.
Nous ne pouvons alors voir en l’autre que notre ego ou Jésus.
C’est le sens de ce passage important qui révèle le potentiel de chaque relation:
Laisse-moi être pour toi le symbole de la fin de la culpabilité, et regarde ton frère comme tu me regarderais.
Pardonne-moi tous les péchés que tu penses que le Fils de Dieu a commis…
Je te demande pardon, car si tu es coupable, je dois l’être aussi…
Voudrais-tu voir en moi le symbole de la culpabilité ou de la fin de la culpabilité, tout en te souvenant que ce que je signifie pour toi, tu le vois en toi-même ? (T-19.IV-B.6:1-6)
Méditation:
Ne voyons que Jésus en l’autre.
Pardonnons Jésus en chaque personne que vous croisez.
Ainsi nous trouverons notre perfection jointe avec celle de Jésus et de chacun.
Notre perfection universelle se révèlera et nous nous souviendrons de la perfection de l’unité en Dieu.
Très bonne semaine de pratique!
Bernard et Patricia